Quand on se lance dans un projet, surtout un projet de jeu de société, on sait qu’il y a un risque de se planter. Un risque d’investir beaucoup de temps, un peu (ou beaucoup) d’argent et d’aller se vautrer. D’ailleurs parfois (souvent ?) on se vautre. Soyez rassurés, c’est quand même moins dangeureux que les premiers gars qui lançaient (c’est le cas de le dire) des projets d’aviation. Je n’ose imaginer le nombre de ces gus qu’on a retrouvé en bas des falaises. Non, éditeurs, c’est moins risqué. C’est stressant, prenant, passionnant, tout ce qu’on veut en “ant” (sauf tranquilisant), mais c’est moins risqué que d’essayer de faire Looping Louis en vrai.
Pourquoi je vous raconte ça ? Parce que ce matin, je me suis levé avec le sourire. Et pour que vous compreniez pourquoi, il faut revenir 2 jours en arrière (on se croierait trop dans un film quand je dis ça !). Il y a 2 jours on était le 27 Mai, pour beaucoup, c’était un jour normal. Mais c’était, pour nous autres, le lancement de Kickstarter pour la France. Monsieur Guillaume avait d’ailleurs fait une niouze là dessus. C’est à dire qu’on pouvait enfin, en tant que porteur de projet français lancer un projet sur Kickstarter sans passer par une entreprise aux USA ou ailleurs.
Pour ceux qui ne connaissent pas Kickstarter, c’est un site de financement participatif qui propose aux gens, vous, moi, votre grande tante, de financer un projet avant qu’il n’existe pour lui permettre d’exister un jour justement. Les “backers” (ceux qui soutiennent le projet), pledge (mise) un montant qui correspond à une des récompenses offertes par le porteur de projet. Ensuite, ils ne sont débités que si à la fin de la campagne de financement la somme minimum est atteinte. Sinon, le projet ne voit pas le jour et les backers n’ont pas perdu d’argent. Et si la somme est largement dépassée, il y a le système des stretch goals qui permet au porteur de projet d’offrir plus de choses à ceux qui ont soutenu le projet.
Du coup, Kickstarter ouvrait à la France le 27 Mai dernier et ce même 27 Mai, nous lancions (non pas un mec dans une tentative d’avion d’une falaise cf.paragraphe d’intro) mais 10’ to kill, notre second jeu après Invazions, sur Kickstarter. Il était 7h30, on était à peine réveillé. On a cliqué sur le bouton en tremblant et pof ! 10’ to kill avait sa page kickstarter qui attendait les backers.
Je vous passe les détails (parce que je vous raconterai la génèse du projet dans un petit carnet d’auteur dans les jours à venir) mais à J+2, le projet est déjà financé ! 373 backers (à l’heure où j’écris) ce sont donnés la main pour pledger déjà 9030 euros sur 10’ to kill. Grâce à tout ces gens, grâce à vous, 10’ to kill sera chez tous les backers et dans toutes les bonnes boutiques en septembre.
Mais ça ne s’arrête pas là ! Non, 2 jours et le jeu est financé, imaginez ce que l’on pourrait faire avec les 24 restants ? Imaginez ces tas de stretch goals qui n’attendent que vous !
Le premier est débloqué depuis 10 minutes (à tuer ?), c’est notre ami Tony l’Hippo. Tony est un gars vraiment sympathique. Il était seconde base dans la Ligue professionnelle de baseball jusqu’à ce qu’il se blesse au bras. Maintenant, il est homme à tout faire. Il a aussi un autre buisness avec Madame Vita Corleone mais personne (de vivant) ne peut en témoigner. Quand Tony fait le boulot pour Vita, il signe toujours son oeuvre par un laconique “Madame est servie !”.
Et d’autres sont déjà annoncés ou prévus ! Alors si vous etes intéressés par le jeu, n’hésitez pas à aller regarder les Tric Trac TV ici et là (moi qui sait comment elles se terminent ça me fait marrer de les re-regarder alors j’espère que vous vous amuserez aussi.) et à visiter notre page Kickstarter (https://www.kickstarter.com/projects/laboitedejeu/10-minutes-to-kill) et peut être, qui sait, à soutenir notre projet !
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10 minutes to kill
Un jeu de Benoit Bannier
Illustré par Pauline Détraz
Publié par La Boite De Jeu
2 à 4 joueurs
10 à 99 ans
Langue des règles: Française, Anglaise
Durée: 10 minutes
Prix: 20,00 €