[Arriala][Arriala : L’Esprit de Riquet]
Une distribution nationale pour un jeu régional
En ce mois d’avril, ce n’est pas une mais deux bonnes nouvelles qui arrivent du Sud-Ouest. Le premier jeu de Ludocom, “Arriala” arrive en boutique, là, aujourd’hui. C’était la première. La deuxième et pas moins importante, c’est qu’en plus, il sera facile de se procurer le jeu de Florian Fay car c’est Asmodee qui se charge de la distribution. Et ça, c’est une sacrément bonne nouvelle pour l’éditeur car on peut avoir le meilleur jeu du monde, s’il n’y a personne pour le vendre et l’acheter…
“Arriala” traite de la construction du canal du Tarn-et-Garonne, entre Grisolles et Valence-d’Agen. C’est un jeu combinant points d’action et majorité, facile d’accès et très familial qui ne manque pas de qualités.
Dans ce jeu, les joueurs vont rivaliser pour être le meilleur ingénieur participant à la construction de cet ouvrage. Le but est de marquer un maximum de points de renommée. Ceux-ci s’acquièrent de deux façons différentes : en construisant des ouvrages d’art ou en participant au creusement de tronçons. Cette deuxième méthode est un apport bien plus important en points mais elle est aussi la plus incertaine. C’est la partie jeu de majorité de la bête. Sur un tronçon de canal (entre deux villes), il faut avoir le plus d’ouvriers, les égalités profitant au joueur placé troisième. Les joueurs vont donc devoir amener leurs ouvriers mais aussi les déplacer, les leurs ainsi que ceux des autres joueurs. Subtilité, il est aussi possible de construire des écluses, modifiant alors les tronçons du jeu et en créant de nouveaux. Pour autant, le nombre de points attribué dépend de la longueur du tronçon : gagner une majorité, oui mais à quel prix. Les ouvriers peuvent aussi aller travailler dans les vignes qui surplombent la vallée, avec un même système de majorité. Quant à construire des ouvrages d’art, cela sacrifie un ouvrier (sur cinq au maximum par joueur) pour le reste de la partie.
Tout cela fonctionne avec des points d’action. Avec cinq par tour, il faut s’organiser entre déplacer des ouvriers, les envoyer dans les vignes, construire, jouer une carte ou en piocher. Car, oui, il y a aussi des cartes dans le jeu qui offrent des actions particulières.
Le tout semble très frais et fort sympathique même si assez classique. Le jeu est en plus très bien servi par les illustrations de Paul Filippi, auteur de BD par ailleurs.
Les premiers acheteurs du jeu se verront remettre une mini-extension “L’esprit de Riquet”, composée d’un pion translucide et d’une règle.
> L’annonce de l’extension sur le site d’Asmodee
“Arriala”
un jeu de Florian Fay
pour 2 à 4 joueurs
à partir de 8 ans
édité par Ludocom
prix conseillé : 36€
disponible en boutique