Au basket, c'est moi le boss

[Basket Boss]

Un Footmania au pays des géants

Au basket, c'est moi le boss

Mais qu’est-ce donc qu’un Alley Hoop ? Tout fan de basket répondra immédiatement qu’il s’agit d’une action de choix, rare, qui consiste à smasher après avoir réceptionné la passe en l’air. Mais comme ce n’est certainement pas évident pour un non-fan, Cwali, l’éditeur néerlandais, a choisi de le rebaptiser “Basket Boss”.

Bon peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse. Tant qu’il y a des dunks à la “Shaq”, des tirs à trois points “Alléluia”, des contres “in your face”, tout va bien. A la lecture des règles, finalement, on comprend mieux pourquoi le jeu a changé de nom car finalement, il ne s’agit pas véritablement d’un jeu de basket. Basket Boss est un véritable jeu d’enchères où le but va être de monter sa propre équipe et de la rendre la plus efficace possible sur six saisons. Un peu ce que “Footmania” était au football en son temps. Mince alors, pas de “pick & roll” au programme.

La principale originalité du jeu est que les joueurs vont évoluer au cours des saisons. Certains, débutants la première saison, vont se bonifier au fur et à mesure. D’autres, au contraire, vont voir leur valeur chuter brutalement, le poids des ans. Enfin, certains restent constants, des valeurs sûres. En plus, certains rapportent de l’argent chaque saison et -un peu de basket dans ce monde de brutes- ils ont un poste de jeu et une taille. Comme dans la vraie vie, les centimètres, ça se paie ! C’est sur ces bases que les joueurs vont enchérir pour de nouveaux joueurs chaque saison.

La phase d’enchères est des plus classiques. Chacun son tour peut enchérir sur le joueur en vente à ce moment-là. Comme dans tout bon jeu d’enchères, il y a un cas où celles-ci fonctionnent à l’envers. Cela arrive lorsqu’une tuile Blessure apparait. Les joueurs misent tous simultanément et celui qui a misé le moins, perd son plus grand joueur (c’est bien connu, ces pivots ont vraiment fragiles comme du cristal). Tous les autres paient leur mise.

Lorsque la phase est terminée et que la force des équipes a été ajustée, les trophées sont remis aux trois premières équipes. Eh oui, la force d’une équipe est directement liée à la force de chaque individu. Aucune place au collectif ? En fait, si, un peu. Chaque saison, les joueurs peuvent recruter des spécialistes dont l’entraîneur qui bonifie plus vite qu’à l’accoutumée ses joueurs. Il y a aussi l’arbitre (!), l’agent de joueurs et le banquier. Chacun a ses propres avantages.

Une fois les trophées remis, il est temps de préparer la saison suivante en déplaçant la barre de saison, faisant apparaître la force potentielle de l’équipe pour cette nouvelle campagne.

A la seule lecture des règles, le jeu semble assez classique pour un jeu d’enchères. Reste maintenant à l’essayer mais ce ne sera possible qu’à partir du salon d’Essen. Le jeu sera fourni avec une règle en français et il est probable qu’Oya en assure ensuite la distribution.


> Les règles en français

> La 4e de couv’


“Basket Boss”
un jeu de Corné van Moorsel
pour 2 à 5 joueurs
édité par Cwali
disponible à Essen

J'ai hâte d'avoir un retour sur ce jeu...

Merci à ceux qui vont à Essen de bien laisser un avis...

Je suis toujours curieux lorsqu'il s'agit d'un jeu ayant pour thème le sport...

Wait & see.

je vais tacher de tester ca à Essen et de laisser mes impressions...la regle à l'air sympa, les illustrations plus moyenne..