Un jeu d’Alain Ollier
Là, c’est l’été. Et c’est un peu les vacances. Enfin, pas vraiment. Oui. Parce que nos amis les éditeurs préparent tous leurs sorties de la rentrée et, surtout, le salon d’Essen, en Allemagne que c’est là que tout sort d’il faut pas se louper. Alors la com commence. On donne de ci de là des infos. On publie des règles que l’on pose sur un bout de site web. Bref, c’est maintenant qu’on commence à préparer, en tant que joueur, ses envies futures en se disant que l’on ne va pas trop dépenser en chou-choux sur la plage pour pouvoir remplir le coffre de la voiture dès que l’automne surgira…
Tenez, prenons BlackRock Editions. Un petit éditeur discret qui vient de terminer son travail sur “BlackRock City”. Un jeu signé Alain Ollier et illustré par Tony Rochon. Le jeu va partir en production là, maintenant, pour être disponible en octobre. Le format est celui de « The Boss », du même Alain Ollier, et le prix sera identique. Oui. Moins de 20€. Parce que The Boss a été un vrai succès alors il n’y a pas de raison de se priver du combo.
Au niveau thématique, on est loin. Même si on est proche. Oui, je sais, j’aime les paradoxes de ce type. Dans “BlackRock City” il est aussi question de gangster, sauf que là c’est avant. Quand on les appelait des bandits. De ceux qui attaquaient des banques et des diligences.
Comme d’habitude, sous des dehors de BD gentille, l’intérieur de la mécanique est extrêmement retors. Le jeu a l’air de rien, mais il est d’une fourberie… Ce que vous avez à faire à votre tour est simple. Vous allez miser des jetons « bandits » pour être celui qui va attaquer une banque ou, si vous êtes celui qui en a misé le moins, attaquer la diligence. Ce faisant, quand on attaque d’honnêtes gens (oui, à l’époque les banquiers étaient honnêtes), on peut tomber sur le shérif, et là, il a des blessés. Et quand on est trop blessé, on meurt. Donc moins de « bandits » pour faire son malin. Mais bon, des fois, au passage, on passe par l’office du shérif et on libère des prisonniers pour avoir des renforts.
Mais ce n’est pas tout, on peut ruser et repousser sa mise. On peut, en fonction des villes où l’on va, faire des trucs moches à ses adversaires. Ou les subir. Oui. C’est moche, moche.
Le plus simple, pour que vous compreniez de quoi il est question, est d’aller voir la règle. Elle fait 2 pages. C’est court. Parce que le jeu est extrêmement simple au final. Par contre, ce que vous allez en faire va dépendre de votre cerveau. Ho oui.
Pour consulter le règle, c’est par là !
“BlackRock City”
un jeu de Alain Ollier
Illustré par Tony Rochon
pour 2 à 4 joueurs
à partir de 9 ans
pour des partie de 20 à 45 minutes
chez BlackRock Editions
Sortie prévue : octobre 2012 pour Essen
Prix : autour de 20€