Cafard Looping : es-tu fou, Murdock ?

[Cafard Looping][La Cucaracha]

Bigre de bon sang de bois, ces maudits cafards sont de retour ! Et en plus, ils ont mutés… ils sont passés en nano V2. Tant qu’ils sont dans les souterrains, ça passe encore ; Mais lorsqu’ils sortent, garez vos p’tites pattes, ça bouscule tout !

Après l'excitation de Panic Cafard, chez Ravensburger, où un hexbug alimenté à la pile électrique, devait être capturé dans la cuisine en utilisant les bons ustensiles aux bons moments, sortons un moment dans l'arrière-cours du restaurant sus-nommé pour ce Cafard Looping !

Nos petits doryphores mimis viennent de faire leur réserve dans les poubelles du restaurant... mais pour revenir, il va falloir traverser le territoire du Hex Bug Nano V2... la vache, impressionnant ! Ce dernier, toujours aussi fébrile, est maintenant capable de grimper dans les deux loopings aux extrémités du plateau, lui-même inclut dans la boite.

Le cafard, c'est Jaffar !

Vous voilà donc avec de deux à quatre joueurs ayant réunis sa famille de doryphores à sa couleur d'un côté du plateau. Au préalable, vous aurez choisir le recto ou le verso de ce dernier pour une partie courte ou longue. On clique et le cafard vibrant commence son évolution dans un des loopings.

Là, chacun votre tour, en allant vite, vous allez lancer le dé et avancer un de vos doryphores du nombre de points indiqué. Attention, profitez-en pour sauter par dessus vos camarades, ça n'est pas décompté de vos points ! De plus, il y a quelques colonnades... et il est toujours bon de s'y mettre à l'abri.

S'y mettre à l'abri ? Et oui, car pendant ce temps-là, le cafard se déplace sous le plateau et finira par ressortir. Lorsqu'il sort d'un looping, tout s'arrête car il est interdit de lancer le dé pendant qu'il est là. Et tout le monde de le surveiller car s'il dégage nos coléoptères (s'ils ne touchent plus le rond délimitant leur case), ils repartent au départ. Vite, une colonne !

Dés qu'il re-disparaît sous terre, la frénésie reprend et hop, lançons les dés ! Le premier à accompagner ses trois "n'insectes" en sécurité de l'autre côté l'emporte !

Alors, ça vibe ? Non, ça vibre !

Il faut avouer que les premières minutes de Cafard Looping sont très amusantes, entre l'impression de voir un insecte vivant qui grimpe et tourne dans les loopings de plastique, qu'on entend bouger sous la boite (brrrr) et qu'on s'attend à chaque seconde à voir réapparaître ; entre les jets de dés frénétiques à crier sur les autres joueurs pour qu'ils se dépêchent afin de lancer soi-même son tour...

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L'idée est bonne et l'ambiance autour de la table ne l'est pas moins. Mais il faut également noter deux petites choses :

D'une part, la frénésie des lancés de dés, agréable au départ, peut devenir répétitive, surtout si...

D'autre part, le cafard fait parfois sa forte tête en se mettant à tourner sur le plateau... à tourner en rond... un peu trop longtemps et sans plus toucher personne. Les enfants se mettent à regarder l'adulte en disant : "et maintenant, il se passe quoi ?"

Du coup, pour y pallier, nous avons ajouté une variante personnelle : Si le cafard tourne trois fois sur le plateau sans toucher quelqu'un, on le remet de force dans un tunnel, non mais ! il a qu'à se bouger la nénètte... et là, les parties gardent un rythme constant et une durée en adéquation avec ce type de jeu.

Et puis, assurez-vous de contenir les comportements "anti-jeu", sauf entre adultes consentants pour en rire, parce qu'un joueur qui fait exprès de lancer lentement le dé pour que les autres perdent du temps juste avant que le cafard ne sorte, ça peut déclencher des catastrophes larmoyantes chez les plus petits.

Enfin, ce n'est pas la profondeur de ce jeu qui en fait son intérêt, mais la petite bestiole et les cris engendrés par ses promenades. De fait, après quelques parties, on repose sagement la boite pour l'oublier un peu et la ressortir pour la redécouvrir avec de nouveaux petits camarades et hop ! C'est reparti pour un tour... bouchons pour les oreilles non fournis !

► La vidéo dans la TTTV avec Monsieur Jean-Baptiste

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Le premier “opus”, on aura beau dire, était très bien et touchait son public (les enfants et les grands abrutis comme moi…).
J’aimerais bien savoir si celui ci vaut le premier parce que je pourrais bien l’offrir à un de mes mômes à Noël

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