Trouvable pas seulement chez Ludibay
“Card City” est arrivé sur les étals des boutiques. Oui, DES boutiques. Pourquoi cette formulation insistante sur le DES ? Parce que le jeu est édité par Ludibay qui est d’abord et avant tout une boutique. Et une boutique qui devient éditeur, quelles sont ces alternatives ? Ne vendre que chez elle en exclusivité ou alors mettre le jeu à disposition de toutes les boutiques, même les concurrentes. Ludibay a fait son choix, choix qui semble le plus judicieux puisqu’il va vous permettre d’acheter le jeu d’Alban Viard dans votre crémerie habituelle, glissé au milieu de votre commande mensuelle, grand fou que vous êtes.
« Mais qu’est ce que c’est donc que ce Card City ? » lâchent les moins renseignés. Quoi ?! Comment ?! Ais-je envie de leur répondre. Nous venons de mettre en ligne deux Tric Trac TV qui, d’une part explique tout le jeu, et d’autre par vous montre une partie complète. Et tout ça avec l’auteur lui même.
“Card City” est le premier d’une trilogie. C’est un jeu de construction de ville à la Sim City, mais juste avec des cartes et sur un plan plat. C’est important. Car “Card City” est la version la plus simple de la mécanique née dans les méandres synaptique de Monsieur Alban. Viendront ensuite les versions qui donnent mal à la tête pour joueurs velus.
Dans cette version carte, la règle est simple, mais le challenge moins. Vous pouvez y jouer à l’emporte-pièce, tranquille, facile, mais aussi vous tordre un neurone en essayant d’optimiser vos actions, vos placements, faisant appel aux forces occultes pour que vos prises de risque payent.
En gros, pour les feignants et les feignasses qui ne voudraient pas aller voir la vidéo, ou tout simplement lire la règle qui est disponible en ligne, voici de quoi il en retourne.
Chaque joueur va essayer de bâtir une ville qui lui rapportera des points de victoire à la fin de la partie. Il place devant lui une carte mairie qui sera le point de départ d’une cité qui ne dépassera pas un carré de 5x5 cartes. Une partie durera 10 tours, chacun d’eux étant divisé en 5 phases.
Acquissions de nouveaux bâtiments
Durant cette phase, le premier joueur pioche deux cartes par joueur présent. Il va ensuite constituer des lots qu’il va proposer au joueur suivant. Il fait un lot de deux cartes visibles et un lot du reste en prenant soin dans placer la moitié face cachée. Là, le joueur suivant doit choisir. Soit il prend le lot visible et s’assure les cartes de manière ferme. Soit il prend le lot avec des cartes cachées et devra à son tour composer un lot pour le joueur suivant dans les mêmes conditions, deux cartes faces visibles, le reste avec des cartes cachées. Et ainsi de suite jusqu’à ce que tous les joueurs aient deux cartes en main. Cela n’a l’air de rien, mais cette phase est cruciale, pleine de bluff et de fourberie avec, parfois de la résignation à l’intérieur qui énerve.
Constructions des bâtiments
Les joueurs, de manière simultanée, pour gagner du temps, si vous êtes entre joueurs honnêtes, vont placer leurs deux nouveaux bâtiments sur leur espace de jeu. S’ils le peuvent, parce qu’il y a des règles à respecter. Des contraintes. On ne fait pas ce que l’on veut dans une ville bien tenue. Par exemple, on ne peut pas construire 2 bâtiments de même couleur l’un à côté de l’autre directement. Non. Et quand on gère une ville de 25 cases, ce n’est pas facile. Et puis on est limité par le nombre d’usines que l’on ne possède pas. En effet, si vous voulez plus de 5 cartes dans votre joli espace de jeu, il vous faudra au moins une usine. Pour passer les 10 cartes, il vous en faudra 2… C’est rude.
Développement de la cité.
C’est là que votre gestion de construction va briller ou pas. Si vous avez bien placé vos Résidences près d’espace de Culture, vos Commerces près de Résidences, vos zones vont se développer. Vous rajoutez des cartes de la pioche générale visible sur votre espace de jeu, vous agrandissez automatiquement votre ville. C’est là que vous claquerez l’argent des impôts que vous collectez chaque tour.
Les revenus.
On n’est rien sans brouzoufs, sans de la tune, de la maille. Alors tous les tours les taxes de base vous rapportent 10 Or auquel vont se rajouter le revenu de vos Commerces qui, en fonction de leur taille (nombre de cartes les composant), sera plus ou moins élevé.
Fin du tour.
Afin de ne pas vous retrouver coincer si jamais vous n’arrivez pas à « drafter » correctement, c’est là que vous pourrez dépenser votre Or pour construire une usine.
Oui, mais comment je gagne ?
À la fin du 10e tour, la partie s’arrête et on compte les points. Chaque zone résidentielle rapporte des points en fonction de sa taille. 1 carte donne 1 point. 2 cartes donnent 3 points, 3 cartes donnent 6 points… Chaque emplacement vide de son carré de 5x5 fera perdre 1 point et pour chaque lot de 5 Or, vous marquez 1 point. Celui qui a le plus de points est déclaré « Grand Vainqueur ». Simple.
Bon, si vous n’avez rien compris, il vous reste la règle et la vidéo. Vous verrez, c’est fluide, simple et rapide.
Pour lire la règle en pdf, officielle et complète, c’est par là !
Pour discuter avec l’auteur dans le forum de Tric Trac, c’est par ici !
L’explication par l’auteur dans la TiTiTiVi, c’est par là !
La partie dans la TiTiTiVi, c’est par ici !
“Card City”
un jeu d’Alban Viard
pour 2 à 4 joueurs
à partir de 10 ans
pour des partie de 30 minutes environ
édité par Ludibay
prix : autour de 18€
Sortie : là de tout de suite