City of Horror : les zombies sont arrivés

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Brain ! Brrrain !

City of Horror : les zombies sont arrivés

Autant vous dire que vais commencer par me faire des amis en profitant de la publication du merveilleux jeu de Nicolas Normandon le trublion.

Après avoir longuement étudié auprès des meilleurs éleveurs de zombies agréés, j’en suis arrivé à la conclusion que, dans ce mouvement très mainstream, deux écoles philosophiques se disputaient pour disserter de la nature prédatrice des choses qui marchent.

La première, que nous appellerons hollywoodienne, faute de vouloir passer plus de temps pour trouver un nom correct, apprécie l’invasion de masse pour ses attaques sanglantes et son goût immodéré pour les attaques frontales.

La seconde, pourrait se nommer sartrienne, histoire de se la péter quelques instants mais surtout pour la mise en pratique de la célèbre formule : “L’enfer c’est les autres.”.

Dans cette vision encore plus pessimiste, les prédateurs ne sont pas tant les morts-vivants mais les vivants-vivants qui, dès qu’un léger stress les envahit comme celui conséquent à une invasion de zombies, deviennent de terribles voisins près à écharper ses compagnons pour sauver sa peau.

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Autant vous dire que le gars Normandon et ses acolytes éditeurs belges ont clairement choisis leur camp.

Dans “City of Horror”, le zombie ne sera pas pas votre pire ennemi. Votre pire ennemi est votre ami. Enfin votre voisin.

Vous allez découvrir avec délice ou horreur combien envoyer une mamie, une petite fille, une bimbo, un curé ou tout ce qui est mangeable à portée, peut être efficace pour sauver sa peau.
Oh ! Bien sûr ! Oui l’entraide, l’humanité toussa ! C’est bien aussi. Il faut se soutenir. Mais à bien y regarder… À quoi servent vraiment une mamie, une petite fille, une bimbo, curé si on a plus de cervelle pour les voir ?

C’est donc à ce questionnement philosophique majeur que répond enfin le professeur Normandon. On aurait pu prendre un raccourci intellectuel et balancer du “manger ou être manger”, l’homme est un loup pour l’homme", “Tant va la cruche à l’eau”, “Qui de la poule ?”. Encore que dans ce dernier cas, je ne suis pas trop sûr de mon coup…

Vous aviez des question ? Normandon et Repos Prod ont des réponses !

Le jeu est une nouvelle version de “Zombie - La blonde, la brute et le truand” sorti en 2005 chez Asmodee. Attention, ce n’est pas une réédition.
“City of Horror” conserve son aspect mécanisme à l’allemande avec votes et majorités. Amis défenseurs de l’invasion hollywoodienne fuyez ! Ce n’est pas de l’ameritrash avec ses seaux de dés !

Par ailleurs, la variété des personnages renforce l’aspect roleplay du jeu. Mais ce n’est toujours pas de l’ameritrash !

“City of Horror” est un jeu méchant et vicieux comme son auteur. Il s’adresse donc à un public méchant et vicieux. Plus pêchu que son ancêtre, toujours vilain, plus varié.


C’est le jeu le plus proche des films classiques de zombies disent les uns. Pas du tout répondent les autres qui trouvent que les zombies ne sont pas assez au centre de la chose. J’espère que tout cela va se terminer en bagarre. Normandon hérétique ! Aaaaah ! Enfin une bonne polémique sur un sujet existentiel. Avouez que ça manquait.

“Faut pas pousser grand mère dans les orties” disait-on quand j’étais plus jeune. Les orties ok… Mais les zombies c’est différent non ?
Mamie ! Viens voir !

:arrow_forward: Monsieur Phal vous en parlait déjà si bien ici : cric !
:arrow_forward: Et même, il recommençait là : croc !
:arrow_forward: Normandon et sa bande tentent d’expliquer le jeu sur Tric Trac TV : clic !
:arrow_forward: Et même que juste après, ils font une partie : cliquez làààà !

City of Horror
un jeu de Nicolas Normandon
Illustré par Miguel Coimbra
Pour 3 à 6 survivants à partir de 13 ans
pour des parties de 90 minutes
Chez Repos Prod
Disponible dans toutes les bonnes morgues dans les

Encourager à la détestation de ses voisins, voilà qui est bien dans l'air du temps. Bravo les gars, continuez.

Le jeu, dans sa variante rôliste, a été mis en pratique à grand échelle en Afrique, en 1994. Immense succès, même avec des enfants de moins de 13 ans.

Cher Dr. Justice, vous allez bien ? Vous voulez vous asseoir ?

Jeu tres fun avec de grands moments de négos foireuses de mauvaise fois et de rigolade,de petits meurtres entr amis par le biais de zombie qui font passer de tres bon moment. J'avais des doutes et j'en ai plus, ça tourne super bien!

Mr justice, vs vs êtes trompé de site.!!!!.....j ai vu la tttv et j aimerai bien essayer avoir de craquer car la partie m a pas forcément convaincu mais je sens que ce jeu à un énorme potentiel....

monsieur Dr justice (bien mégalo le pseudo lol) doit certainement confondre la réalité et le jeu . et il est sur que si les gens jouaient plus nous aurions moins d'abrutis qui ce taperaient sur le coin de la figure , mais Dr justice doit aussi penser que jouer à des jeux d'argent transforme un joueur en un agressif libéral capitaliste et j'imagine qu'une partie de cash & gun transforment des joueurs en d'atroce tueur de la mafia. Moi perso déjà fan de la première version j'attends celle ci dans le courant de la semaine avec impatience.

parmi ceux qui ont acheté le jeu, comment est-ce que vous avez géré la déformation du plateau de jeu ? chez moi, pendant la première partie, les coins des plateaux se sont tournés vers le haut... c'est seulement chez moi comme ça ?

Salut Raccoon, aucune déformation sur ma version, j'ai donc du mal meme à voir ce dont il s'agit.

Merci Djagwar ! Ben, si les différents plateaux n'ont pas eu assez de temps afin de sécher avant la mise en boîte, il se peut que le matériel fait preuve de déformations après ce qui n'est apparemment pas tjs le cas...

Si vous souhaitez vous fâchez avec vos amis de 30 ans ou carrément vous en débarrasser, choisissez ce jeu anti-coopératif. Ici tout est permis, fausse promesse, alliance, trahison..

Jouissif pour les inconditionnels du genre, il sera vilipendé par les partisans du jeu coopératif et sans vague.

Pour ma part j'ai choisi le camp des enfoirés prêts à tout pour survivre... histoire de goût.