CNJ : la lutte continue

la pétition circule toujours

CNJ : la lutte continue

Rien ne semble devoir avancer sur le dossier du CNJ. La pétition initiée par Matthieu d'Epenoux est restée lettre morte lors du conseil municipal du 10 juin dernier. La lutte semble néanmoins continuer et la pétition toujours circuler. Le personnel de la ludothèque espère toujours réussir à faire infléchir le maire sur ce dossier.

Lors de ce conseil municipal, c'est l'adjoint à la culture de Boulogne qui a pris la parole sur ce dossier. Après l'avoir écouté, il est assez normal que les défenseurs du projet aient envie de poursuivre la lutte ! Passons sur les jeux de mots de l'élu qui a usé et abusé des formules toutes faites autour du jeu, avec une pointe d'ironie non feinte qui a dû en énerver plus d'un. Par contre, les arguments financiers avancés pour justifier l'abandon du projet semblaient exagérés, limite mauvaise foi et amalgame, si on en croit les éléments chiffrés fournis par le CNJ : Les activités du Centre occasionneraient d’après lui pour la Ville de Boulogne-Billancourt un surcoût de fonctionnement annuel de 273.000 euros. Nous nous devons de souligner l’erreur d’interprétation qui a conduit le maire-adjoint à la Culture, et le maire à sa suite, à avancer ce surcoût de fonctionnement astronomique pour la Ville. Ces 273.000 euros correspondent en réalité aux ressources extra-municipales de notre plan de financement.

C'est en janvier 2008 qu'a été annoncé en grande pompe la création du Centre National du Jeu, u projet qui semblait devoir être maintenu au changement de municipalité en mars de la même année. Finalement, deux ans après, le projet est abandonné, à quelques semaines de son démarrage réel. Raison invoquée : un recentrage sur l'activité locale du bâtiment. D'un conservatoire du jeu, il deviendra à la fois une ludothèque (avec les missions déjà existantes) et une médiathèque de quartier.

Au début, il y a donc eu des arguments qui disaient préférer destiner un espace municipal à des fins locales, argument difficile à contrer, pour finalement les justifier avec des arguments financiers semble-t-il tronqués.

A noter pour les personnes souhaitant signer la pétition, seuls les prénoms, ville, pays et commentaires de cette pétition seront communiqués, les autres informations ne resteront connues que du seul rédacteur de la pétition.


> La pétition en ligne

> Le Conseil municipal du 10 juin en vidéo

Il ne faut pas flechir, bravo pour la determination de chaqu'un des acteurs qui soutiennent avec force et honneur un beau projet, qui ne dois pas s'effondrer !

Rien n'est perdu !Il faut y croire encore.

S'il y a des habitants de Boulogne Billancourt et des communes avoisinantes qui lisent ces lignes, n'hésitez pas à signer la pétition (les autres aussi bien sûr). Car plus il y aura de signatures d'habitant des Hauts de Seine et plus nous aurons du poids auprès de la municipalité.

ça fait du bien de soutenir un projet à la fois culturel et ludique. On a tous rêvé d'un parc d'attraction où les manèges seraient remplacés par des "Caylus" et les barraques à frites par des "cosmic attack"... alors, moi, tant qu'on me dit pas "ta gueule", je continue à crier...

et si un jour quelqu'un me dit "ta gueule", j'aurais enfin quelqu'un SUR QUI crier !

Très beau projet, qui n’intéresse d’ailleurs pas que les Franciliens puisque la pétition circule jusqu’ici au Québec, car on oublie un peu les frontières quand on joue. Et en ces temps d’austérité, je ne peux pas m’empêcher de faire le rapprochement avec ceci.

Je veux bien signer une deuxième fois, mais un truc me tracasse : s'il sagit d'un centre national du jeu, pourquoi la commune de Boulogne devrait-elle en assurer, seule, le finacement ? Une action a-t-elle été entreprise auprès du ministère de la culture ?