Co-Mix : c'est l'histoire d'un mec

[Aye, Dark Overlord !][Co-Mix][Il était une fois…]

Co-Mix : c'est l'histoire d'un mec

… qui, au départ, voulait aller sur le pont d’l’Alma ! Seulement voilà, en chemin, il rencontra la belle Isobella, plantureuse représentante de la gente féminine. Une fois que ces crocs se furent solidement plantés dans son arrière-train, le mec, toujours inconnu de son prénom, n’eût plus d’autre solution que de courir jusqu’à l’officine de TricTrac ! Une trotte… surtout avec Isobelle collée (façon d’parler) au train ! Une fois arrivée, l’équipe pût se saisir d’une boite de Co-mix et ainsi attirée, la rouquine lâcha l’appétissant “rebondit” et s’attabla pour raconter sa propre histoire"

Co-mix, le jeu d’histoire comique (ou pas) arrive en VF via Edge cette semaine. Au départ, le jeu de Lorenzo Silva, un ancien de Cranio Creations, est édité chez Horrible Games et était présenté à Essen en 2014. La boite illustrée par Matteo Cremona aura donc mis quelques mois avant de trouver le chemin des boutiques de France et de Navarre.

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Et si on disait que…

Dans une partie de Co-mix, vous allez, seul ou en équipe, raconter une histoire par round… et des rounds, il y en aura trois. Chacun de ces rounds se décompose en quatre phases dont un tour d’horizon rapide permet d’en saisir la substantifique moelle.

Pendant la phase de préparation, nous choisissons le titre de nos histoires. Qu’il vienne de nos têtes, de la liste proposée ou de deux cartes mises bout-à-bout, peu importe, tous les joueurs partiront avec le même titre. Chacun piochera ensuite 12 cartes parmi les 150 du jeu.

Ces illustrations, pendant la phase de script, seront posées sur notre plateau personnel, à raison de 6 (ou 9 dans la version étendue) pour être précis. Comme les cartes sont recto-verso, cela fait donc 24 illustrations… il serait vraiment étonnant qu’il n’y ait pas de quoi faire une petite histoire. Petite subtilité qui devrait faire rire, le premier à terminer la mise en place de son histoire l’annonce à haute voix et retourne le sablier de 90 secondes. Ceux qui n’auraient pas terminé au bout de ce laps de temps complètent le strip au hasard et écope d’un pion Lenteur.

Vient forcément la phase de Narration. Chacun notre tour, nous raconterons l’histoire brève que raconte notre page de BD ainsi constitué en pointant du doigt les cases illustrées dans l’ordre

La dernière phase, assez maline, est la phase de Critique, Consensus et Score. La phase de critique permet d’octroyer à chaque histoire, la sienne y compris, un jeton de vote face caché. Vous aurez un jeton pour récompensé l’histoire la plus originale (l’ampoule Eureka) ; un coeur pour l’histoire la plus palpitante ; des engrenages pour le récit le mieux composé ; les pions Neutre, dont au moins un exemplaire devra être joué, complèteront.

Ceci fait, nous retournons le jeton vote, écartons les pions neutre et vient ensuite la sous-phase de consensus. Pour chaque domaine de vote, l’histoire qui a le plus de jetons les conservent, ceux qui sont sur les autres histoires sont défaussés. Chacun score ensuite 1 point pour les jetons devant son histoire et 2 points pour ses jetons encore présents sur les autres histoires.

Au bout de trois histoires, celui qui a le plus de points l’emporte. Et en cas d’égalité, c’est celui qui a le moins de pions Lenteur qui gagne

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Et ils se mirent minable et eurent beaucoup de condamnations…

Forcément, il est impossible de ne pas penser à Il était une fois, ou comme expliqué dernièrement par le Docteur Mops, Oui, Seigneur des Ténèbres lors de l’explication de Co-Mix. Pourtant, ici, tout est fait pour que la partie qui, pour certains, est la plus bloquante, la plus rébarbative, celle qui consiste à prendre la parole devant les autres et raconter une histoire, soit la plus aidée possible : Nombre d’illustrations en main, de toutes petites histoires où il n’est pas possible d’être interrompu, le style BD… et surtout, le fait que finalement, ce ne soit pas vraiment une histoire d’Histoires qui est en jeu, mais plutôt une histoire d’évaluation.

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Car, pour gagner, il ne s’agit pas vraiment de narrer efficacement, mais de voter dans le sens du groupe de joueurs, de bien sentir les majorités et se placer avec celles-ci. Et ce jeu dans le jeu fait aussi tout son intérêt. Alors nous n’allons pas vous en raconter, des histoires, pour vous convaincre, mais vous laisser en écouter. Et avec la TTTV, vous saurez si cette ambiance et l’amusement qui peut sortir de ces petites pastilles pittoresques racontées pourraient s’inviter à votre table de jeu.

Le reste… c’est une autre histoire !

► L’expli-partie pleine de rocambolesque

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Co-Mix
Un jeu de Lorenzo Silva
Illustré par Matteo Cremona
Publié par Edge Entertainment
3 à 10 joueurs
Non renseigné
Langue de la règle: Française
Durée: 45 minutes
Prix: 29,95 €


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