[Maniki]
Sortie presque en Catimini (à moins que ça ne soit Makinini), le dernier jeu de l’éditeur Suisse Game Works reste fidèle à son catalogue de jeux malins, astucieux mais accessibles au plus grand nombre. Les amateurs se réjouiront de revoir un jeu qu’on pourrait juger encore injustement peu célèbre : Crazy Circus de Dominique Ehrhard. Crazy Circus faisait parti des jeux recommandés au Jeu de l’Année 2003.
C’est en effet en 2002 que paraît pour la première fois ce jeu de logique chez Foxmind avec une autre édition l’année suivant chez Jumbo. Depuis, les animaux du cirque avaient un peu disparu de la circulation avant que le dompteur suisse ne les remette en piste.
La toile de tente a été entièrement refaite sous les pinceaux de François Bruel et le tissu a été économisé puisque cette nouvelle boîte est plus compacte que ces prédécesseurs. On y retrouve le formidable thermoformage de rangement à la Game Works où toutes les pièces du jeu viendront s’encastrer au millimètre.
Première surprise, et ce sera une déception pour les uns et une satisfaction pour d’autres : terminé les splendides figurines en bois de l’éléphant, le lion et l’ours polaire. Celles-ci sont ici remplacées par des silhouettes en bois épais, agrémentées d’illustrations à coller soi-même.
Figurines des précédentes éditions
Par contre, les podiums, autrefois figurés par un simple carton illustré, sont cette fois présents en vrai bois d’arbre coloré. Vous découvrirez tout cela rien qu’en soupesant la petite boîte.
Car Crazy Circus c’est du petit mais costaud. Côté règles, rien ne change et c’est tant mieux. Ces drôles d’animaux continuent toujours à s’empiler avec joie sous les ordres d’une équipe bruyante de dompteur que nous allons incarner.
Les bestioles partent d’une position indiquée par la pioche de la première carte. Puis on en piochera une deuxième pour connaître cette fois la position à atteindre.
Pour cela, il va falloir donner aux animaux les bons ordres dans le bon sens.
• Ni : l’animal le plus bas sur le podium rouge monte sur le haut de la pile
• Ki : l’animal le plus haut sur le podium rouge saute en haut de la pile bleue
• So : les deux animaux en haut des 2 piles échangent leur place
• Lo : l’animal le plus haut sur le podium bleu saute en haut de la pile rouge
• Ma: l’animal le plus bas sur le podium bleu monte sur le haut de la pile
Dans l’exemple figuré ici nous pourrions croire que tout est déjà en place mais regardez bien. En fait les animaux paraissent dans le bon ordre mais ils ne sont pas sur les bons podiums. Il va donc falloir les réarranger et ce déplacement en miroir n’est pas le plus simple du jeu.
Avec l’ordre MA, l’ours grimpe sur le dos de l’Éléphant sur le podium bleu.
SO ! Le Lion (rouge) et l’ours (bleu) échangent de place
MA ! L’Éléphant (bleu) grimpe sur le Lion (bleu)
LO ! L’éléphant (bleu) saute sur le dos de l’Ours (rouge)
Normalement c’est bon… Vous avez mieux ?
On peut jouer à Crazy Circus à autant de joueurs qu’on le souhaite. L’objectif est d’être la première ou le premier à trouver la bonne suite d’ordre pour arriver dans la position demandée. Parfois un seul ordre suffit. Parfois, il en faudra 4 ou 5.
Attention ! Dès qu’un ordre est lancé oralement par un joueur, il est pris en compte. Si cet ordre est erroné, le joueur perd le droit de parler pour la manche en cours, laissant ainsi plus de chance aux autres.
Crazy Circus est un casse-tête qui se joue à plusieurs. On peut entrer ou sortir de la partie quand on le souhaite sans gêner le jeu. Certains enfants y deviennent rapidement redoutables.
Si le jeu est indiqué à partir de 8 ans, les enfants dès 6 ans pourront s’y essayer. Bien entendu vous laisserez de côté la compétition basée sur la rapidité avec les petits bouts.
Le jeu est dores et déjà disponible en magasin spécialisés. Les règles sont multilingues.
Crazy Circus
Un jeu de Dominique Ehrhard
Illustré par Dominique Ehrhard
Publié par Gameworks
A partir de 2 joueurs
A partir de 8 ans
Langue des règles: Française, Allemande, Anglaise
Durée: 15 minutes
Prix: 25,00 €
Disponible dès maintenant de coucou la voilà