[Flooping]
L’été est passé, mais pour autant les mouches sont toujours là et maintenant elles sont armées en plus ! A bord de leurs petits avions elles vont prendre le ciel pour leur terrain de jeu, faisant des loopings pour atteindre leurs objectifs ! Apprêtez-vous à enfiler les bagues et à foncer dans le tas !
Objectif looping !
Chaque joueur enfile une bague et reçoit une carte de départ avec une figure identique pour tous. On mélange les cartes, que l’on pose au centre de la table face Atterrissage, puis on en tire 8 que l’on étale autour. Le premier joueur, pose son index avec sa mouche sur son menton et cache ses yeux avec son autre main, il est fin prêt. Puis il effectue la figure qui se trouve sur sa carte pour enfin faire atterrir son index sur l’une des cartes, en tentant de viser une zone la plus intéressante qui soit. S’il y est parvenu, il remporte la carte, tournée dans le sens du nombre de points gagnés avec cette carte, selon la zone atteinte, ce qui aura pour effet de changer sa prochaine figure à effectuer. On remplace alors la carte. S’il a échoué la carte Atterrissage reste en place, et il fera la même figure. On passe au joueur suivant, qui fera la même chose. La partie se poursuivant ainsi jusqu’à que l’un des joueurs remporte 15 points, gagnant la partie.
Petits avions et bagues
Le matériel est vraiment sympa avec ces bagues à enfiler, surmontées de petites mouches aviatrices. C’est rigolo et ça attire tout de suite l’œil (et le doigt). Les enfants adorent ! Les cartes quant à elles sont classiques, assez fines, graphiquement ça reste classique dans la lignée de la direction artistique des autres jeux Blue Orange. Par contre, c’est dommage le coup de la règle pliée pour faire apparaître la mouche dans le petit cadre. Une édition bien sympathique.
Acrobaties aériennes
On enfile les bagues, chauds comme la braise, s’amusant à faire virevolter sa mouche. C’est rigolo. Et hop la partie commence ! Et là mini douche froide, le jeu se joue au tour par tout. Argh, ça retire pas mal d’immersion compétitive, on s’amuse à cacher ses yeux et à tenter un looping devant les autres joueurs, mais ça manque de dynamisme. On a juste à regarder et à attendre de voir si le joueur parvient à faire sa figure et à atteindre la cible, pas de précipitation, de rires, juste de l’adresse à l’aveugle. Avec moi ça n’a pas pris et les autres joueurs autour de la table non plus, et passé les premières minutes de découverte sympa, on s’ennuie. Nous avons tenté le jeu en simultanée, en essayant de bien faire les loopings, tout en essayant de ne pas viser la même carte sous peine d’élimination (quantité à modifier selon le nombre de joueurs), et tout de suite le jeu passe mieux ! Certes, c’est du hack sauvage, mais ça rend le jeu plus fun !
Flooping se joue à partir de 6 ans, je suis parfaitement d’accord avec la boite, pour des parties de 15 minutes avec 2 à 4 joueurs. Au niveau du public, le jeu s’adresse plus aux enfants et conviendra parfaitement à un public novice. Le thème ressort très bien grâce au matériel, et la durée de vie dépendra en grande partie de votre attirance pour celui-ci, car au fond il ne se renouvèle pas énormément.
Tapette a mouches
Le principe de base est vraiment sympa et il est bien appuyé par un matériel immersif et original. Mais voilà Flooping souffre d’un gros défaut : son manque de dynamisme, dû à un jeu qui se joue au tour par tout et non en simultanée. Un choix rarement fait dans un party-game et qui ici fait souffrir le jeu d’une certaine lenteur et d’un manque de dynamisme malgré des petits avions bien sympa. Les enfants trouveront ça sympa, mais malheureusement ils n’enchaîneront pas les parties pour autant, il n’y a pas assez de « chariages » entre les joueurs, de compétition, pour les attirer et nous avec, sur la longueur. Un jeu sympa, mais qui à mes yeux rate son objectif en s’émancipant d’une mécanique courante dans les party-game : la simultanéité, une catégorie déjà très fournie, où Blue Orange a d’ailleurs plusieurs très bons titres et où il est difficile de faire son trou. Flooping rate le coche à pas grand-chose. À tester pour se faire son propre avis.