Critique de Quetzal

[Quetzal]




Si vous vous êtes toujours sentis l’âme d’un explorateur, mais que malheureusement vous êtes allergiques à la moindre piqûre d’insectes, Quetzal pourrait bien réaliser vos rêves d’aventures exotiques. Encore faudra-t-il que vous soyez à la hauteur de la cité des oiseaux sacrés …



Temple et ruines



On place le plateau au centre, on mélange les cartes pour en tirer 14 à mettre sur tous les emplacements. On mélange ensuite les tuiles Amélioration, et on en tire 3 face visible. Le jeton Avion est posé sur la dernière case de la piste de tours. Chaque joueur reçoit un certain nombre de pièces selon sa place dans le tour, et prend un nombre de meeples de la même couleur selon la quantité de joueurs. La partie peut commencer. Une partie se joue en 5 manches, chacune étant décomposée en 4 phases. La première consiste à lancer les meeples afin de déterminer les actions que vous pourrez faire. Ensuite on place les meeples, en commençant par le 1er joueur, en plaçant 1 meeple sur un lieu, certains lieux peuvent accueillir des aventuriers, d’autres des archéologues. Ensuite, on active chaque lieu selon leur numéro et enfin, on prépare le tour suivant en avançant le compte-tour d’une case, et remplissant les cases vides. Une fois ces 5 manches réalisées, c’est le joueur avec le plus de points qui l’emporte.



Meeples party



On commence par un grand plateau plié, accompagné par des tuiles, beaucoup de jetons, des cartes et des meeples décorés. Il y a de quoi faire ! Graphiquement, c’est coloré, ça suit les critères visuels de notre époque, c’est très propre. Rien à redire. Une jolie édition qui vient appuyer l’expérience de jeu, sans en être le point central.



Liberté et enchères



Quetzal propose un subtil mélange de pose d’ouvriers, d’enchère et de collection, le tout servit par des règles simples à retenir. Sans oublier le lancer de meeples, une discipline originale, qui fait sortir le jeu du lot. Cela ajoute aussi un peu de hasard bienvenu, qui ne gâche pas les parties pour autant, surtout que les enchères permettent aussi de gérer son envie de se positionner au non sur certains lieux. Il faudra donc savoir s’adapter au tirage et aux emplacements disponibles, selon le tirage des cartes. Bien entendu, il faudra parvenir à obtenir ou à subtiliser les meilleures pièces afin de maximiser son score, tout en gérant ses meeples et ses pièces. Les interactions sont nombreuses et les coups bas aussi, l’ambiance rageuse sera au rendez-vous autour de la table. Vous pourrez d’ailleurs vous y adonner de 2 à 5 joueurs, et préférez-lui la configuration médiane afin de ménager les interactions et le temps de jeu, comptez 15 minutes par joueur, sans que le chaos ne soit trop présent. À partir de 10 ans, pour un jeu assez familial, car accessible et surtout est bien pensé et très bien fichu. Quetzal est un jeu qui tourne bien et cela se voit ! Le thème vient appuyer les mécaniques, et apporte une cohérence à l’ensemble, quant à la durée de vie, il n’y a pas à s’inquiéter comme je le disais un peu plus haut.



Lancers de meeples



Quetzal est un jeu très sympathique, proposant un mélange de mécaniques qui ont fait leurs preuves qui sont aussi utilisées de manière efficace ici. Un jeu familial prenant, bien pensé et que l’on pourra ressortir sans mal, la durée de vie étant très bonne grâce à ces nombreux aspects bien gérés. Un jeu à offrir ou à s’offrir si vous aimez la pose d’ouvriers, mais aussi si vous aimez les maltraiter et que vous avez toujours rêver d’en lancer !

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