[Lost Cities : Le Jeu De Plateau]
Après le jeu pour 2 joueurs, le jeu à 4, mais d’enchères cette fois-ci, voici le jeu de plateau. Lost Cities n’en fini pas de faire des petits en devenant une licence prolifique. Mais au fond de quoi il retourne avec cette version plateau …
Et ce plateau alors il sert à quoi ?
On place le plateau, on mélange les cartes et on en distribue 8 à chaque joueur qui s’empare en plus de ses pions. Puis on mélange les tuiles face cachée, avant de les retourner sur leurs emplacements. A son tour le joueur pourra jouer une carte de sa main afin de commencer une expédition en avançant son pion sur le parcours concerné, ou pour faire avancer son pion en jouant une carte supérieure à celle(s) déjà jouée(s) sur cette expédition. Il pourra aussi se défaire d’une carte sur les autres de la même couleur déjà défaussées. Dans tous les cas, il piochera ensuite une carte depuis la pioche ou la défausse. Si le joueur tombe sur une case Événement, il lui suffit d’appliquer l’effet associé. Une manche se terminant dès que 5 pions ont franchi les ponts situés sur chaque expédition, pas forcément sur chacune d’entre elles, ou si la dernière carte de la pioche est piochée. On procède alors au décompte, chacun recevant le nombre de points pour chaque emplacement où se situent ses meeples sur les expéditions. Le chef d’expédition, le pion le plus gros, double les points qu’ils soient positifs ou non (c’est un peu le pari du jeu). Les tuiles artefacts sont rendues et remplacées par un jeton marron, puis tous les meeples reviennent au centre. On procède alors au même placement, et la partie reprend. Celle-ci prenant fin au bout de 3 manches, où on compte en plus les artefacts. Le joueur avec le plus de points l’emporte. Il sera possible de jouer une seule manche pour des parties plus courtes, et une variante est proposée.
Oh des pions en bois !
Un très grand plateau, élément principal du jeu que l’on retrouve dans le nom et qui n’est pas usurpé, est accompagné de cartes bien sûr, mais aussi de nombreux jetons et de meeples en bois, tout ceci tenant dans une grande boite. Visuellement, le jeu reprend les codes des deux autres titres, c’est classique mais bien fichu. Je n’ai pas grand-chose à ajouter, l’édition est classique mais bonne.
On part à l’aventure
Tout comme pour la version Les rivaux vous pourrez jouer jusqu’à 4 joueurs, à partir de 10 ans, ce qui me semble correct car le jeu reste assez simple. Par contre les parties seront un peu plus longues qu’à l’accoutumée en avoisinant les 40 minutes, ce qui n’est pas grave pour un jeu de plateau, qui conviendra aussi bien pour un public familial qu’entre amis. La version plateau est vraiment très proche de la version à 2 joueurs si ce n’est que l’on peut y jouer à 4 joueurs et que des artefacts viennent s’ajouter. On retrouve l’essence du jeu, même si la manière de jouer, plus sur la longueur, permettra de mieux contrôler le jeu des autres, apportant alors une approche un peu différente. Les choix cornéliens étant toujours de la partie ! Donc si vous aimez le jeu à 2, la version plateau ne devrait pas vous dépayser, et même vous intéresser si vous désirez y jouer avec plus de joueurs. Le thème quant à lui ne transparaît pas plus que dans les autres titres de la licence, mais reste un joli ajout visuel malgré tout. Enfin, la durée de vie ne sera pas mauvaise, car il y a du hasard avec les pioches et les choix des joueurs.
Une variante géante ?
Lost Cities le jeu de plateau est une bonne adaptation jusqu’à 4 joueurs du jeu de base. Il parvient à conserver l’essence de celui-ci tout en apportant quelques nouveautés et une tension bienvenue. J’ai d’ailleurs une préférence pour cette version face aux rivaux, qui introduisait une phase d’enchère qui fonctionnait, mais qui s’éloignait plus de l’idée de départ. C’est donc un jeu familial sympathique, qui ne révolutionne pas le genre, mais cela ne l’empêche pas de proposer une expérience de jeu plaisante et rassurante quand on connaît déjà la version Duel. Une future valeur sûre ?