Cartecassonne arrive fin novembre
Plutôt que de se laisser prendre par le rythme de folie imposé par les sorties d’Essen, voyons un peu plus loin avec “Cartecassonne”, une sortie de fin novembre. Pour sa version française, parce que la version allemande arrive pour Essen ! Flûte, mince ! On n’y échappera pas.
Comme pour tous les grands classiques, “Carcassonne” n’échappe pas à sa version cartes. Il n’y aura pas trop de dépaysement pour les amateurs du Spiel des Jahres 2001 car de nombreux éléments se retrouvent ici. Il y a toujours des Partisans qu’il va falloir placer sur les villes, les champs, les routes ou les abbayes. A son tour, il est possible de poser une nouvelle carte sur la table ou son pion partisan. Eh oui! Il n’y en a plus qu’un à disposition mais d’une manche à l’autre, il peut changer de fonction. Ces quelques points de convergence passés, il reste un jeu neuf, très différent dans sa mécanique puisque, désormais, il faut choisir de poser une carte ou le partisan, pas les deux. Ce choix est le cœur du jeu : prendre ou poser une série plus forte qui sera peut-être prise avant que le tour ne revienne…
Plus précisément, il existe quatre couleurs de cartes représentant les cartes de ville, d’abbaye, etc. Dans chaque couleur, il existe trois types de cartes, Personnage, Bâtiment et Animaux, chacun avec un système de décompte particulier. A son tour, un joueur peut placer une carte. Dans ce cas, il doit la jouer dans la bonne rangée. Sauf sa première carte de la manche, où il faut jouer sa carte face cachée, ce qui permet de jouer une carte ailleurs que dans sa rangée. Un peu de bluff ne fait jamais de mal. Plutôt que de placer une carte, le joueur peut placer son partisan afin de revendiquer les cartes jouées auparavant. Plus il est joué tard, plus il peut rapporter.
Une manche s’achève lorsque les joueurs ont placé toutes leur main de cartes et qu’ils ont placé leur partisan. Un décompte a alors lieu. Les personnages rapportent la somme de leur valeur multiplié par leur nombre. Les animaux, par type, marquent des points selon une progression géométrique. Les bâtiments doivent être regroupés en séries et ne rapportent qu’en fin de partie. Les cartes face cachée peuvent rapporter des points immédiatement ou être incorporées à une série, au choix. Le nombre de manches dépend du nombre de joueurs, par exemple, six manches à quatre joueurs.
Il faut donc gérer ses cartes sur la partie, penser aux cartes qui scorent sur une manche (personnages), celles qui le font tout au long de la partie (les animaux) ou seulement à la fin (bâtiments). Les cartes face cachée amènent un soupçon de bluff et de surprise. bref, il y a tout ce qu’il faut pour passer un bon moment que ce soit entre joueurs-joueurs ou entre joueurs plus occasionnels.
“Cartecassonne”
un jeu de Klaus-Jürgen Wrede et Karl-Heinz Schmiel
pour 2 à 4 joueurs
édité en français par Filosofia
prix conseillé : 25€
disponible fin novembre