Allez aujourd’hui je vous emmène en promenade en Norvège et puis ensuite retour en québefrancobénélux.
Tout le monde connaît déjà les images de la fabuleuse campagne norvégienne mais la Norvège ce sont aussi de charmantes petites villes et la promenade de ce jour sera résolument urbaine.
Doodle City a été publié en 2014 en Norvège donc. Il est signé Eilif Svensson et Kristian R. A. Østby et illustré par Gjermund Bohne. Vous allez me dire qu’avec la riche production francophone, qu’elle est donc cette idée saugrenue d’aller encore dénicher un jeu norvégien que les O barré c’est classe mais on n’y comprend pas grand chose ? Je vous décris le jeu et je vous explique ensuite la raison car il y en a une.
Une partie commencera par la découverte d’un bloc de feuillets représentant une grille avec des éléments urbains : Hôtels, Magasins, Maisons, Arbres, Taxis. Tout le monde reçoit la même grille de jeu qui va donc se jouer en duplicate ou presque. Tout le monde possède les mêmes infos de départs, libre à chacun de les agencer au mieux de son côté.
Comme vous le constatez, il ne sera pas ici de construction puisque tout est déjà fait mais de routes. Nous sommes en charge de la circulation de la ville et c’est en optimisant les rues que nous marqueront des points et si possible plus que les copains pour remporter la victoire.
On découvre ensuite des dés. Oui ! Doodle City est un jeu de dé. Nos amis optimiseurs de gestion de Kubenbois seront priés de quitter la salle silencieusement pour que les amateurs de rangement de chaos soient plus à leurs aises. Merci de votre compréhension
Le premier joueur va lancer le dé spécial bleu. Ce dé va nous indiquer dans quelle colonne débutera notre premier tronçon de rue. Il lance ensuite le reste des dés. Chaque joueur va alors pouvoir choisir un dé correspondant cette fois à la ligne qui l’intéresse. Nous avons donc par ce procédé un semi choix de case.
Comme notre ville préférée fait 5 cases sur 5, les plus attentifs se demandent déjà se qui se passe quand on tire un 6. C’est un joker. Avec un 6 nous pouvons choisir la colonne de notre choix si c’est le dé bleu et la ligne de notre choix si nous avons choisi un dé 6 blanc.
Il ne reste plus qu’à tracer au crayon une route reliant deux côtés de cette case. On peut aller tout droit ou faire un virage pour se diriger vers un côté.
Pourquoi donc aller plutôt par ici que par là ? Pour marquer des points forcément.
- Une case Maison ne permet pas de tracer une route mais de cocher une case. C’est une maison de plus.
- En passant dans une case Magasin, on cochera la case de score qui correspond au nombre de Maisons présentent sur cette route. Si on y repasse, on coche la case nécessaire, si c’est toujours la même, on coche la valeur inférieure.
- En passant par un Hôtel, on notera un score également mais cette fois correspondant à la longueur de la route utilisée.
- Il existe également des bonus. Le premier joueur à atteindre 3, 5, 7 ou 10 points de Magasins marque un bonus correspondant. Les autres rien !
Il peut parfois arriver que l’on soit obligé de prendre un dé qui ne nous arrange pas du tout. Si on ne peut rien faire avec une case désignée (plus de maisons, routes déjà faites) alors il faut cocher un Arbre. C’est bien ? Oui. Enfin non… Nous allons voir ça avec le score final. On peut également choisir de ne rien faire avec son dé mais dans ce cas aussi on doit cocher un Arbre.
La partie prend fin dès que :
- Un joueur atteint 15 points d’Hôtel
- Un joueur atteint 10 points de Magasin + 10 points de bonus
- Un joueur coche son dernier arbre
Il est alors temps de passer aux comptes.
- On compte ses coches Hôtels, Magasins et bonus liés.
- On gagne 4 points par Taxi relié à un autre Taxi
- Le joueur avec le moins d’Arbres coché marque 4 points, celui qui en a coché le plus en perd 4.
Voilà donc un jeu d’optimisation où chacun va tenter d’optimiser au mieux ses rues pour marquer des points en tentant ceci plutôt que cela tout en étant près à changer son fusil d’épaule en cas de besoin.
Le choix du dé est bien entendu assez décisif et ceci encore plus quand la partie avance mais le premier joueur change à chaque tour donc nous n’avons jamais la même place dans le tour.
Maintenant sachez que le jeu est trouvable dans certaines boutiques d’imports françaises mais que les règles ne sont pas en français de base. Apprenez donc que celles ci sont disponibles (onglet Ressources de la fiche de jeu).
Enfin et surtout, sachez que le jeu bénéficiera d’une version française dans le courant de l’été 2015 et que ce sera les éditions Bombyx qui s’en chargeront. Il rejoindra la délicieuse gamme des jeux en boîte métal et sera complètement redessinée à la belle mode de chez eux. Ils ont su s’imposer par la qualité de leurs précédents jeux.
Pour le moment nous ne connaissons pas le nom de l’illustratrice ou illustrateur. On s’interroge encore sur le fait de mettre un carnet de Ville comme dans la version originale ou un système de support effaçable.
Mais de tout cela nous aurons le temps d’en reparler.
Doodle City
Un jeu de Eilif Svensson, Kristian R. A. Østby
Illustré par Gjermund Bohne
Publié par Bombyx, Aporta Games
1 à 6 joueurs
8 à 99 ans
Langue des règles: Allemande, Anglaise, Norvégien
Durée: 30 minutes
Prix: 15,00 €, 15,00 €
Disponible en français à l’été 2015
Merci à Stéphane Athimon pour les règles françaises et avoir porté notre attention sur ce jeu.
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