[Byzanz][Herr der Ziegen][Poison][Tenakee][Ziegen Kriegen]
Les nouveautés dans le format des petits jeux de cartes
Ce sont quatre nouveautés que va proposer Amigo dans les jours à venir. Des jeux de cartes au format classique de cet éditeur. Parmi eux, des noms célèbres comme Reiner Knizia, décidément partout cette année, Günter Burkhardt ou Emanuele Ornella.
“Poison” du bon docteur Knizia repose sur un principe simple : ne pas dépasser un total de 13 points sous peine de ramasser des cartes et donc, probablement, des points négatifs. Les joueurs, à tour de rôle doivent poser une de leurs cartes sur une des trois piles, les chaudrons. S’ils dépassent le seuil fatidique de 13, ils ramassent les cartes de la pile. A la fin de la manche, les cartes valent 1 ou 2 points négatifs. A moins, c’est la subtilité, d’avoir la majorité dans une couleur de cartes auquel cas, elles ne valent rien. Le vainqueur est déterminé après plusieurs manches. Le jeu a déjà été édité par Playroom aux États-Unis en 2005 sous le même nom.
“Herr des Ziegen” est signé Günter Burkhardt. et fait suite, thématiquement du moins, à “Ziegen Kriegen”, sorti l’an dernier. Ici, les joueurs vont devoir ramasser des cartes placées en un carré de 6x6 au centre de la table. Il existe de nombreux types de chèvres, avec pour chacun, cinq caprinés d’une valeur de 1 à 5. L’objectif est de ramasser des cartes d’une même famille afin d’obtenir des majorités et devenir ainsi propriétaire des animaux restants. Il est aussi possible de jouer le chien qui permet de ramener des animaux près de son étable et, ainsi, marquer plus de points.
“Byzanz” est un jeu d’enchères d’Emanuele Ornella. Les joueurs se battent pour acquérir des lots de marchandises. Le vainqueur d’une enchère paie également en marchandises, paiement qu’il effectue en déposant ses cartes au marché de Byzance. Il y place également une carte du lot qu’il vient d’acquérir. Une fois que tous les joueurs ont obtenu un lot, ils récupèrent, chacun leur tour, les marchandises placées au marché. A tout moment, ils peuvent vendre un lot de trois cartes d’une même marchandise qui leur rapporte des points de victoire.
Enfin, reste “Tenakee” de Michael Feldkötter où il va falloir construire les plus hauts totems indiens. En début de partie, chaque joueur dispose de 21 cartes dont 14 cartes Totem, 3 Têtes, 2 guerriers et 2 squaws. Au début de chacune des sept manches que dure une partie, il va choisir trois de ses cartes. Chacun son tour, les joueurs placent une carte sur un des trois emplacements de totem. Les cartes Totem rapportent des points en fin de partie ; les cartes Têtes permettent d’en finir un et de marquer des points ; les guerriers ne rapportent pas de point mais obligent à placer immédiatement au-dessus une squaw ; ces dernières finissent ausi un totem.
Il faut donc choisir intelligemment ses trois cartes pour la manche en essayant de deviner les intentions des autres joueurs. Les guerriers servent à bloquer les autres, les têtes sont indispensables mais il ne faudrait pas les jouer pour un gain minime. Quant aux squaws, s’il n’y a pas de guerrier…
En fonction de leur intérêt, Gigamic choisira peut-être d’en traduire certains en français. En attendant, il distribuera déjà les versions allemandes.
“Poison”
un jeu de Reiner Knizia
pour 3 à 6 joueurs
édité par Amigo
distribué par Gigamic
“Herr des Ziegen”
un jeu de Günter Burkhardt
pour 2 à 5 joueurs
édité par Amigo
distribué par Gigamic
“Byzanz”
un jeu de Emanuele Ornella
pour 3 à 6 joueurs
édité par Amigo
distribué par Gigamic
“Tenakee”
un jeu de Michael Feldkötter
pour 3 à 5 joueurs
édité par Amigo
distribué par Gigamic