[Huit minutes pour un empire][Melee]
Si je vous dis que dans le choco, tout est bon ? ou Kung Fury chevauchant un T-Rex ? Pour la souris, vous êtes plutôt figurines et le projet Fury sur Kickstarter vous parle ? Terminons donc avec Clash of Clan pour le chevaucheur de cochon ou Confrontation pour les chevaucheurs de sanglier !
Pourquoi donc cette liste improbable ? vous demandez-vous en même temps qu’une suspicion sur la santé mentale du rédacteur… et bien tout simplement pour vous parler des quatre chevaliers d’Epix qui est sorti très récemment chez Ferti.
Epix ? comme pixel ?
Comme vous l’expliquait le Docteur Mops dans cette dernière niouze, Epix est la version remasterisée de Melee, le jeu de Rikki Tahta. Il revient donc pixellisé par la magie de Naïade, son illustrateur.
À vous donc la joie des conquêtes des provinces voisines, voir même, si vous souhaitez la tenter frappe éclair, l’invasion d’un château adverse. Pour tout cela, il vous faudra de l’or!
Le jeu est très simple, puisqu’au tour des 4 saisons que dure une partie, vous passerez par 5 phases rapides, précédé d’une enchère pour une carte Capacité Spéciale par joueur si vous jouez avec la variante avancée.
Une fois le premier joueur déterminé par une enchère à poing fermé, vous choisirez une de vos trois cartes Action. Le recrutement vous permet de placer de nouvelles unités sur le plateau après les avoir payé en sachant que deux unités identiques ne peuvent être sur la même province. La Taxe vous permet de récupérer trois Or et enfin, Déplacement & Attaque vous offre l’opportunité, dans l’ordre de votre choix, de déplacer des unités vers des Provinces vides ou amies et d’attaquer des Provinces adjacentes avec des adversaires.
L’attaquant prend alors une certaine somme d’Or dans sa main, cachée et le défenseur tente de deviner, en une proposition, la somme. S’il devine bien, l’attaque échoue, l’or est perdu et l’unité attaquante éliminée. Sinon, l’attaque réussie, l’or est perdu et une unité en défense est éliminé. L’attaquant décide alors de continuer ou non son attaque.
Epix ? comme épique ?
Le Soldat, l’unité de base, est ciblé en premier lors des combats. Il ne se déplace que d’une province et ne peux alors attaquer de suite. Par contre, un soldat en défense sur la montagne centrale a deux chances pour deviner la somme d’or miser lors d’une attaque.
Le Camp ne se déplace pas, ne peut que défendre une province, en dernier lieu, mais rapporte de l’or à son propriétaire. Par contre si la province est envahi, le camp change juste de couleur.
La Catapulte ne se déplace pas non plus mais lors d’une attaque réussie de sa part, elle élimine toutes les unités sur la province visée auquel cas, elle est défaussée. Depuis la montagne centrale, elle peut même attaquer à deux provinces de distance, soit directement les châteaux adverses. Une catapulte seule peut se retrouver convertie si une unité adverse s’y déplace.
Enfin, le Chevalier, mobile au possible, peut enchaîner les déplacements et les attaques tant qu’il passe à travers les provinces vides ou amies. Par contre, il coûte 6 or là où toutes les unités n’en coûte que 2 et ne peut pénétrer le Kilimandjora (relisez bien, vous pourriez l’avoir mal prononcé).
Reste ensuite les deux dernières phases : Revenus, à raison d’un or par Camp et un or par région de production et Changement de saison.
La dernière saison, l’hiver verra non pas une carte action appliquée mais deux pour ce dernier tour. Règle importante pour éviter les “faiseurs de roi” (faire gagner quelqu’un par ses actions qui n’est pas soi-même) : le dernier joueur lors du dernier tour ne joue pas ses actions s’il ne peut pas gagner.
Si personne n’a envahit un château adverse, c’est celui qui occupe le plus de province qui l’emporte et le plus riche en cas d’égalité.
Epix ? et puis ?
Le trailer, très retro gaming, donne immédiatement envie de re-brancher sa NES pour une partie de Zelda ou de Final Fantasy… en faisant une partie d’Epix en passant, bien sûr ! Les illustrations de Naïade apporte une touche 16-bits à un jeu où le minimal game design ne doit pas cacher, un peu comme dans 8 minutes pour un Empire, que le jeu n’est ni simpliste, ni court. Que ce soit donc en “filler” entre deux parties d’importances, pour attendre le dernier joueur ou encore en mode “on s’en refait une et cette fois je vais t’avoir”, après Complot, jetez-vous dans la mêlée !
Epix
Un jeu de Rikki Tahta
Illustré par Naïade
Publié par Ferti
2 à 4 joueurs
A partir de 12 ans
Langue de la règle: Française
Durée: 25 minutes
Prix: 26,90 €