Un combat de magiciens en combo
Ils aiment la collaboration chez Hazgaard. Pas dans leurs jeux, non mais dans le travail. Alors qu’ils œuvrent déjà avec Matagot sur “Takenoko” d’Antoine Bauza, ils sont aussi main dans la main avec Dust Games sur “Hocus Pocus”, un jeu de cartes à sortir au printemps. C’est d’ailleurs plutôt la présence de Dust Games qui est surprenante dans ce projet. Paolo Parente et consorts nous avaient habitués à des thèmes bien plus virils jusque là qu’un combat entre magiciens.
C’est pourtant bien ce thème que propose “Hocus Pocus” signé Elliot Hogg : un duel, voire une bataille générale, entre magots pour le contrôle de gemmes magiques. Pour mettre une bonne pâtée aux collègues adeptes de la baguette magique, les joueurs vont disposer de cartes, trois posées face visible et les autres dans leur main. Ainsi, les autres sorciers connaissent en partie le jeu adverse tout au long de la partie.
Les 75 cartes sont de deux sortes : les cartes Hocus et les cartes… Pocus, bravo jeune Merlin, il y en a un qui suit. Les cartes Hocus sont celles des sorts. Elles sont rouges et puissantes. Inspiration permet de piocher deux cartes, Malédiction oblige un adversaire à se défausser de cartes, la boule de cristal permet de regarder les quatre prochaines cartes de la pioche, le sacrifice force un joueur à remettre des gemmes au centre, Sortilège permet de prendre des gemmes, etc. Tout est fait pour ennuyer son prochain.
Les cartes Pocus sont moins nombreuses dans le jeu (25 contre 50), elles sont jaunes et moins puissantes. En fait, elles ne peuvent être jouées seules mais viennent en combinaison avec une carte Hocus déjà jouée. Elles permettent de modifier les sorts, de les anéantir ou de les renforcer. L’amulette annule un mauvais sort jeté contre soi, la baguette magique multiplie par 2 les effets, le chat noir détruit les autres cartes Pocus jouées, etc. En tout, il existe neuf cartes Hocus différentes et huit cartes Pocus. Toutes sont en nombre variables, de deux à quinze selon leur puissance.
A son tour, un joueur doit donc poser une carte Hocus. S’il le fait, il est alors possible à tous de poser dessus des cartes Pocus. Il peut jouer tant qu’il a des cartes et une fois qu’il a fini, soit il pioche deux cartes soit il prend une gemme dans la réserve. La partie s’arrête dès que la dernière gemme a été prise. Celui qui en possède alors le plus, devient le Maître-sorcier, transforme tous ses adversaires en porcelet et crie victoire.
Cela donne un air de jeu de cartes à collectionner au jeu avec les effets proposés et les inévitables combos qu’il sera possible de réaliser.
“Hocus Pocus” sera disponible en avril prochain au prix de 19.90€. Le format sera celui, par exemple, de “Jaïpur”. Il sera en démonstration au festival de Cannes en mars prochain.
> Quelques cartes du jeu en plus grand
“Hocus Pocus”
un jeu de Elliot Hogg
pour 2 à 6 joueurs
à partir de 8 ans
édité par Hazgaard Editions et Dust Games
disponible au printemps
prix conseillé : 20€