Il faut assassiner l'Empereur

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Il faut assassiner l'Empereur

Si Tric Trac a déjà proposé un aperçu quasi exhaustif des nouveautés francophones du salon d’Essen, il est impossible de -ne serait-ce que- survoler l’ensemble des nouveautés qui vont être présentées par les éditeurs du monde entier. Les gros, ceux qui ont pignon sur rue, pas de problème, tout le monde les suivra. Restent les petits, ceux qui auront du mal à trouver de la visibilité. Parmi ceux-là, un premier jeu d’un Italien, PostScriptum, “Caligula”. Un jeu dont on a envie de parler un peu quand on a été fan de “Kremlin” et de “Junta”, il y a bien longtemps.

Retour dans l’empire romain, à une époque plein de complots et d’assassinats. Le tout dans un simple jeu de cartes même s’il y a des pions en plus. Et de l’assassinat, il va y en avoir, car c’est la principale source de points de victoire pour les joueurs et être le chef d’un complot confère même quelques avantages.

Le tour de jeu se déroule en deux temps. Au cours du premier, il faut placer ses pions d’influence (les pions SPQR allant de -1 à 4) sur dix cartes, chacune apportant un avantage spécifique. Certaines permettent de piocher des cartes, d’autres de gagner des pions SPQR plus puissants, etc. En tout, il existe une quinzaine d’effets différents. C’est une fois tous les pions placés qu’on résout les effets, carte après carte, selon un ordre plus ou moins aléatoire défini pour la partie. Lorsqu’il s’agit de vérifier une carte, on retourne les pions placés dessus pour vérifier le total de chaque joueur. En général, celui qui a joué le plus profite de l’effet de la carte. Certaines s’appliquent à tous ceux qui y ont joué un pion, même nul.

Très régulièrement dans le tour -six fois pour être précis-, les joueurs vont pouvoir fomenter un complot contre l’empereur en place. Et cela risque d’être parfois la foire d’empoigne car, un seul peut être tué par tour. Si un complot va à son terme, il ne peut donc aps y en avoir d’autre ce tour-ci. Chacun leur tour, les joueurs vont déclarer s’ils sont prêts à se lancer dans un conjuration, en jouant une carte “Coniura”. Il y a alors une phase d’enchères où il est possible de prendre la place de premier conjuré, de se placer du côté de la conjuration ou de l’empereur. Il va falloir ensuite jouer des cartes “Pugio” afin de réussir à tuer le souverain en place, celles de défenseurs contrebalançant celles des comploteurs.

Pour marquer des points de victoire, il faut avoir fait partie d’une conjuration victorieuse et aussi avoir misé sur le bon cheval. Chaque joueur dispose d’un jeton “Favor” qui permet de déterminer quel personnage il supporte. S’il est empereur, il offre des points de victoire à ses supporters, somme pouvant varier de 1 à 3, ce qui n’est pas négligeable.

En fonction des moments et des hommes en place, il pourra être intéressant de lancer une conjuration afin, en définitive, de soutenir l’empereur car celui-ci offre de nombreux points de victoire. Ceux qui ne le soutiennent pas -car le nombre de soutiens est limité- vont certainement chercher à accumuler plus de cartes de “Coniura” et “Pugio” afin de pouvoir le renverser de façon certaine. Tout en gardant la possibilité de retourner sa veste au dernier moment et de trahir le chef de la conjuration. Bref, ça sent bon le jeu de retors avec des coups de pute dedans !


> Le mini-site du jeu chez l’éditeur

> Les règles en français


“Caligula”
un jeu de Pierluca Zizzi
pour 2 à 5 joueurs
édité par PostScriptum
disponible à Essen

un jeu qui peut faire mal entre amis :-)

Cette news c'est un peu "Tout tout tout j'vous dirai tout sur le Zizzi" ( c'est 20.100 qui l'a dit!)

ca a l'air pas mal meme si la regle me parait un peu floue pour le moment..;je l'avais lue en détail en anglais et c'était pas mieux???je vais donc la lire intégralement en francais maintenant...