[Kemet]
Un anubis ? Ça peut être pratique…

Déjà touts petits Guillaume Montiage et Jacques Bariot n’étaient pas bien bien grands. Guillaume rêvait souvent de l’Égypte antique tandis que Jacques pas du tout alors il n’en parlait pas.
Devenu adulte, Guillaume proposa à Jacques de faire avec lui un jeu sur l’Égypte antique et comme il avait quand même suivit beaucoup de cours de karaté égyptien; Jacques fut très enthousiaste.
Comme Guillaume aimait bien l’Égypte antique, il proposa à Jacques de refaire un jeu sur l’Égypte antique. Comme entre temps, il avait pris des cours de Kung Fu égyptien, Jacques n’hésita pas une seconde. C’est d’abord sous les pseudonymes de VaatFehr et Tom Ankh qu’il proposèrent leur projet aux éditions Matagot. Ils exigèrent une grosse boîte. Très lourde. Avec plein d’images. Et des figurines ! Chez Matagot, ils ne connaissaient pas bien le jujitsu égyptien alors ils aimèrent très fort l’Égypte antique très vite.
C’est ainsi qu’après toutes ces années va paraître un nouveau jeu de taille XL chez Matagot sur l’Égypte antique.
“Kemet” nous entraîne dans l’Égypte antique, un thème formidable (l’Égypte antique bravo) et bien trouvé qui colle parfaitement qu’on aurait pas pu faire autrement tellement c’est parfait (moi non plus je ne connais pas bien l’aquariophilie égyptienne).
Dans une Égypte Antique fantasmée, les puissants dieux lancent leurs troupes dans des batailles titanesques pour asseoir leur puissance. Dans le désert ou aux pieds de temples gigantesques, ils utilisent leurs nombreux pouvoirs pour soutenir leurs troupes, contrôler des créatures mythologiques et accéder à la victoire.
Puissants, titanesque, gigantesque, pouvoir, victoire. Déjà, vu le poids de la boîte, nous ne sommes pas dans du party-game ou du jeu apéro. Place aux hommes et à la bagarre mais dans l’Égypte antique !
Le jeu oscille entre deux pôles : développement et bagarre. Vous allez pouvoir, si vous n’êtes pas du genre belliqueux ne faire que du développement mais vous allez perdre. Parce que voyez-vous, ici nous ne sommes pas là pour planter du maïs et faire des galettes. Nous sommes dans l’Égypte antique tu vois ?
Le jeu prendra place dans une alternance de jours et de nuits.
La nuit on se repose, on récupère de l’énergie pour prier, les dieux viennent vous visiter en vous laissant des cartes de visites pleines de pouvoirs, et on regarde qui se lève le plus tôt pour aller faire la guerre (premier joueur).
Le jour, on est tout fringuant, content de vivre dans l’Égypte antique, on utilise ses actions et ensuite on regarde qui est le plus fort de l’Égypte antique.
Les fameuses cartes divines qui vous sont accordées la nuit sont autant d’actions spéciales que vous userez quand vous le souhaitez.
Quand le soleil est levé vous allez pouvoir répartir vos cinq actions sur les cases de votre plateau individuel. Seulement voilà, il n’y a qu’une place par case et les trois premiers étages doivent posséder au moins un jeton.
Lâche moi les Bastets
Parmi les actions possible nous avons :
Prier pour avoir plus d’Ankhs
Faire évoluer une de ses pyramides. Une pyramide évoluée permettant de se téléporter comme dans Star Gate, d’acheter des tuiles pouvoirs de sa couleur et enfin de marquer 1 point de Victoire supplémentaire.
Vous pouvez ensuite acheter ses fameux pouvoirs pour peu que vous ayez une pyramide correspondante suffisante et assez d’Ankhs.
Vous pouvez également recruter des troupes.
Enfin, vous pouvez déplacer ces troupes et les amener au combat.
Ces fameux combats de l’Égypte antique se résolvent simplement; vous choisissez deux cartes Combats. L’une d’elle part à la défausse tout de suite. C’est un genre de prix d’entrée. L’autre est ensuite révélée. On peut y adjoindre des cartes Divines pour peu qu’on en paye le prix.
On passe ensuite à la résolution : on additionne; le nombre d’unités, la valeur d’attaque de la carte Combat, les bonus éventuels, la valeur de la créature spéciale si elle est présente et celles des cartes Divines jouées.
Celui qui a la plus grosse valeur remporte la bataille.
Cela implique forcément des pertes car n’oublions pas que nous sommes dans l’Égypte antique. Vous prenez la valeur d’attaque de votre adversaire, vous retranchez votre valeur de défense et vous avez le nombre d’unités perdues.
De plus si c’est l’attaquant qui gagne, il remporte 1 point de Victoire en plus. Ce n’est pas un jeu pacifique.
Et le but du jeu ?
Être le premier à atteindre 8 ou 10 points de victoire (suivant le temps que vous voulez y passer).
Les fameux points de victoire se répartissent en deux catégorie : les permanents et les non permanents. Ceux qui sont définitivement à vous et ceux qu’on peut vous piquer si vous ne faites pas gaffe.
On gagne des permanentes en allant chez la coiffeuse gagnant des combats (yaaaaa !), en trouvant une tuile pouvoir qui en donne (ho! Cool!), en contrôlant le Sphinx (du calme kiki!), en contrôlant deux temples (bon les filles vous avez bien gagné aujourd’hui ?), en sacrifiant deux unités au sanctuaire des dieux (À table !).
Pour les pouvoirs temporaires (mais qui permettent de gagner quand même) vous pouvez élever une pyramide de l’Égypte antique au rang 4 (vous pouvez aussi piquer celle d’un voisin) et en contrôlant des temples (c’est re-moi les filles !).
Comme vous le voyez, le Nil de l’Égypte antique n’est pas un long fleuve tranquille. D’autant qu’un adversaire que personne n’embête peut remporter une partie en 4 tours. Ici, il faut attaquer ou attaquer. De l’egyptanticotrash en quelque sorte…
“Kemet”
Un jeu de Guillaume Montiage et Jacques Bariot
Illustré par Émile Denis, Nicolas Fructus & Dimitri Bielak
Publié aux éditions du Matagot
Pour 2 à 5 amateurs d’Égypte antique d’au moins 13 ans
Public connaisseur
Durée estimée de partie : 60 min ou plus
Disponible en avant-première sur le salon d’Essen puis en novembre en boutiques dans les 59€