Il va encore falloir faire la queue …
Dans un époque où beaucoup tire le diable par la queue, c’est un démon d’un autre genre qui se propose de nous divertir avec quelques tractions nerveuses sur appendices caudales.
Et pas n’importe quelle queue les amis, la queue la plus célèbre de toute la prestigieuse histoire de la queue : celle du marsupilami !
Ce mammifère amphibie omnivore parleur est apparu pour la première fois en 1952 dans l’aventure de Spirou : “Spirou et les héritiers”. Une invention typiquement Franquiniesque qui avait à l’époque reprit la série du groom à houppette. Le marsu prend une préretraite en 1968, la faute à un employé de bureau gaffeur qui va lui prendre tout son temps. André Franquin, qui aimait avec raison sa bestiole lui réservait un destin particulier qu’il n’a pas eu le loisir de présider. C’étaient son compter sur tous les enfants qu’il avait laissé derrière lui et qui ont continué l’œuvre après sa mort. L’un des dernier est Alain Chabat avec un prochain film sur la bestiole.
Le Marsupilami dont je vous entretiens ce jour n’est pas une licence de ce prochain long métrage mais bien de la bande-dessinée.
C’est d’un autre animal que s’inspire la mécanique du jeu puisque nous sommes ici dans une nouvelle variante du traditionnel “Gare au Loup” parfois aussi nommé “Jeu de la Mouche”.
On y retrouve les ficelles qui sont ici les queues des figurines fournies en exclusivité dans cette petite boîte. Vous avez trois dés : un blanc, un noir, un jaune.
À chaque tour, un joueur lance les dés et la première chose à faire est d’identifier la face qui est à prendre en considération pour effectuer très vite l’action demandée.
Il faut d’abord regarder le dé blanc qui indique soit une action soit le dé noir soit le jaune.
S’il indique un autre dé, c’est celui-ci qu’il faut prendre en compte.
Parmi les actions vous avez :
- Cage : Le chasseur abat la cage sur le plateau de jeu, tentant d’attraper les marsupilamis. De leur côté, les joueurs tirent sur la queue de leur figurine pour la sauver. Chaque joueur attrapé doit donner un jeton nourriture au chasseur.
- Épuisette : Le chasseur attrape les marsupilamis qui se sont enfuis ! Il peut faire semblant d’abattre la cage. Les joueurs qui ont eu le mauvais réflexe de tirer sur la queue de leur figurine donnent un jeton nourriture au chasseur.
- Colère : C’est la même action que pour la cage, mais c’est le chasseur qui donne un jeton nourriture à tous les joueurs dont il n’a pas réussi à attraper le marsupilami !
- Piranhas : La cage est placée à l’envers au centre du plateau. Chaque joueur prend un jeton nourriture de la réserve et tente de le lancer, en cloche et en restant assis, dans la cage. S’il y parvient, le joueur met le jeton dans sa réserve.
- Houba Houba : Tous les joueurs doivent se lever, sauter sur place et crier Houba ! Le dernier joueur à respecter ces consignes donne un jeton à tous les autres joueurs.
Vous commencez la partie avec quelques pions de nourriture et celle-ci s’achèvera si l’un des joueurs atteint 15 ou si quelqu’un tombe à 0 et dans ce cas le joueur le mieux nourris remporte la partie.
Un principe déjà éprouvé depuis longtemps avec une lecture à rebondissement des dés mais c’est bien normal avec cet animal !
L’auteur ? Et bien nous savons juste que c’est un pseudo de quelqu’un qui bosse chez Asmodee, qui lit Dickens et qui n’est pas monsieur Croc. Et c’est tout.
Il est arrivé en boutiques avec un peu d’avance et donc… Il est là.
Une vidéo qui vous révèlera la véritable nature du Marsu. Merci de tenir les enfants éloignés ^^
“Chasse aux Marsupilamis !”
Un jeu de Ebenezer Dickens
Illustré par Franquin
Publié chez Asmodee sous licence Marsu
Pour 3 à 5 marsus d’au moins 7 ans
Durée moyenne estimée de partie : 20 min
Disponible là tout de suite dans les 15€