La relation Auteur - Editeur . Acte II (et je retiens 1)

Oh oui !!!

Concernant BGA il me semble qu’il y a un échange de bon procédé entre le propriétaire du site internet et l’éditeur.
Le premier gagne en audience en échange de jeux attractifs ou simplement dans le fait d’offrir du nouveau contenu.
Le second obtient une source importante de statistiques de jeu. Un jeu comme Race for the Galaxy, je crois, en a largement profité. Surtout des jeux qui, comme lui, ont une vie après la sortie de la boîte de base à travers des extensions. L’auteur et l’éditeur peuvent y observer des biais dans le jeu à grande échelle et tenter de les corriger. Ou simplement modifier les règles en favorisant d’autres stratégies que celles qui sont le plus répandues.

C’est différent des portages tablettes, j’imagine, puisqu’ici il n’y a pas abonnement mensuel auprès d’un site internet mais directement un achat à l’unité. En tout cas pour la partie marchande. Rien n’empêche par contre l’application de récolter anonymement des données et de les remonter à l’éditeur. Mais je connais moins le domaine.

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Je vais à Cannes dans quelques jours et j’ai des rendez-vous pour un prototype de jeu. Cette série d’article m’intéresse au plus haut point et a déjà répondu à beaucoup de questions que je me posais et beaucoup d’autres que je ne me posais pas. Merci beaucoup.

Il m’en reste malgré tout une : Une date butoir raisonnable c’est quoi pour vous ?

Au plaisir de se retrouver autour d’une table de jeu à Cannes.

La date butoir raisonnable n’est pas là pour mettre l’éditeur sous pression. Au minimum 6 mois, au plus 12 mois après la date de publication initialement indiquée me semble très raisonnable.
Genre: sortie prévue T2 2018 - date de récupération des droits si jeu non publié février 2019

Les adaptations numériques, quel que soit le support, ainsi que les droits associés mériteraient un article séparé. C’est un sujet vaste, avec plein de cas différents sur lequel j’ai moi-même évolué au fur du temps qui passe et de mes observations.

@ehanuise : oui mais je parlais d’autre chose, prévoir un article sur le % en cas d’opération commerciale.
Ce qui est différent de l’article sur les licences d’exploitation d’édition.

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et les droits d’adaptation cinématographiques ? il va falloir y penser !

vivement le film KINGDOMINO !

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On se voit a CAnnes??? si c’est votre premier jeu, évitez d’avoir votre table entre celle de Bruno C et Antoine B , vous allez vous sentir bien seul :wink:

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J’espère vous croiser à cannes, Bruno,
Pas sûr d’oser vous aborder , comme l’année mais bon ^^
Merci pour votre super article, nous sommes ici nombreux je pense à rêver de sortir un jeu.

Moi, ce qui m’intéresserai c’est un article sur vos prémisses d’idée,
Vous évoquez souvent votre cerveau qui tourne non stop, et vos méli mélo d’idée de divers projets qui clignote ou non au fil du jour, ou de la nuit. Si j’ai bien compris que le thème ( qui n’est pas qu’accessoire) n’est pas la priorité en début de processus de création, (ici vous en parlez sur Five tribes, et également sur la super vidéo de kanagawa avec Charles Chevallier) moi je m’interroge sur les mécaniques de vos jeux.
Y a t’il d’un coup un flash dans votre esprit d’un coup d’un seul, ou des fois vous posez vos devant une table avec un crayon avec zéro idée, et réfléchissant … “des dés”… “des cartes”? … un plateau individuel… .
Je sais que ce jour, ma question est caduc, car vous êtes studio en permanence sur une demi douzaine de projet mais bon…

Merci pour votre simplicité et gentillesse.
Tony

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Généralement, l’étincelle initiale, pour moi vient:

  • Soit d’une idée mécanique, en générale assez mathématique (c’était le cas pour Five Tribes, mais je peux citer aussi, pêle mêle, Drôles de zèbres-Kiwara, Okiya et bien d’autres

  • Soit d’une envie de thématique (je peux citer Sans Foi ni Loi, Senji, Trollland)

  • Soit de l’envie de jouer avec un type de matériel (Button up, Paparazzi, Kingdomino)

  • Soit encore directement d’une expérience ludique que j’ai envie de créer (LEs chevaliers de la table ronde)

Après , de toute façon, quelle que soit l’étincelle initiale, ensuite, le premier réel travail que je fais, avant même de fabriquer le moindre matériel de test, c’est de chercher une cohérence entre tout ces éléments

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Juste histoire de préciser la chose concernant le pourcentage basé non plus sur le CA de l’éditeur, mais sur le prix de vente public estimé. Certes, les ventes sur salon sont à l’avantage de l’éditeur mais demeurent très sporadiques. Par exemple, Asmodee et studios ne font pas de ventes directes sur les salons français et se reposent sur les boutiques. Par ailleurs, il y a avantage à l’auteur dans ce système basé sur le prix de vente public estimé : tout simplement, la rémunération de l’auteur échappe à nombreuses remises pratiquées entre les éditeurs/distributeurs et les boutiques. Le pourcentage de l’auteur étant indexé sur une base qui ne prend pas en compte le prix de vente à la boutique. De plus et contractuellement, s’il n’y a pas moyen de déterminer le prix de vente public estimé, le pourcentage sera basé sur la CA de l’éditeur (comme avant).

Tout dépend aussi du volume de travail en terme de développement et d’édition. En général, 24 mois est une date butoir raisonnable, surtout quand on a une petite structure d’édition, en terme de personnel.