Rien que cette notion d'amusement me semble intéressante à explorer. Effectivement je prends beaucoup de plaisir à jouer à des jeux (solo souvent)sur lesquels quiconque me regardera et regardera le jeu n'y verra aucune sensation d'amusement. Pourtant je me sens y jouer et j'aime ça.
Le simple développement d'une stratégie me procure du plaisir mais je n'arrive pas à dire que cela m'amuse ou me met en joie. oO ? Cela me satisfait ou me maintient en éveil intellectuel je dirais.
D'ailleurs je ne crois pas qu'en finissant ce genre de partie je dise que je me suis super bien amusé, mais plutôt que cela a été passionnant.
Parfois je m'éclate la poire aussi...un peu...je crois ...
En tout cas je m'en vais lire cet ouvrage bientôt. Merci.
Le dilemme du prisonnier explique tellement de choses (pollution,vendeurs de glace,pourquoi personne ne prends le bus...). La théorie des jeux s'intéresse aux interactions. Un jeu sans interaction n'est pas sujet de cette théorie.Mais tous les autres jeux de sociétés peuvent être analysé à la condition d'avoir un super cerveau car la théorie des jeux c'est très très très dur.
et le dilemme du prisonnier est super fréquent dans les jeux, notamment citadelles :)
Concernant l’interaction, il est vrai que la théorie concerne des sujets à N joueurs ou N>=2. Ne peut-on imaginer que la prise de décision n'est pas forcément lié à la présence d'un adversaire/partenaire mais aux difficultés proposées par les contraintes (règles) ? Dans certains des cas étudiés, un des joueurs est amené à choisir une stratégie mixte voire complètement aléatoire voire systématique. On pourrait donc substituer l'humain a une série de probabilités survenant comme le temps qu'il va faire par exemple. L'interaction existe entre humains mais aussi entre objets.
Je crois qu'il faut distinguer les contraintes en deux bouts,( une règle ça encadre pour mieux permettre): - le cas où l'objet règle est un ensemble de contraintes "fixes": dans ce cas on est dans le champ de l'optimisation sous contrainte(rationalité limité si on veut,hasard...). Un jeu sans interactions, il va exister ensuite un ensemble de solutions optimales (et non optimales).(ex: Rush hour...) Soit la règle est une simulation d'une autre action et la on est à nouveau dans la théorie des jeux car il y a interaction entre le joueur et le jeu. Par exemple les jeux coopératifs, le plateau simule à travers le hasard l'action d'un joueur invisible. Et des fois pour rendre le plateau plus "humain" les contraintes se durcissent en fonction des actions des joueurs.
OK, OK. J'invite à déjeuner quiconque a partixipé a ce thread, en commençant pas son auteur. Passionnant, mais tellement sérieux qu'il vaut mieux en parler de visu. Http://praxeo-fr.blogspot.com