Le jeu inspiré de Warhammer est en boutique
Khorne, Nurgle, Slaanesh et Tzeentch. Des noms qui sonnent aux oreilles des amateurs de Warhammer, passés ou présents. Le nom des quatre dieux du Chaos de l’univers fantastique de Games Workshop pour les autres. Avec “Chaos dans le Vieux Monde”, qui arrive aujourd’hui en boutique, il va être possible de les faire s’affronter pour le contrôle du Vieux monde.
Il s’agit d’abord et avant tout d’un jeu de conquête plus ou moins asymétrique. Chaque dieu dispose de ses propres pouvoirs, de ses propres créatures et de ses propres conditions de victoire. En plus, le jeu propose un soupçon de coopération entre les joueurs. Ils peuvent tous perdre si aucun n’arrive à l’emporter avant un certain nombre de tours. Vouloir l’emporter en écrasant ses adversaires n’est pas suffisant. Il faut parfois aider les plus faibles à rester dans la partie sous peine de voir leurs efforts aller dans le sens d’une défaite globale.
Si vous ne pipez mot aux divinités de Warhammer, ne vous inquiétez pas, le jeu fonctionne parfaitement sans. Pour l’emporter à “Chaos dans le Vieux Monde”, plusieurs voies sont offertes. Il est possible d’accumuler 50 points de conquête, “subtilement” acquis grâce à la ruine, la corruption, la domination et les batailles ou par l’objectif spécifique à chaque joueur, la menace qu’il fait peser sur le Vieux monde. Khorne l’emporte s’il tue assez d’ennemis, Nurgle s’il contamine les plus grandes régions du Vieux Monde, Tzeentch s’il corrompt les zones à fort potentiel magique et Slaanesh s’il réduit en esclavage assez de nobles et de héros. La partie peut même s’arrêter avant ces seuils fatidiques si les joueurs ont ruiné cinq régions. Celui avec le plus de points de victoire l’emporte alors. Il va falloir avoir l’œil partout.
A chaque tour, une fois que le Vieux monde s’est renforcé, chacun leur tour, les joueurs vont invoquer, et placer sur le plateau, une figurine (du cultiste au démon majeur) ou une de leurs cartes en en payant le coût. Cette opération dure jusqu’à ce que plus personne n’ait de points de pouvoir à consommer. Les nombreux conflits occasionnés sont ensuite résolus à grands coups de D6. Le vainqueur en profite pour marquer des points de victoire. Une région où trop de créatures démoniaques se sont déployées peut être dévastée. Un facteur d’entente entre les dieux puisque tous ceux qui ont participé à la dévastation marquent des points de victoire. En contrepartie, la fin de partie se rapproche. On ne peut pas saloper le terrain de jeu indéfiniment !
Le jeu est extrêmement violent et ne fait pas trop dans la dentelle mais quand on aime le Chaos, on n’aime pas la douceur de vivre et l’herbe verte. Le plus intéressant est bien dans la façon de jouer chaque dieu qui diffère totalement. Ce qui permet d’y jouer de nombreuses fois avant d’en faire le tour, surtout, que selon le concepteur, les équilibres sont aussi modifiés lorsqu’on joue à trois. Comme tout bon jeu inspiré de GW, il y a des brouettes de dés à lancer mais sans hasard, ce ne serait plus vraiment le chaos!
> le mini-site “Chaos dans le vieux monde”
“Chaos dans le Vieux Monde”
un jeu de Eric Lang
pour 3 ou 4 joueurs
édité par FFG et Edge en français
disponible en boutique