[Findevier][Il était une fois…][Le jeu aux mille titres][Rory’s Story Cubes]
Après le jeu aux multiples couvertures avec un seul titre, voici le jeu aux multiples couvertures et autant de titres. Qui plus est et c’est inhabituel, l’éditeur Oya, qui normalement s’occupe davantage d’éditer des versions françaises de jeu existant, se lance dans un jeu “fait maison”.
Voici donc, d’un nouveau venu également, Pampuk, le jeu au mille titres. Pourquoi “aux mille titres” ? Parce que, en lien avec Inti Ansa qui les illustre, que nous avions découvert avec Bois Joli, chaque boîte est différente et, en plus de son titre, a un design et un contenu bien à elle. Chaque boite est donc unique et comporte même, sous le logo de l’éditeur, un numéro bien à elle !
Et la marmotte, elle est où ?
À l’intérieur, posées sur une grande illustration-plateau, 70 tuiles correspondent à 35 couples. Ces derniers, cachés sur les éléments nombreux de l’illustration devront être reconstitués en usant de sa mémoire (oui, un peu comme le fils caché en “Où est Charlie?” et le Memory, en sommes) afin d’être celui qui réunit le plus d’amoureux possible.
Là où le jeu prend un autre sens, c’est que l’association des couples et de l’endroit où il se trouve permet, à qui voudra bien lâcher la bride à son imagination, de raconter une petite histoire. En effet, lorsqu’un joueur réunit un couple, l’envie arrive, pour les autres joueurs de demander “Pourquoi ?”
Pourquoi la sorcière, elle est chez le glacier ?
Pourquoi le plombier est dans l’avion alors que la “plombière” est dans la salle de restaurant “Au p’tit cochon de lait” ? Et bien parce que…
Et si les plombiers n’ont pas été réunis mais que ressort le plombier, l’avion apparait en image, pour le retrouver facilement et surtout, se demander où est-ce qu’il part ? à moins qu’il ne revienne ?
De plus, l’éditeur met en avant d’autres éléments plus… “pédagogiques”… comme l’apprentissage des prépositions locatives, l’enrichissement du vocabulaire pour décrire les lieux, les personnages, sur un plateau recto-verso dans chaque boite pour encore plus d’histoires… Il serait presque possible de dire que c’est automatiquement le cas dans tous jeux qui demandent de narrer une histoire qu’il faut inventer comme à Il était une fois ou avec les Story Cubes (dont la dernière version, Batman, est tout-de-même étonnante).
Force est d’avouer, malgré tout, qu’effectivement, avoir un support plus “imposée” comme le tableau du Jeu au mille titres, à la place de cartes ou de dés à arranger au gré de la liberté du joueur, permet de “lancer plus facilement” la narration avec une situation donnée : L’un est ici, l’autre est là, pourquoi ? et hop, c’est parti, comme si le fait d’avoir “installé” deux rails pour l’invention de l’histoire qui va avec permettait de libérer l’inventivité des joueurs plus réservés devant trop de liberté !
Quoi qu’il en soit, les illustrations fourmillent de détails, plaisants à regarder, à rechercher… pour autant d’histoires à raconter.
Existe-t-il une boite nommée : “Le joueur au taquet” ? Elle m’intéresse…
Le jeu aux mille titres
Un jeu de Pampuk
Illustré par Inti Ansa
Publié par Oya
2 à 6 joueurs
A partir de 5 ans
Langue de la règle: Française
Durée: 20 minutes
Prix: 30,00 €