Des fois, l’envie de voir un de ses jeux édité est tellement forte que les auteurs deviennent éditeur ! C’est le cas de Régis Moranzoni et Thomas Hubert qui viennent d’auto-éditer “Les apprentis de la Manufacture”. Un jeu étonnant, l’air de rien.
“Les apprentis de la Manufacture” surprend au départ. Forcément, le thème est étrange, pensez donc, la manufacture royale, Marie-Antoinette, les toiles de Jouy… De quoi laisser perplexe. Surtout quand l’un des auteurs vous indique que le jeu est en vente au musée de Jouy-en-Josas. Pour tout vous dire, j’ai cru que c’était une commande du musée, que les auteurs travaillaient là-bas et tout. Mais non de pas du tout. En fait Régis Moranzoni et Thomas Hubert ont fait un vrai jeu d’enchères avec une vraie mécanique et tout. Juste ils ont évité le médiéval fantastique, le truc avec des pirates ou des Vikings dedans… et l’ont thématisé plus, comment dire, culturel en somme.
Pour savoir comment tout ça fonctionne, il y a un descriptif complet sur la fiche.
Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y a une micro édition à compte d’auteur. 600 boîtes seulement, dont 100 ont été acheté par la Mairie de Jouy. Pour se le procurer, il faut aller soit au musée de Jouy-en-Josas soit contacter les auteurs. Ils ont un site.
OUAIS !! j'aime l'idée !! génial l'auto edition en "collector", c'est un truc super, je vous souhaite une TRES longue vie ludique et dès que mon banquier me lache le molet, je file, soit sur le site, soit a Juoyenjosas !! d'abord pour le jeu, et ensuite pour le fun de participer à l'encouragement de l'auto-edition sur un thème "alternatif" !! ENCORE !!
Il doit y avoir un forum sur TT pour ça, mais si un automicroediteur est de passage par Aubagne, Marseille, je veux bien l'aider à organiser son "tour des clubs de joueurs" en commençant par Ludik Attitude... :D
Intéressante cette vague de micro-éditions, c'est à croire que certains font mal leur boulot dans les grandes maisons d'édition...
oui, c'est sur, très enrichissant pour le monde du jeu.
cependant, j'aurais tendance à penser que les deux canaux sont plus complémentaires qu'alternatifs : les impératifs économiques de production et de distribution ne sont pas les mêmes en terme de prix de revient et de marge.