Les batailles de Westeros enfin en boutique

Mieux que la barre de fer : le trône de fer

Les batailles de Westeros enfin en boutique

Les amateurs du Trône de fer, les fans de la série Battlelore et tous les petits curieux doivent jeter un œil sur ce nouveau produit de chez Edge (en anglais par FFG). Non seulement ils passeront des moments de pur plaisir ludiques, mais chacun pourra venir y découvrir moult choses intéressantes.

Les lecteurs du Trône de fer pourront enfin visualiser les batailles entre les maisons Lannister et Stark. Seulement ces deux maisons ? Oui, des extensions viendront certainement nous présenter les autres mais, déjà avec ces deux là, on a de quoi faire : une dizaine de scénarios, plus un générateur de bastons plus ou moins aléatoire. S’il plait, le jeu ne prendra pas la poussière.

Les fans de Battlelore seront inévitablement attirés par ce jeu. Le principe est, à priori, le même mais la façon dont les ordres sont gérés sont à la fois plus tactiques et plus complexes que Battlelore. On dispose de cartes pour lancer de grandes offensives (elles permettent généralement de déplacer et faire combattre plusieurs unités) et de jetons pour déplacer ponctuellement certaines unités à un moment critique ou trop éloignées du cœur de la bataille (eh oui, une unité trop loin de son leader ne peut pas bénéficier des effets des cartes, gare aux retardataires). En ce qui concerne les leaders, ce sont vraiment des héros. Soit de grosses brutes (voire de très grosses brutes) soit de fin stratèges. Etant donné que chaque héros possède ses propres pouvoirs et son propre paquet de cartes d’ordres, le fait de changer simplement le leader de votre armée vous donnera l’impression de changer entièrement de camp !

Et pour finir, les petits curieux amateurs de combat d’armée seront aux anges. De nombreux détails viennent renforcer le réalisme, au prix, il est vrai, d’une plus grande complexité. La prise en tenaille, les effets du terrain, la possibilité de jouer deux fois par tour la même unité, tout est prévu pour que votre placement tactique soit murement réfléchi. Pour parachever le tout, chaque unité possède aussi ses propres pouvoirs bien entendu.

Terminons par le côté matériel du jeu. Il contient des dizaines d’hexagones de terrain, des cartes, un plateau de jeu, des aides de jeu et bien entendu plus d’une centaine de figurines particulièrement bien sculptées. Attention, on n’est dans le réalisme, donc point de nain ou d’elfe. C’est du guerrier en armure prêt à en découdre avec ses petits camarades de jeu.

Les batailles de Westeros
Un jeu de Robert Kouba
Edité chez Edge
Pour 2 stratèges
Disponible là maintenant ou presque
70 euros

Et une ligne en plus sur la liste de noël, une !

Battles of Westeros est au final assez différent du système Commands and Colors (Battle Cry, Mémoire 44, Ancients, Battlelore) : il n'y a plus les zones et les cartes d'activation par zone. Finies donc les situations où l'on voudrait activer des unités sur un flanc et où l'on ne peut pas faute de la carte adéquate. Grande nouveauté aussi dans le système, la notion du reste très classique de tour de jeu, au cours duquel une unité ne peut - normalement - n'être activée qu'une seule fois ; fini donc les unités qui traversent le plateau en laissant les autres sur place, l'air médusé. Et les chefs ont comme le dit M. Croc une importance fondamentale : gare aux unités qui ne restent pas dans leur rayon d'action, car on aura du mal à les activer. En d'autres termes, si à un moment donné un joueur ne peut pas activer une unité, il ne pourra s'en prendre qu'à lui-même.

Ces changements de système, assez radicaux, se font là aussi comme le souligne M. Croc au prix d'une complexité plus grande que ses simili-homologues, mais le tout reste facilement jouable, on reste dans le wargame light.