[Lost Bible][R]
Non mais allo quoi ? T’es une princesse ou quoi ?
Avant même que “Love letter” ne nous arrive en français, son auteur Seiji Kanai et son complice Hayato Kisaragi avec qui il avait conçu “R”, propose d’ores et déjà le premier spin off officiel de “Love Letter”
On retrouve le même univers avec des personnages médiévaux et toujours sous la plume onirique de Noboru Sugiura. On ne change pas une équipe qui gagne !
Le format ? Nous sommes toujours dans de la conception ludique minimaliste avec un jeu de 16 cartes ni plus ni moins. Enfin… non en fait ce sont plutôt deux jeux de 16 cartes différents mais c’est le même jeu. Les personnages diffèrent ainsi que leurs pouvoirs.
Et puis, comme on a deux paquets, on peut également les mélanger pour jouer à plus et là attention on rentre donc forcément dans un concept vertigineux : le maxi-minimalisme ludique…
Allez ! Regardons d’un peu plus près de quoi il est question.
Cette fois nous ne sommes plus un prince qui tente de faire passer son message d’amour à la princesse enfermée dans le château en trouvant le meilleur messager.
Il y a toujours la princesse même si celle-ci existe dans cette première édition sous forme de carte promotionnelle.
Cette fois il faudra retrouver l’héritage perdu. En reprenant le même principe de base que dans “Love letter” c’est de déduction et de chance dont il faudra cette fois faire preuve.
On se retrouve à nouveau avec une seule petite carte en main représentant un personnage.
À notre tour, on pioche une carte ce qui nous porte donc à deux (je calcule de tête), on en défausse une et on doit effectuer le pouvoir marqué dessus.
On pratique ainsi jusqu’à épuisement de la pioche et, si on est encore de la partie, c’est le moment de retrouver ce fameux héritage. C’est à dire “la” carte.
En plus de leurs pouvoirs les personnages ont un rang de déduction. On appelle le premier et s’il appartient à un joueur celui pourra faire sa recherche. Si le premier rang n’est pas joué, on passe au deuxième, etc.
La recherche c’est révéler une carte d’un joueur ou de la défausse et prendre un air sûr de soi et une grosse voix pour annoncer : “Voilà où se trouve l’héritage !”.
Bon le coup de la grosse voix, ce n’est pas vraiment dans les règle mais un peu de role-play ne nuit jamais.
Si c’est effectivement la carte Lost Legacy alors le joueur gagne. Sinon il perd et on interroge le joueur de rang suivant.
Il se peut donc que personne ne sache où se trouve cette fichue carte. Dans ce cas là tout le monde a perdu et c’est bien fait !
Si vous avez bien suivi, il s’agit donc soit de déduction soit de chance (16 cartes, on ne sait jamais !). Alors sur quoi repose donc cette fameuse déduction ?
Pour comprendre il faut se pencher sur les pouvoirs des cartes. Prenons quelques exemples.
Le vieux parchemin.
Il permet au joueur qui le joue de prendre la première carte de la pioche, de la regarder et de la mettre dans la défausse. Avec un peu de chance se sera la fameuse carte. Ou vous pourrez le laisser croire…
L’infiltration.
Si un joueur désigne cette carte alors que vous la possédez Paf ! Il est mort et vous prenez ses cartes. Bien fait !
La fille du destin.
C’est l’inverse. Si un joueur désigne cette carte le propriétaire a perdu.
L’homme à l’épée.
Il peut chercher l’Infiltration et s’il la trouve non seulement celle-ci ne fonctionne pas mais son possesseur est mort !
La Recherche permet d’aller prendre une carte de la défausse et de la mettre dans sa main.
La Voleuse peut aller regarder n’importe quelle carte d’un joueur ou de la défausse et si c’est l’Héritage alors c’est gagné avant même la fin de la partie.
Et cette fameuse Princesse promotionnelle ? C’est simple, si on arrive à la garder en main jusqu’à la phase d’investigation et qu’on est désigné, on gagne la partie parce que quand même c’est une Princesse tu vois !
Si cela vous tente, vous n’avez plus qu’à supplier les magasins qui font de l’import mais sachez que le jeu est en japonais mais fourni avec des règles en anglais.
Maintenant les paris sont ouverts. Le jeu verra t-il une version française ? Quel éditeur s’y collerait ? Est-ce que les illustrations de Noboru Sugiura passeront la barrière culturelle ? Allez piochez une carte ! Vous êtes mort ? Ha ! Mince c’est ballot…
Le site de l’éditeur (japonais) : clic !
“Lost Legacy”
Un jeu de Seiji Kanai & Hayato Kisaragi
Illustré par Noboru Sugiura
Publié chez One Draw
Pour 2 à 4 joueurs ou 6 joueurs avec la variante
Public : Occasionnels
Durée : 5 à 10 min
Disponible bientôt dans les boutiques d’imports
Prix non connu à ce jour