[Battlestar Galactica][Ca$h’n Gun$][Junta][Nostra City]
Un semi-coopératif à l’ambiance glauque
<img src=“https://cdn.trictrac.net/documents/formats/news_xlarge/documents/originals/fe/78/0d819fa837ee1fdf1725ee895761812be20f.jpeg” alt=“Mafia sera “Nostra City””/>Nous annoncions “Mafia” chez Hazgaard, nous aurons “Nostra City”, toujours chez le même éditeur, bien entendu.
Ils sont forts les petits gars : avec un simple titre, il vous envoient direct dans la pègre italienne de cette bonne ville de New-York. Quant aux illustrations, signées Nicolas Fructus, elles vous plongent directement dans cette atmosphère grasse, moite, oppressante. Un style fort qui plonge littéralement dans cet univers violent. Rarement un jeu a une telle adéquation avec son graphisme.
Si le titre a changé, le jeu lui reste le même. Un semi-coopératif bourré de traîtrise ayant donc pour cadre la mafia new-yorkaise. Les auteurs, David Rakoto et Sébastien Gigaudaut, en parlaient il n’y a pas très longtemps dans la Tric Trac TV.
Si vous préférez le texte, dans Nostra City, vous jouez les fidèles lieutenants de Johnny Gota, le bien aimé parrain, injustement emprisonné. Pendant la durée de son procès, il faut continuer à administrer les affaires courantes et, en même temps, intriguer, en corrompant le jury, pour faire innocenter le chef. Ou pas car certains peuvent avoir été retournés par le FBI. Un peu comme devenir cylon dans “Battlestar Galactica”, c’est un statut qu’on acquiert au cours de la partie. Il faut donc alors totalement changer de stratégie sans se faire remarquer par ses petits camarades.
Durant les six tours que dure la partie, les joueurs vont essayer de ramasser le maximum d’argent à l’aide de leurs hommes de main, parfois au détriment de leurs comparses. Cet argent leur servira ensuite à acquérir de nouvelles opportunités de business, les rendant encore plus riches. Enfin, à chaque tour, les joueurs peuvent mettre un billet pour corrompre les jurés et, ainsi, faire avancer le procès du parrain vers un dénouement heureux.
Les actions des joueurs vont leur permettre d’acquérir du respect, une donnée essentielle pour déterminer qui finira vainqueur. A l’issue du procès, si le parrain a été innocenté, c’est le joueur avec le plus important Respect qui l’emportera. Si un ou plusieurs ont été retournés par le FBI, il faut que le parrain soit coupable pour avoir une chance de gagner. C’est alors, parmi les agents du FBI, celui qui a le plus de respect qui gagne.
Sans être coopératif, il est donc nécessaire de travailler à plusieurs tout en sachant qu’à la fin, il ne faudra pas hésiter à faire des crasses à votre plus loyal allié. Avant qu’il ne vous en fasse. Sans en avoir les mêmes mécanismes, ce jeu a des saveurs qu’on retrouve donc dans “Battlestar Galactica” mais aussi dans “Junta” voire dans “Ca$h’n Gun$”, avec la règle optionnelle de l’indic. Bref, ça sent très bon pour ceux qui aiment les saines ambiances autour de la table et les fans des coups tordus et autres coups de pioche dans le dos. Vous avez jusqu’à Essen pour travailler votre accent italien.
> Quelques excplications de Mafia sur Tric Trac TV (durée : 5’12").
“Nostra City”
un jeu de David Rakoto et Sébastien Gigaudaut
édité par Hazgaard
disponible au salon d’Essen
*Note : le haut débit et flash 9 sont obligatoires pour voir les vidéos. Si vous ne voyez rien, pensez à mettre à jour votre lecteur…