L'affaire n'est pas encore tranchée, manifestement.
Hasbro peut parfaitement perdre sa procédure devant l'INPI, et à défaut, peut encore perdre devant le Tribunal de Commerce.
Par contre, Sofa Games est sûr de perdre les honoraires versés à son avocat.
Mais comme les boites de jeu sont déjà en rayon, il y a probablement lieu de gagner du temps afin d'écouler le maximum de stock avant une éventuelle décision défavorable.
C'est moi où les avocats chez hasbro soit s'ennuient à mourir, soit sont des emmer*** Ca donne vraiment l'impression : hey on a rien à faire aujourd'hui, si on trouvait un petit éditeur pour se faire les crocs...
Sérieusement comme souligné précédemment les jeux ne sont pas vendus dans le même type d'enseigne donc aucune chance que le consommateur confonde les noms, de plus l'autre est déjà institutionnalisé depuis fort longtemps.
Si j'ai bien compris le nom du jeu a été déposé à l'INPI, donc si on suit la logique et que hasbro juge le jeu avec une sonorité trop proche, c'est finalement l'INPI qui a merdé en acceptant masterline non ?
Je comprend toutefois que les 2 jeux soit phonétiquement très proche mais dans ce cas, clairement Hasbro aurait dû proposer le retirage des jeux dans un monde parfait, voir un accord à l'amiable sur un nombre de tirages maximum, ce qui aurait évité des frais d'avocats. Mais bon dans ce monde tout est une question de fric...
Cette mauvaise expérience aura toutefois le mérite de rappeler aux auteurs de jeu/éditeur que les loups affamés sont toujours à l'affût !
Sinon je sais pas si des gens ont les connaissances ou s'il existe un sujet sur les textes de lois ou ouvrages à consulter en relation avec le jeu de société ?
@Monsieur Phal Effectivement. La loi comme d'habitude n'est pas très claire et de fait, les jugements rendus "incompréhensibles" de par leurs conclusions contradictoires. A l'origine, elle était basée sur la discrimination; Elle a dérivé sur le droit d'exercer.
Grâce aux diverses associations de consommateurs, le boycott est devenu un possible argument contestataire, bien que la loi est peu évolué en ce sens.
Pour l'instant, nous n'en sommes pas là, d'autres solutions sont possibles mais surtout, nous devons attendre la suite des évènement d'autant que, comme le signale Ary, Masterline a(urait) été déposé en toute légalité.
On achète tous un masterline, à tel point qu'il devient sold out. Comme ça, J.B pourra retirer tout ce qui reste de la vente pour faire plaisir à Hasbro.
Dans un second temps, une recherche dite “de similarités” permet de prendre en compte les ressemblances orthographiques, phonétiques et intellectuelles qui peuvent exister entre le nom que vous avez choisi et ceux qui sont déjà déposés ou enregistrés. Car même s’il n’existe pas de noms identiques au vôtre, des noms proches de celui que vous avez choisi peuvent constituer une “antériorité” (c'est-à-dire un droit antérieur) et vous conduire à devenir contrefacteur malgré vous. Cette prestation payante est proposée par l’INPI.
Cependant, l'opposition auprès de l'INPI peut se faire dans un délai de deux mois (étape 7) après la publication au B.O.P.I. (étape 6). Cela peut donc laisser une autre issue positive à cette affaire. Un avis professionnel s'impose.