Narco Facts 2ème round

[Deal American Dream]

Narco Facts 2ème round

Voici la deuxième compilation des narco facts diffusés sur notre page Facebook. Il s’agit d’explications sur les références historiques ou fictionnelles concernant Deal American Dream.

Les retardataires peuvent jeter un œil à la première fournée ici.

Narco fact 6

Ceux qui ont déjà joué l'Armada Socialista del Pueblo savent l'avantage dont dispose leur boss en matière de production de came grâce à sa capacité spéciale Super Coca. Mais cette règle n'est pas sortie de nulle part. Elle est inspirée d'une rumeur qui a longtemps couru dans les zones productrices de cocaïne, sans jamais avoir été confirmée ou infirmée.
Au début des années 2000, quelques rapports officiels, des articles de journaux et des études scientifiques controversées faisaient état de pieds de coca d'une espèce nouvelle, à la fois plus grands et plus solides, et dont la concentration en hydrochloride serait exceptionnelle. Qu'elle soit le fruit d'une sélection minutieuse, ou carrément de manipulations transgéniques, on racontait que cette plante était résistante aux défoliants utilisés par le gouvernement colombien et financés par les contribuables américains (et pour le plus grand profit de Monsanto).
L'administration américaine prit très au sérieux ces rumeurs. Mais on ne sait pas vraiment si elle-même a eu le fin mot de cette histoire...
http://supercoca.com/

a4cdc9a0d550e922e2d6d022be31298d3c71.png

Narco fact 7

Deal American Dream est un jeu sur le business de drogue, mais le trafic d'armes peut également y prendre une place importante. Selon la situation, des échanges de cartes armes peuvent être très avantageux. Attention tout de même à ne pas armer votre futur ennemi !
Dans l'histoire du narcotrafic, les paiements de dope avec des livraisons d'armes est une pratique courante. Le jeu permet également de retrouver cela : on a souvent vu des joueurs se faire des ristournes sur un pion came moyennant un bon deal de cartes armes !
Un Destockage massif peut également mettre un coup de boost à l'armement des malfrats autour de la table. Cette carte événement fait référence à la chute de l'Union Soviétique, où d'énormes stocks d'armes inondèrent le marché noir, mais aussi au saisissant Lord of War. Ce film met en scène avec brio les dessous du trafic d'armes, ainsi que ses liens avec la géopolitique. Son humour noir, qui n'est pas dénué de considération pour les tragédies qu'il dépeint, n'est pas étranger au ton que nous avons essayé de donner à Deal American Dream.
http://www.imdb.com/title/tt0399295/

8d0d537a1beb4e294c8195315b2a8eb52488.png

Narco fact 8

De part leur proximité avec les États-Unis et leurs nombreuses boutiques d'armes à feu, les cartels mexicains ont un accès beaucoup plus facile que d'autres organisations criminelles à un armement impressionnant.
C'est pourquoi, dans Deal American Dream, les Segadores sont souvent bien armés grâce à leur capacité Gunrunner. Le nom de cette règle est tiré du Projet Gunrunner mis en place dans les années 2000 par l'ATF afin de tracer les armes vendues aux États-Unis et démanteler les réseaux de trafic d'armes en Amérique Centrale.
Le projet fut toutefois l'objet de controverses, notamment dans le cadre de l'Opération Fast and Furious, dans laquelle des agents de l'ATF facilitèrent l'achat d'armes à feu aux USA par des trafiquants mexicains. Une fraction seulement des armes ainsi vendues furent récupérées et les arrestations conséquentes furent assez réduites. Au contraire, plusieurs centaines de ces armes furent impliquées dans des scènes de crime et règlements de compte aux USA et au Mexique.
L'affaire éclata en scandale lorsqu'un garde frontière américain fut abattu par l'une d'entre elles.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Fast_and_Furious

9d07384436437be00910f43ed745f852e139.png

Narco fact 9

Le scandale des "Panama Papers" vient tout juste de défrayer la chronique, de quoi mettre les projecteurs sur le monumental business du blanchiment d'argent à l'échelle mondiale.
Pourtant il n'y a rien de vraiment neuf sous le soleil. Le rôle joué par le système bancaire international comme par les paradis fiscaux pour blanchir les profits des organisations criminelles est connu et étudié depuis des années. Si on évoque souvent les fortunes générées par les cartels de la drogue, on parle moins des grandes institutions bancaires qui permettent de faire fructifier les milliards de dollars rapportés par le trafic de cocaïne. Cet aspect financier est essentiel aux cartels pour développer leurs activités mais aussi pour influencer l'économie comme la vie politique des pays où ils opèrent.
Mais il n'est pas nécessaire d'aller dans quelque paradis fiscal exotique pour placer en toute impunité son argent sale. La (tristement) célèbre banque britannique HSBC, ironiquement fondée 1865 pour financer le trafic d'opium en Extrême-Orient, s'est déjà fait rattraper par la justice américaine. Elle n'a écopé pourtant que d'une petite tape sur les mains : 1,9 milliards de dollars, une amende ridicule en comparaison de ses profits comme des centaines de milliards blanchis pour les cartels mexicains.
Sans pouvoir témoigner de l'énormité du scandale, la carte événement Paradis fiscal est une petite référence à cet aspect du narcotrafic. Certains pourront d'ailleurs trouver cette carte assez injuste, mais elle n'illustre que mieux la réalité du système financier mondial : permettre aux plus riches de le devenir encore plus, quelle que soit l'origine inavouable de leur fortune...
http://portal.unesco.org/en/ev.php-URL_ID=6906&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

1d38d154db622688955379736214b02d910d.png

Narco fact 10

Le Narcocorrido est une carte événement qui permet aux Segadores de sérieusement dynamiser leur jeu, ou de dynamiter celui d'un autre clan ! C'est également un style musical populaire au Mexique et dans certains coins des États-Unis, notamment à proximité de la frontière entre les deux pays.
Dérivé des ballades traditionnelles mexicaines chantées en l'honneur des combattants révolutionnaires de 1910, le narcocorrido est une musique dansante apparue dans les années 30 qui reprend des rythmes polka à grand renfort d'accordéon et de sonorités traditionnelles mexicaines.
Les narcocorridos narrent les exploits des narcotrafiquants, dans une glorification parfois dérangeante des violences dont ces derniers sont capables. Leurs chanteurs sont parfois considérés comme inféodés aux cartels, quand ceux-ci ne sont pas tout simplement leur producteur. En effet, certains artistes, leurs albums comme leurs concerts ont pu servir de façade pour blanchir les profits du narcotrafic.
Ce commerce entre chanson, récits de gangsters et véritables criminels a souvent été comparé au gangsta rap nord américain. Les narcocorridos ont pu être encore plus controversés, quand ils n'ont pas tout simplement été interdits par les autorités.
Quoiqu'il en soit, ce genre musical constitue un exemple de plus de l'emprise que les cartels exercent sur la société et la culture populaire mexicaines.
https://www.youtube.com/watch?v=YRKco2tascM
https://en.wikipedia.org/wiki/Narcocorrido

2a6fabeefb13e7af5b6ee0f2d8e38cd742fc.png

Voilà pour le moment. Suivez Deal American Dream sur Facebook pour avoir d'autres narco facts. À bientôt !

1 « J'aime »