Serez-vous la Reine de Coeur, Don Quichotte, Moby Dick ou Pinocchio ? Mais que voilà un joli menu de littérature. Carrol, de Cervantès, Melville et Collodi ! Alors soyons clair, ne vous attendez pas à de la narration ou d’incroyables aventures. Nimble est un jeu abstrait avec des couleurs et le reste n’est qu’un habillage qui aurait vraiment pu être n’importe quoi d’autre. Fuyez littéraires ! Bienvenus amateurs de discrimination visuelle !
D’ailleurs, si l’on voulait être raccord avec le pseudo thème, il aurait mieux valu nommer le jeu Swift que Nimble. Deux mots anglais pour « agile » sauf que le premier fait aussi référence à Gulliver. Vous me demanderez la prochaine fois ! Ou pas.
Nimble est donc un jeu frénétique, un cousin germain de Jungle Speed et autres consorts turbulents du monde ludique.
En début de partie, nous avons 3 zones de poses (3 cartes) et chaque joueur à dans sa main son petit paquet de cartes rien qu’à lui.
But du jeu : poser toutes ses cartes le plus rapidement.
Attention ! Prêt ? Partez !
Dans Nimble, il n’y a pas de tours de jeu. Chacun joue quand il veut. Quand il peut surtout. Prenons la première carte de notre paquet : comme chaque carte nous avons un rond coloré au milieu d’un cadre coloré.
Pour poser une carte sur un des 3 emplacements de pose, il faut que la couleur du cadre soit la même que celle du cercle de la carte de la zone de pose.
Et si on ne peut pas ? D’abord, il suffit d’attendre parce que les autres joueurs vont poser des cartes et la situation peut se débloquer. Sinon, nous pouvons aussi défausser cette carte encombrante dans notre défausse.
Le recyclage c’est bon pour la planète
et pour gagner aussi
N’oublions pas que pour gagner, il faut poser toutes ses cartes. Y compris donc celles de notre défausse. Alors en plus de la première carte de notre paquet nous pouvons également prendre celle du dessus de notre défausse. Ce qui permet de débloquer celles du dessous.
Preums !
Dès qu’un joueur s’est débarrassé de toutes ses cartes, la partie prend fin.
Histoire de voir s’il n’y a pas eu d’erreur, les tas sont controlés. Chaque carte mal placée revient dans la main de son vilain propriétaire.
On fois les vérifications terminées, chacun compte alors les cartes qu’il n’a pas jouées et note ce score.
En général, il vaut mieux faire autant de parties que de participants et chacun cumulera ses scores. Le joueur avec le score le plus petit sera le grand vainqueur. Euh… pardon… La Reine de Coeur…
Agile et jeune ?
Nimble rejoint donc la grand famille des jeux de discrimination visuelle. Celui-ci fait vraiment marcher notre cerveau qui passe du cadre au rond en se gourant parfois et de ce côté là, ça remplit bien son rôle. L’emballage avec sa promesse littéraire risque de faire faire quelques fausses routes à l’achat. De plus les règles ne sont pas un modèle de clarté. Les novices qui sont pourtant public de ce type de jeu risquent d’être décontenancés. Reste ensuite quelques imperfections. Peut-on jouer en se trompant ouvertement ? Bien entendu cela nous donne des points de pénalité mais cela accélère (et perverti) le jeu. La phase de vérification est certes utile mais pas marrante et viens casser le rythme du jeu. Voilà qui laisse un curieux goût au final.
Et vous ? Vous avez joué ?