Vous savez comme nous aimons parfois vous présenter de petites friandises ludiques un peu mystérieuses, étonnantes voire cocasses trois pattes à un canard.
Pour cela nous sommes aussi aidé en cette tâche noble par les gentils internautes et plus particulièrement par la famille Athimon qui se charge de nombreuses traductions de jeux venus de par là-bas et même ailleurs.
« Pleasant Dreams » est un jeu que vous ne trouverez pas encore dans la boutique du coin de la rue puisqu’il est en cours de livraison à ceusses qui l’ont crownfoundé sur un célèbre site fait exprès. Il est édité par Aerjen Games, un tout petiot éditeur indie qui produit ainsi des jeux absolument improbables qui ne verraient surement jamais le jour autrement.
Ce jeu de cartes est destiné à être joué en solo ou en duo et se propose de nous faire vivre une nuit un peu agitée que l’on voudrait pourtant reposante dans la quiétude d’un oreiller confortable sentant la lavande. C’est sans compter sur notre inconscient malicieux qui viendra nous secouer de rêves à nous faire frissonner sous la couette.
Tout commence par la pose de notre carte de référence qui va nous indiquer la nature et la qualité de notre sommeil. Un côté pour les garçons et un autre pour les filles. C’est juste esthétiquo-onirique. Sur cette carte une piste de score de 0 (ronpchhhhiii) à 5 (mais où ai-je mis mon Zolpi ?). Le sommeil profond ou la nuit blanche causée par un cauchemar affreux.
Chaque joueur reçoit ensuite une carte Barrière et une carte Prémonition. Ce sont des cartes destinées à faciliter la nuit du joueur mais attention, elles sont à usage unique.
Les autres cartes sont posées en un paquet qui formera la pioche. On commencera par vérifier le sens des cartes car celles ci sont réversibles mais il y a un sens de départ.
À son tour, un joueur choisit à l’avance combien de Fragments de Rêve (cartes) il va piocher. On peut ainsi piocher de 1 à 5 cartes. Pour faire simple, chaque carte va faire monter ou baisser le curseur de sommeil du joueur dans un sens ou l’autre de 1 ou 2 crans.
Certaines cartes, comme nous l’avons vu, sont « retournables », un symbole l’indique dessus. On peut choisir de l’ignorer ou de la retourner. Dans ce cas, on pourra réduire son niveau d’Insomnie de 1 point et on replacera cette carte où on le souhaite dans la pioche (sauf au-dessus).
La carte Prémonition peut servir, une fois par partie, en début de tour. Elle permet de prendre connaissance du recto des 3 premières cartes. L’adversaire en prendra également connaissance.
La carte Barrière permet d’annuler, une fois, l’effet d’une carte.
Dès qu’un joueur atteint le niveau maximum d’Insomnie, il perd la partie. Si d’aventure, la nuit n’est pas trop cauchemardesque, le premier joueur encore endormi qui retourne la dernière carte de la pioche remportera la partie.
C’est à ce moment que vous vous demandez surement l’intérêt ludique de la chose. C’est une excellente question que je vous remercie de poser. N’ayant pas eu l’occasion de pratiquer, je dois vous avouer que je me la pose également. Par ailleurs, c’est plutôt du côté des visuels du jeu, signés par Wayne Dorrington, un artiste anglais que l’on pourra trouver la partie séduction de ces rêves plaisants. Je ne sais pas ce que vous en penserez mais personnellement j’aurais bien craqué rien que pour ça.
Si jamais vous vous êtes laissé corrompre par ce petit jeu que vous aurez trouvé dans un futur incertain dans une boutique d’import, vous pourrez retrouver les règles en français ici même.
Et si vous aimez les illustrations qui sortent un peu des sentiers battus et les rêveries poétiques ludiques, il est absolument temps de découvrir « Onirim » de monsieur Shadi Torbey, illustré par Elise Plessis qui vaut vraiment le détour par une nuit de pleine lune.
► Télécharger les règles en français
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On Ramones un petit coup pour se finir ?
« Pleasant Dreams »
Un jeu de Aerjen Tamminga
Illustré par Wayne Dorrington
Publié par Aerjen Games
1 à 2 joueurs
A partir de 13 ans
Langue de la règle: Royaume-Unis
Durée: 10 minutes
Prix: Non renseigné