Explorez les îles sauvage et colonisez tout ça…
Des Santa Cruz, il y en a plein le monde, mais ce qui nous intéresse ici ce sont les îles Santa Cruz. Bon, je ne sais pas vraiment lesquelles. Parce qu’il y en a plusieurs des îles Santa Cruz de par le monde. Sur le plateau, il y a un volcan, donc on pourrait pencher vers le Santa Cruz des iles Galapagos. Mais je ne suis pas certain que les colons aient débarqué en force pour expliquer le sens de la vie aux autochtones sur ces îles peuplés de tortues géantes…
Bref de quoi qu’il en soit, avec “Santa Cruz”, Marcel-André Casasola-Merkle nous propose d’endosser le rôle d’un explorateur, navigant vers le Nouveau Monde à bord d’un vaisseau royal. Et votre Nouveau Monde, et bien c’est l’ile de Santa Cruz. Vous allez vous installer là, construisant Phares, églises et maisons afin de marquer plein de points pour être le plus fort à la fin de la partie. Du rêve. Oui. Mais à l’allemande. Le thème est ici, comme souvent, un prétexte à calcul et optimisation.
Une partie de “Santa Cruz” va se jouer en 2 manches. Deux manches où la mécanique de jeu est la même, sauf que les tuiles placées faces cachées en début de partie auront pour la plupart été révélées.
En début de partie, on place aléatoirement les tuiles volcans et terrains face cachée sur les emplacements réservés sur le plateau qui représente l’île vue du dessus avec route et rivières. Toutes ces tuiles sont reliées entre elles par des chemins ou un court d’eau… On place aussi, mais face visible, les tuiles côte, qui sont sur… la côte.
Chaque joueur va recevoir un lot de pions à sa couleur. 2 phares, 3 églises et 8 maisons. C’est son matériel pour se développer sur le plateau. Pour savoir ce que vous allez essayer de faire, vous allez recevoir aléatoirement 3 cartes évaluation parmi les 16 possibles. Ce sont des objectifs que vous allez essayer d’atteindre pour marquer les points qui sont indiqués dessus.
Pour poser vos bâtiments et marquer vos points, il va vous falloir des cartes de construction. Ces cartes représentent des chemins (pour construire en prenant la route), des bateaux (pour construire sur les côtes), des fleuves (pour construire en prenant les cours d’eau) et des cartes «double» (qui peuvent être jouer comme l’un des 3 autres types, mais en doublant la construction). Au début de la partie, on forme des ensembles de cartes (on les repère grâce à une lettre). Ces ensembles vont donner la priorité à la mer, ou au chemin, ou aux fleuves, ou être très équilibrés. Un joueur choisit l’un des paquets, puis le joueur suivant un autre, et ainsi de suite. Ensuite, chaque joueur va choisir un point de départ, une case disponible sur la côte. C’est à partir de là qu’il va partir explorer Santa Cruz.
Vous voilà équipé et en place pour la 1re manche. À son tour, le joueur actif va jouer l’une de ses cartes en main. Soit une carte évaluation, soit une carte construction.
Si c’est une carte construction, le joueur doit choisir une tuile sur le plateau et s’installer dessus. Bon, il y a quelques règles importantes comme l’obligation, si l’on joue une carte chemin, de s’installer sur un espace juste à proximité de l’une de ses propres constructions déjà en place. Il faut aussi avoir de disponible dans sa réserve le type de bâtiment demandé sur ladite tuile. Et quand cette tuile est face cachée, on peut se retrouver embêté… Une fois installé, on marque les points indiqués sur la tuile et on révèle les tuiles alentour. Ce qui permet d’y voir plus clair et de limiter les risques…
Certaines tuiles comportent des ressources ou un symbole « oiseau », ce qui va vous permettre (peut-être) de marquer des points (avec les jetons oiseaux, c’est sûr…).
Lorsqu’un joueur joue une carte Évaluation, tous les joueurs qui remplissent la condition vont marquer des points… Là, il y a 16 façons de « pointer ». Par exemple, 3 points pour chaque bâtiment construit sur le fleuve (on peut construire sur le fleuve en prenant la route, ne vous inquiétez pas). Un autre exemple, 3 points pour chaque construction sur une tuile volcan… Mais il y a aussi la carte -2 points pour chaque construction sur le volcan. Rude, surtout que le double effet est la destruction des dits bâtiments. Brrrrr.
Une fois que tous les joueurs ont joué leurs 10 cartes, la manche prend fin. Chaque joueur reprend toutes ses constructions du plateau, pioche une nouvelle carte évaluation qu’il garde secrète, et, dans l’ordre inverse du score, choisie l’ancienne main (qui est donc visible sur la table) d’un des joueurs. Une fois fait, les joueurs intègrent la nouvelle carte Évaluation et en défausse une afin d’en avoir que 3.
Une nouvelle manche peut commencer. Elle se jouera exactement comme la première.
Oui, mais comment je gagne ?
À la fin de la seconde manche, chaque joueur révèle leur jeton oiseau et ajoute leur valeur à leur score actuel. Celui qui est le plus avancé sur la piste de score est déclaré « Grand Vainqueur ».
“Santa Cruz” est un jeu simple puisqu’il est annoncé à partir de 8 ans. “Santa Cruz” est un jeu rapide puisque annoncé en 45 minutes. Un jeu de positionnement avec un tout petit peu de chance dedans. Un format somme toute classique en ces temps qui courent. C’est au départ un jeu Hans im Glück, mais proposé ici en français grâce à Filosofia.Il devrait arriver sur les étals le dernier vendredi de juin 2012.
Si vous n’avez pas tout compris l’explication, nous allons tourner une TiTiTiVi très bientôt. En attendant, nous en avons fait une pour vous montrer ce qu’il y a à l’intérieur d’une boîte.
L’open the Box dans la TiTiTiVi, c’est par là !
“Santa Cruz”
un jeu de Marcel-André Casasola-Merkle
Pour 2 à 4 joueurs
à partir de 8 ans
chez Filosofia
Sortie Prévue : fin juin 2012