Monte là dessus…
<img src=“https://cdn.trictrac.net/documents/formats/news_xlarge/documents/originals/9e/b1/5dd1a0a7065e957038d96d8b89090f1a7796.jpeg” alt=““Skycrapers”, on y revient”/>Un petit retour pendant une phase d’accalmie avant les nouveautés de la fin de semaine pour présenter un jeu bizarre passé un peu inaperçu : “Skycrapers”.
Et pourtant, il est bien en français (entre autres langues) avec un jeune et beau frenchy : Christophe Boelinger et un bellâtre intellectuel italien : Andrea Mainini.
Seulement voilà, l’éditeur c’est Sirius et Sirius n’est autre qu’une branche ludique de l’éditeur russe Zwezda que certains connaissent mieux pour leurs boîtes de figurines et d’autres pour leur version russe de jeux français comme … “Skaal”. Par exemple. Au hasard.
Alors pas la peine de courir vers votre boutique préférée car côté distribution ce n’est pas encore ça.
Mieux vaut pour l’instant voir avec les boutiques qui font de l’import en attendant qu’un distributeur français s’intéresse à la chose (message non subliminal).
Alors qu’a t-il de si spécial ce jeu ?
“Skycrapers” est un jeu de construction tactique qui vous mets au commande d’un chef de chantier qui doit œuvrer à bâtir une construction assez… particulière.
Le tout en évitant que les ouvriers se cassent la figure, ce qui est très préjudiciable à la bonne humeur sur le chantier et à votre victoire dans le jeu.
Chaque joueur commence la partie avec 6 ouvriers et une main de cartes-tuiles, chacune représentant un morceau de la structure de construction.
Muni de ceci, votre but va être de marquer le plus de points. Ces points vous seront attribués en ajoutant de nouvelles tuiles à la construction et en ayant vos ouvriers placés en haut de la bâtisse en fin de partie.
A chacun de vos tours, vous aurez 3 actions possibles parmi celle-ci : Engager un ouvrier, construire et déplacer un ouvrier.
Engager c’est simple, un ouvrier de votre équipe vient se placer près d’une tuile de la base du bâtiment. Celle-ci se reconnaissent car elles ont de l’herbe dessus.
Déplacer c’est simple aussi, une tuile c’est un déplacement, monter ou descendre d’un niveau aussi.
Pour construire, il vous faudra amener une tuile pour enrichir la structure. Les tuiles se fixent entre-elles avec un système de rivets. Des règles de construction sont à respecter. Par exemple, au moins le dessin d’une poutrelle doit prendre place en face d’une de celle existante.
D’ailleurs, plus vous aurez de poutrelles compatibles plus vous marquerez de points.
Mais surtout, pour construire, il faut qu’un ouvrier soit présent à l’endroit que vous convoitez.
Sur certaines cartes apparaissent un dessin d’ouvrier. Ces cartes sont plus difficiles à placer car vous devrez respecter le sens du dessin (c’est un peu comme le sens de la vie mais en plus clair). Par contre, une fois placées, elles rapportent un point supplémentaire.
Et parfois le drame arrive car un ouvrier se casse la figure tandis que vous essayez de clipser une nouvelle carte.
C’est très mal !
Vous perdez immédiatement 5 points et le joueur qui a perdu son ouvrier en reprend un qu’il place où il le souhaite.
Où il le souhaite ?
Oui. Vous imaginez donc bien que des patrons très retords vont placer des ouvriers suicidaires dans des équilibres précaires pour embêter les joueurs suivants.
Et il n’y a pas que les ouvriers qui se cassent la figure. Parfois c’est un pan entier du bâtiment qui flanche. Et là aussi c’est le drame car le joueur responsable est éliminé de la partie. Zou !
Perdre un ouvrier ça arrive mais casser le matériel c’est vraiment moche.
Alors le jeu s’arrête quand ?
Dès que vous placez votre dernière carte, la partie s’arrête et il gagne 5 points.
Tout ça me parait très bon esprit.
Bientôt une Tric Trac TV…
“Skyscrapers”
Un jeu de Christophe Bouygues Boelinger et Andrea Mainini
Illustré par Vladimir Nartov
Publié par Sirius
Distribué mal
Pour 2 à 4 patrons d’au moins 8 ans
Durée estimée de partie : 40 cm
Disponible mais pas beaucoup dans les 30€
Le grand patronat en action : Andrea Mainini & Christophe Boelinger