SOS TITANIC ou pourquoi Cathala et Maublanc sont fans de céline Dion

[SOS Titanic]

Bonne nouvelle ! Le duo magique Cathala-Maublanc nous revient pour une actualité maritime.

Ils ont travaillé ensemble pour nous donner une nouvelle version de la terrible aventure du Titanic. Nous allons pouvoir jouer avec du Céline Dion à fond les ballons ! Ou pas.

Les deux capitaines ludiques nous permettent de remonter dans le temps pour arranger un peu le drame. Un peu parce que la collision avec le gros glaçon est inévitable. Le drame a déjà eu lieu quand on arrive. Par contre, ce qui peut changer c’est que nous allons pouvoir tenter de sauver le plus de passagers possible.

Jack je vole.

Le jeu s’appuie sur la base de la réussite « le solitaire » dont plusieurs versions sont bien connues de celles et ceux qui s’accrochent à leurs écrans informatiques pour ne pas sombrer dans la cruelle et profonde réalité. Allez ! Encore une petite partie et après je me fais un démineur…

Nous aurons donc des cartes qui arrivent en désordre (les passagers) qu’il faudra ranger au fur et à mesure (pour qu’ils prennent place dans les chaloupes).

Ajoutez à cela des cartes Personnages qui indiqueront qui vous serez dans cette aventure et quel pouvoir spécial vous aurez pour vous aider dans votre tâche salvatrice. Et puis une pincée de carte Action pour des parties variées et un peu plus de maîtrise du hasard.

Alors le solitaire, comme le laisse entendre son nom est un casse-tête pour jouer seul. Ce n’est pas la cas dans “SOS Titanic” bien que se soit possible. Quand on y joue à plusieurs, nous sommes tous de bons samaritains qui collaborent à assurer la survie du plus grand nombre de passagers. C’est donc un jeu collaboratif.

Un solitaire thématique et immersif dit le slogan. Ça pour être immersif… On risque même de toucher le fond !

14 Avril 1912 – 23:40 – Atlantique Nord - Le Titanic entre en collision avec un iceberg. Immédiatement, l’eau s’engouffre dans les cales et le bateau prend très vite une gîte inquiétante laissant peu d’espoir sur l’issue finale. À bord, c’est la panique. Seul, ou en coopération avec d’autres membres d’équipage, vous devrez faire preuve d’organisation et d’à propos, et tenter de sauver le plus de passagers possible ! Le temps presse.

Ici pas vraiment de plateau de jeu mais un livret représentant l’état du paquebot. On y voit ses ponts et ses compartiments. Au fur et à mesure de la partie, on tournera les pages de ce livret qui nous montreront l’état de plus en plus catastrophique du bateau jusqu’à se qu’il coule complètement.

Le tour de jeu est simple. Le joueur actif va pouvoir déplacer des cartes passagers tant qu’il le désire et le peut. Il effectuera ensuite UNE action. Soit jouer une carte Action, soit Organiser le sauvetage.

Si tu sautes, moi je saute pas vrai ?

Le déplacement des passagers est au cœur du jeu.

Les passagers sont différentes piles de cartes situées dans les différents ponts. On peut en déplacer une pour la poser sur une autre pile tant que la carte déplacée se pose sur une carte de valeur juste supérieure. Un 1 sur 2 par exemple ou 4 sur un 5.

On peut de la même manière déplacer une suite de cartes. Une suite de 4-3-2 peut se déplacer sur un 5 (A).

On peut aussi déplacer une ou une suite de cartes vers un pont vide. Par contre il faut au moins un 13 dans la suite pour des passagers de première classe ou un 17 pour ceux de la seconde (B).

Avec une chaloupe on peut déplacer une suite au-dessus du livret (les rescapés montent dans la chaloupe) (C).

Si une chaloupe est en cours de remplissage, on peut compléter sa suite avec de nouveaux passagers (D).

Bien entendu, même dans le drame, il faut conserver un peu d’humanité. Il est donc hors de question de mélanger des passagers de seconde avec les premières classes. Voyons… Un peu de dignité quand même !

Jouer une carte action est simple. Il suffit de se reporter au pouvoir de la carte et l’effectuer. Se sont souvent des actions puissantes et le challenge est de savoir les utiliser aux moments propices.

L’autre option est d’organiser le sauvetage.

Pour cela, on décide de piocher des cartes Passager. On choisit avant de piocher le nombre de cartes que l’on va prendre en fonction du personnage que l’on joue.

Une fois piochées, on peut choisir une de ces cartes pour la placer sur le plan de jeu en respectant les règles de poses comme un déplacement normal.

Cela permet de combler des « trous ».

Par contre si d’aventure aucune carte ne peut être placée en jeu, c’est moche. On défausse tout et on tourne une page du livret et la situation se dégrade.

Parfois, l’eau envahit complètement un pont. Dans ce cas un mouvement de panique faire fuir les passagers présents dans ce pont. Les cartes vont dans le pont suivant et comme c’est la panique, ces cartes sont mélangées à celles du nouveau pont. C’est le bazar !

Comme tout a une fin, le jeu en possède une bien et une moins bien.

Quand on arrive à la dernière page du livret : le paquebot coule. La partie est terminée.

On peut également finir une partie de manière plus glorieuse en embarquant le dernier passager dans une chaloupe.

Pour évaluer une partie, on calcule le score de l’équipe.

On fait la somme de la carte la plus forte de chaque chaloupe plus le numéro de page du livret où l’on s’arrête.

Si l’on a sauvé tout le monde, on ajoute le nombre de symboles Ancres qui apparaissent à la suite dans la série des premières classes et des secondes classes.

Le jeu propose de faire varier la difficulté en plaçant plus de passagers en début de jeu.

Vous savez tout ou presque !


“SOS Titanic”
Un jeu de Ludovic Maublanc et Bruno Cathala
Illustré par Sandra Fesquet
Publié chez le ludonaute
Distribution Asmodee
Pour 1 à 5 joueurs d’au minimum 8 ans
Public : Amateurs
Durée : 30 min
Disponible : Bientôt
Prix Conseillé : 20€


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Pas une fois j'ai été déçu par la collaboration de ces 2 auteurs. J'ai hâte!

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Pareil ! :)

Testé au festival de Saint-Herblain. Depuis j'attends impatiemment l'arrivée du jeu sur les étals.

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Curieux de voir ce que ça donne... par contre pour Céline Dion a fond les ballons, je suis pas sur...

"Solitaire", en anglais d'Amérique, signifie "patience", "réussite".

La réussite communément et fautivement dénommée "Solitaire" sur les sites Internet, semble avoir pour nom "la Ruée vers l'Or" ou "Klondike", et paraît être une variante du "Roi Albert" (à moins que ce ne soit le contraire).

J'aime le duo et je suis impatient de voir le jeu !!

@Dr. Justice

Fautivement ? Comme vous y allez. Pour le coup nous sommes en présence de mots circulants entre les langues anglaise, américaine et française. On pourrait parler de patience ou de réussite en effet mais le mot "solitaire" (qui désigne aussi un jeu de pions) vient bien du français même si les américains le préfèrerent à "patience" contrairement au anglais. Le mot patience a été utilisé pour le jeu d'ombre, un jeu de cartes pour une variante où l'on devait jouer seul contre les autres. Aujourd'hui le mot patience nous revient bien gentiment via les jeux informatiques. Faisons lui bon accueil ;)

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Cher Docteur, je ne suis pas d'accord, car je pense qu'il est important de garder leur nom aux choses. C'est une question de santé mentale, et sociale.

Désigner le Klondike par le terme de Solitaire, c'est comme parler de la Belote en lui donnant le nom de "jeu de levées" par exemple. Imaginez le résultat : "Allez les gars on fait une partie de jeu de levées ?"

On peut dès lors s'attendre à tout.

Ensuite le Solitaire en français désigne un jeu de pions, et non un jeu de cartes. Le fait que le terme tende à remplacer celui de patience ou de réussite sur Internet n'est dû qu'à la paresse intellectuelle des marchands de jeux électroniques, or la paresse intellectuelle, contrairement à la saine paresse philosophique, ne saurait être encouragée.

Par ailleurs, je ne connais pas ce jeu d'ombre dont vous parlez. Et ma curiosité, forcément est piquée (aïe).

Je connais le jeu de l'Hombre qui se joue à trois joueurs, et où le terme de patience n'apparaît pas, du moins dans les règles dont je dispose. Je ne le vois pas apparaître davantage dans celle du Médiateur. Serait-ce au Quadrille que vous faites allusion ?

@justice bon voilà vous avez gagné, vous avez réussi a rendre ce jeu chiant... pourquoi faut il toujours que les gens qui pensent avoir un peu de vocabulaire s'echinnent a essayer de figer les langues vivantes qui par essence... vivent, voyagent, évoluent ? La fonction du langage c'est de passer des infos, l'essentiel est donc que tout le mon ait compris, le reste c'est de la br... intellectuelle.

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