Normalement le matin au réveil se propose à chacun deux options que l’on pourrait résumer d’une part par « Grmblllrienafoutrecor’dormirun peu » et « Hahaha ! Je vais être le maître de l’univers ! ». Èvidemment je schématise un peu pour accélérer mon introduction. Parce que là, il va juste falloir conquérir l’univers alors il est temps d’aller faire les poubelles des Bogdanoffs et enfiler notre combinaison argentée et nos talons compensés. On ne va pas conquérir l’univers en jean quand même non ?
« Space Station » est une petite curiosité comme j’aime bien vous présenter avec la complicité de monsieur Stéphane Athimon qui a un certain don pour franciser des trucs improbables mais réjouissants.
Admirez donc ce titre pure premier degré et ces illustrations home made qui nous vienne droit d’Hong-Kong et de sa merveilleuse baie.
Dans la boîte carrée : plein de ronds. Sur le plateau carré : encore des ronds. Ces pions circulaires représentent des Villes spatiales (gros), des Stations (moyen) et des vaisseaux (petit). Chacun à sa couleur…
Suivant le nombre de maîtres de l’univers, les parties commencent avec une position de départ fixe chacun dans son coin du rond. Oui je sais mais dans l’espace c’est relatif…
Le but du jeu est de devenir le Uberchef suprême de l’univers et ceci se produira quand tous les adversaires vous regarderont l’air abattu en disant qu’ils ne peuvent plus jouer.
Une partie consiste donc à envahir agressivement l’espace du plateau de jeu et bloquer tout le monde.
Le tour de jeu est simple, il suffit d’ajouter un pion en jeu.
Cet ajout; suivant les circonstances, sera une Construction, une Invasion, une Construction de vaisseau, une Station ou une Ville.
Pour construire, il suffit de placer une pièce de même taille ou inférieure près d’une pièce perso déjà posée.
Pour envahir, il faut qu’une de nos pièces touche une pièce adverse. On peut alors poser SUR cette dernière une pièce de taille plus petite.
Fabriquer un nouveau Vaisseau (petit rond -patapon) ne se fait que depuis une ville adversaire occupée. Un Vaisseau peut alors être posé à côté.
Fabriquer une nouvelle station est possible si le pion une fois posé touche deux Vaisseaux persos.
Pour une nouvelle Ville, celle-ci doit toucher un Vaisseau et une Station perso.
Perso veut dire soit un pion à sa couleur, soit un pion capturé à l’adversaire.
Tout cela va donc croitre et s’épandre et puis s’absorber en jouant des coudes. La dernière ou le dernier à pouvoir encore respirer gagne la partie.
Oui. Le thème est complètement plaqué mais l’idée d’occuper l’espace avec des pièces de tailles différentes avec ce côté d’accroissement cellulaire et de cannibalisme est assez intrigant non ?
Par contre, je ne vous cache pas que le jeu Hong-Kongais auto-édité jouit d’une distribution très disparate… Mais si vous tombiez dessus, sachez que vous pouvez télécharger les règles ici même.
Vous savez tout ou presque.
Téléchargez les règles en français en cliquant tout simplement ici.
« Space Station »
Un jeu de Key Sir
Illustré par Key’s Works
Publié par …
2 à 4 joueurs
A partir de 10 ans
Langue des règles: Royaume-Unis, Chine (Trad dispo ici)
Durée: 20 minutes
Prix: Non renseigné