[T.I.M.E Stories][T.I.M.E Stories - Frères de la Côte][T.I.M.E Stories - Madame][T.I.M.E Stories - Sous le masque][T.I.M.E Stories - The Marcy Case]
Ha, la routine de travail d’agent temporel ! Son superviseur de talkshow, sa station orbitant autour de la Terre et de son fameux trou noir, ses Intelligences Artificielles des années 80, ses longues runs de 15 minutes… Et là, attendez une minute, n’y a pas comme un soucis ?
Salutations !
Pour celui qui devait être le second scénario de 2018 (mais qui sera décalé au 11 Janvier), T.I.M.E Stories poursuit son maintenant habituel rythme de croisière, faisant suivre à une sympathique et vaste aventure pleine d'action (la dépaysante et ouverte Frères de la Côte), une intrigue plus intime et investigante où il vous faudra démontrer vos talents d'enquêteur interdimensionnel. Enfin, c'est à peu près tout ce que Madame a à offrir de traditionnel, parce que l'on va se retrouver ballotés à plus d'un titre !
Dès l'ouverture de l'histoire, dans la salle de brief, vous allez sentir que quelque chose ne tourne pas rond. Êtes-vous en train d'halluciner, perdez-vous pied, sortez-vous d'un sommeil léthargique ? Ou bien... Ou bien, non, il y a bien quelque chose d'anormal dans l'ambiance, le décorum... Comme par exemple ce supérieur, Mike, qui vous parlent comme s'ils vous avaient mis au monde ou que vous comptiez gagner la Star Ac', alors que vous ne l'avez jamais croisé. Ajoutons à cela une mécanique de changement de corps (revisitée depuis Sous le Masque), une mission claire mais pas si simple à parachever en plein Versailles, des intrigues à la cour d'apparence anecdotiques mais de bien plus vaste importance qu'il n'y parait, et une mécanique de gestion des runs tout à fait neuve et éreintante, et vous obtenez là un cocktail "Madame".Une étonnante façon de démarrer l'année et finir le cycle blanc que nous ont concocté Messieurs Fabien Riffaud et Juan Rodriguez, avec la complicité de Monsieur Manuel Rozoy pour un final explosif. Oui, parce que, pour bien finir Madame, et en apprécier les détournements forts et multiples du système T.I.M.E Stories, il est recommandé d'avoir déjà joué à au moins l'un des scénarios précédents. C'est même écrit sur la boîte. Parce que les voies mécanico-narratives explorées dans Madame sonnent comme une agréable fin de repas pour T.I.M.E Stories, parce que ça se savoure avec le regard de qui sait mettre entre ses doigts les goûts raffinées des parfums connus, parce que c'est un dessert suivi d'un digestif qui réjouit et fait de la place pour l'après.
Au plaisir de vous revoir !
Et l'après, c'est quoi ? Parce que la fin du cycle blanc, ce n'est pas la fin de T.I.M.E Stories. C'est un cliffhanger, une fin d'arc narratif, et le lancement de plein suspens pour la suite. Et la suite, ben on n'a pas trop le droit de vous en causer. On peut quand même vous dire qu'en 2019, il y aura 2, voir même 3, scénarios pour démarrer le cycle bleu. Oui. Deux d'un coup, pour le lancement, comme au temps de l'ouverture du cycle blanc avec Asylum et The Marcy Case.
Sauf que là, ce seront deux boîtes au format scénario, avec le choix complet et indifférent de démarrer par l'une ou l'autre. L'une sera The Hadal Project, dont nous avons pu causer dans nos articles précédents, et auxquels je vous renvoie pour en apprendre plus, l'autre sera CENSURE, centré sur CENSURE, pendant la période de la CENSURE. De ce que nous avons pu apprendre lors de notre dernière infiltration chez Space Cowboys, un troisième scénario dont nous ne savons rien si ce n'est qu'il sera le troisième est à prévoir pour Noël 2019.Bon, on a plein d'infos sur une liste de notes longues comme le bras, mais pour l'instant, ce n'est pas le sujet, il y a déjà de quoi largement se faire plaisir et conclure le chapitre 1 en beauté avec Madame. Ah si ! Pourquoi cycle blanc et cycle bleu ? Et bien parce que les couvertures des scénarios du premier cycle sont à fond blanc, et que celles du second cycle seront à fond bleu. Ce qui est plutôt intelligent, parce que sinon, ça n'aurait aucun sens, et ce serait donc moins malin que si ce n'était pas aussi bête.PS : ah oui pis tiens, parce qu'on en a tâté, on vous le dit tout de go, Madame c'est