[Cœur de Dragon][Reise zum Mittelpunkt der Erde][Titania]
Coquillages et crustacés…
<img src=“https://cdn.trictrac.net/documents/formats/news_xlarge/documents/originals/f9/31/c75c2e9b7aa36c715ace5ed085019fd2cb57.jpeg” alt=“Titania, le prochain “gros” Hans im Glück”/>“Bon alors c’est comment les nouveautés Hans im Glück de Nuremberg ?” interroge le fan toujours à l’affut des nouveautés. C’est que l’éditeur munichois, c’est quand même du solide ludiquement parlant. Alors lorsqu’ils annoncent un jeu signé Rüdiger Dorn, déjà auteur de “Goa” chez eux, c’est la truffe au vent qu’on attend d’en savoir plus.
Première info, essentielle, le jeu n’aura pas de version française, du moins pas faite par les soins de Filosofia. Pas enthousiasmés par ce jeu dont le mécanisme central leur a trop rappelé le “Voyage au Centre de la Terre” du même auteur chez Kosmos. Il n’y aura donc pas de doublé Dorn en 2010 chez Filo. “Coeur de Dragon”, oui, “Titania”, non.
Il faut dire que le thème ne fait pas vraiment rêver. Qu’est-ce qui leur est passé par la tête à nos amis allemands ? Les joueurs se retrouvent à devoir naviguer sur des bateaux de trois couleurs différentes pour aller collecter des ressources, des étoiles de mer et des coquillages qui serviront, pour ces dernières, de monnaie d’échange pour ériger des tours. En construire une rapporte directement des points de victoire. En jouant des étoiles de mer, il est aussi possible de marquer des points, en fonction des tours construites à proximité.
A son tour, un joueur peut utiliser jusqu’à trois cartes qui lui permettent de placer de nouveaux bateaux disponibles à tous en trois couleurs. En plaçant un bateau, il y a d’abord des ressources à récupérer, certains visibles, d’autres cachées sous un petit pion ainsi que d’autres bonus comme des points de victoire ou des cartes. Une tour peut être constituée au plus de quatre niveaux qui rapportent d’autant plus de points de victoire et plus on monte, plus c’est cher en coquillages.
Le jeu se joue en deux époques. A la fin de la première, lorsque tous les navires ont été joué, il y a une sorte de bouton reset qui ne laisse en place que les tours. Le reste est remis dans la position initiale et c’est reparti pour un tour.
Il va donc falloir bloquer certains cases favorables à un joueur, éviter d’en ouvrir d’autres, espérer que le méchant vert ne dispose pas de cartes pour faire avancer le bateau rouge qui lui rapporterait tant de points, attendre que son voisin ait construit ses tours pour venir scorer avec son étoile de mer…
Le jeu devrait être disponible en mars ou avril et nul doute qu’un certain nombre de boutiques l’importeront directement d’Allemagne avec une traduction des règles imprimée glissée sous le filmage. A l’ancienne quoi.
> La règle en allemand chez l’éditeur
“Titania”
un jeu de Rüdiger Dorn
pour 2 à 4 joueurs
à partir de 10 ans
édité par Hans im Glück
disponible en mars ou avril