Le deuxième jeu de Ludocom est sur les étals
Dans le cochon tout est bon ! Surtout s’il est bio le dit porcin. Parce que halte à l’élevage industriel et ses antibiotiques ! C’est presque drôle la sortie du jeu “Le roi du bio” la même semaine que la diffusion du reportage de Pièces à conviction sur l’alimentation.
C’est à partir de demain, vendredi 2 juillet, qu’il sera possible de trouver en boutique “Le roi du bio”, le deuxième jeu édité par Ludocom, l’éditeur de “Arriala”. Avec ce petit jeu de cartes qui fleure bon l’été, à vous les légumes pleins de saveurs, les fruits aux parfums retrouvés et les volailles charnues!
“Le roi du bio” est un jeu de cartes à base de combinaisons, de mémoire -il faut se souvenir des cartes jouées autant que possible- dans lequel il faut gérer au mieux sa production dans le respect de la biodiversité et en respectant des volumes de production raisonnables. En plus, il faut nourrir le cochon de la ferme, et le nourrir bien parce qu’un cochon bio, ça se respecte !
Le jeu, signé Serge Comba, monsieur Ludocom est composé de 110 cartes illustrrées par Jampur Fraize.
A partir de cartes de Production (céréales, fruits du verger, fruits du potager, légumes, volailles), les joueurs vont réaliser des combinaisons de cartes qui leur rapporteront des points de prestige en fin de partie. Les combinaisons possibles sont rappelées sur les cartes et peuvent comporter trois cartes du même type ou des mélanges particuliers. A son tour de jeu, il est possible de réaliser deux actions, soit exploiter sa propriété, c’est à dire piocher une carte, ou faire du troc sur le marché puis produire (i.e. poser une combinaison de cartes).
L’action la plus commune est de piocher. S’il s’agit d’une carte Production, il la met dans sa main et voit s’il peut produire ou non puis c’est au joueur suivant. Il peut aussi tirer une carte spéciale dont les effets doivent être alors appliqués. “Nourriture aux cochons” oblige les joueurs à utiliser certaines de leurs cartes pour nourrir leur cochon personnel, une source de points de victoire en fin de partie. Il peut aussi y avoir des maladies qui touchent un type de production particulier et qui, sans traitement spécifique, obligent se défausser de toutes les cartes de ce type en main ; les intempéries qui font perdre la moitié de sa main de cartes, au hasard, mais qui alimente le marché du troc ; les cartes Belle saison qui permettent de repiocher. A la place d’exploiter, il est aussi possible de faire du troc. Le principe est simple : il faut échanger deux cartes de sa main avec deux du marché (où arrivent les cartes défaussées par les intempéries), à condition que leur somme soit identique.
Ensuite, il est possible de produire en dévoilant trois cartes combinables. Si la combo est réalisable, les cartes sont retournées faces cachées et ne seront plus visibles par quiconque avant la fin de la partie. Et cela a son importance. Chaque carte a en effet une valeur -qui n’influence en rien le nombre de points de prestige qu’elles feront gagner-, allant de 1 à 4.
Lorsque la partie s’achève et que les joueurs révèlent les cartes mises de côté, ils doivent alors faire le total des valeurs de chaque type de carte. Si un joueur dépasse le total indiqué pour un type (par exemple 10 pour les volailles), il y a surproduction et il perd toutes les cartes. S’il arrive au total exact, il reçoit par contre un petit bonus. Il va falloir faire preuve de mémoire ! Surtout qu’un joueur qui conserve les cinq types de cartes (la biodiversité), récupère aussi un bonus. Il vaut donc mieux jouer de petites cartes pour être tranquille. Il faut aussi vérifier que le cochon a été correctement nourri, ce qui ramène encore quelques points. Chaque carte de production rapporte un point de prestige, le cochon, deux ou même cinq quand on est très fort.
> Le reportage de Pièces à convictions
“Le roi du bio”
un jeu de Serge Comba
pour 2 à 4 joueurs
à partir de 7 ans
édité par Ludocom
prix conseillé : 20€
disponible en boutique