[Yōkai]
Un yôkai c’est un esprit plus ou moins malin et néfaste (mais toujours bizarre) dont la religion shinto et le folklore japonais est parsemé. on peut les nommer aussi ayakashi, mamono ou mononoke qui n’est donc pas un nom propre de princesse mais un mot désignant un esprit ou une chose étrange. Du coup je fréquente quand même pas mal de mononoke dans mon entourage. Plus que de princesse en tout cas.
Dans Yôkai, de Julien Griffon, les esprits sont forts mécontents car ils sont dispersés et veulent se réunir par affinités pour retrouver un peu de paix.
Il existe dans le jeu 4 sorte de yôkai : les kitsune (renards esprits), le Rokurokubi (femme à long cou), les kappa (enfants des rivières) et les onis (démons).
Après avoir tout mélangé nous formons un carré de 4 sur 4 qu’il va falloir ranger par affinité de telle sorte que les 4 cartes de chaque groupe soient contiguës.
À notre tour, nous devons effectuer 3 actions :
- Regarder en secret deux cartes du carré
- Déplacer une carte de sa place à une autre (toujours adjacente à au moins une autre carte)
- Enfin piocher ou placer une carte indice.
Mais surtout : pas le droit de commenter ses actions aux autres joueurs.
Les cartes indices sont de plusieurs sortes, les plus parlantes permettent de dire la couleur d’une carte yokaî(sauf si on s’est gourré…), d’autres indiquent deux ou trois couleurs possibles. Les indices nous aident mais la contrepartie c’est qu’il bloquent définitivement la carte yôkaiqu’elle recouvre : on ne peut plus la déplacer.
Une partie prend fin soit parce que les joueurs pensent avoir bien rangé toutes les cartes par affinité ou quand la dernière carte indice est joué. Le temps compte !
Un des intérêts de ce jeu d’observation et de mémoire coopératif c’est qu’il propose un véritable couteau suisse de niveaux de difficultés.
- On peut donc ajouter une carte affinité juste connu du premier joueur qui impose que de deux groupes de yôkai soient voisins en fin de partie.
- On peut ne révéler qu’un indice à la fois que l’on devra jouer avant dans découvrir un autre
- on peut jouer avec les indices sans indices : la carte indice servant juste à bloquer la carte yôkai qu’elle recouvre.
- On peut aussi ajouter une carte objectif qui impose une forme particulière que doivent prendre les cartes en fin de partie : un plan de rangement.
Comme vous le voyez cela peut devenir vite un chalenge plutôt coriace.
Si vous aimez les jeu d’observation, de mémoire et coopératif rapides alors il faut foncer les loulous.
Cet article manque de photo suite à un pénurie de l'éditeur