[Aztlán]
juste pour faire un écho sur un jeu extraordinaire : Aztl'an de colivini
rèsgle simple, jeu très technique et très interactif..un vrai joyau qui plait aux joueurs confirmés et emballe els débutants .;du bluff, d el'agressivité, de la stratégie
alors pour quoi ce silence
certes le jeu n'a qu'une édition multilingue (pas de vF) mais le peu d'anglais nécessaire ne devrait pas être un obstacle..;
parce qu'on ne peut pas jouer a tout deja 
Peut être un jeu qui aurait été remarqué bien plus facilement il y a 10 ans..
je commence a me demander si il n'y a pas trop de jeux qui sortent en fait maintenant.Tout est noyé dans les divers sortis.
Des bons jeux passent aux oubliettes sans de raisons particulières.
Hadoken_ dit:...
je commence a me demander si il n'y a pas trop de jeux qui sortent en fait maintenant.
...
mon compte en banque est sûr que oui
essayé une fois !! bof sans plus, je lui préfère nettement Carolus Magnus
Eh bien... comme je ne suis ni vraiment confirmé ni vraiment débutant, ça doit être pour ça que ça ne m'a pas plus emballé que ça.
Dans la quinzaine de "nouveautés" que j'ai pu découvrir depuis Essen 2012, il est plutôt en queue de peloton. Pas un mauvais jeu, certes non, c'est bien fait, pas trop long et en effet très épuré, mais clairement pas mon genre, et je ne lui trouve pas de saveur particulière. Je l'ai trouvé hyper calculatoire (malgré les cartes bonus !), absolument pas fun et pas très lisible. A la fin de ma seule partie, je n'avais pas super envie d'y revenir (et je ne l'ai pas fait d'ailleurs).
Pour tout dire, il fait partie des boîtes que j'envisage de revendre car même si j'y rejouerai peut être encore une ou deux fois histoire de vérifier que je suis pas passé à côté de quelque chose, je doute fort qu'il constitue un pilier de ma ludothèque - en tous cas, la première impression est très loin du "waouh".
Pourquoi ? La raison principale me semble très simple : c'est typiquement du Colovini.
Donc un jeu bizarre, passionnant pour qui s'y plonge, mais assez déroutant à la première partie. Parfois presque rebutant au premier contact, mais plus riche et subtil que beaucoup dès qu'on a un peu d'expérience, et ultra-rejouable.
Aujourd'hui un jeu qui sort doit plaire immédiatement, sinon il est perdu au milieu de toutes les sorties. Alors les tenants et aboutissants doivent être clairement visibles dès le début. Plus un jeu peut séduire sur une première partie (ou même sur un simple buzz), plus il a ses chances.
Colovini avec son style épuré, sa complexité et sa subtilité est un peu à l'opposé de ce contexte. Ajoutons que les thèmes de ses jeux sont toujours très classiques, et que les choix éditoriaux (thème retenu, illustrations, taille de boîte) sont parfois euh... discutables, plus l'absence de promo et de buzz par dessus, et hop, certains de ses meilleurs jeux passent inaperçus ou presque. Aztlan en est un nouvel exemple.
Tub' en avait fait la promo à la sortie, non ?
El comandante dit:Tub' en avait fait la promo à la sortie, non ?
Pas bÔn signe ça, pÂs bÔn signe.... HoooÔ nÔÔÔn...
Galahad dit:...
Pas mieux. Un Colovini, ça se mérite et de moins en moins de gens sont prêts à faire l'effort aujourd'hui. Notamment à cause du nombre de sorties et du syndrome kleenex qui va avec.
Un autre facteur qui doit jouer : un Colovini, c'est jamais la grosse poilade. Ces jeux ont beau être très intéressants, je ne m'aventurerais pas à les classer dans la catégorie des jeux fun.
Ca me refile bien envie d'en faire une, tiens.
Comme dit plus haut, les Colovini ne marchent jamais.
Il y a pu y avoir un effet loupe sur certains de ces jeux, principalement par les frangins palfersollier, comme Carolus Magnus ou Alexandros, mais ce sont des phénomènes trictraco-trictraquiens. Faire essayer un Colo à un non habitué, c'est le bide quasi assuré, Aztlan ne fait pas exception à la règle.
Même moi, en connaissant l'auteur, il m'arrive encore de passer à coté de certains de ces jeux tellement la première partie est déroutante. Et puis c'est du jeu typiquement allemand, un genre qui n'a plus trop la côte même s'il y a quelques exceptions.
Il n'y a pas à chercher plus loin. Bon, en plus, cette année, la concurrence a été monstrueuse, Essen a été incroyablement relevé, ce qui donne encore moins de chance aux seulement bons jeux.
loic dit:Comme dit plus haut, les Colovini ne marchent jamais.
Il y a pu y avoir un effet loupe sur certains de ces jeux, principalement par les frangins palfersollier, comme Carolus Magnus ou Alexandros, mais ce sont des phénomènes trictraco-trictraquiens. Faire essayer un Colo à un non habitué, c'est le bide quasi assuré, Aztlan ne fait pas exception à la règle.
Même moi, en connaissant l'auteur, il m'arrive encore de passer à coté de certains de ces jeux tellement la première partie est déroutante. Et puis c'est du jeu typiquement allemand, un genre qui n'a plus trop la côte même s'il y a quelques exceptions.
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c'est marrant il me semblait que colovini avait une petite côte par ici..;et je trouve que Aztl'an est d'une épure parfaite tout en étant très agressif (loin d'un jeu cérébral) on se pourrit allégrement...
et je dois avouer par rapport à essen plus m'éclater sur celui-ci que sur keyflower qui m'a laissé froid mais froid...
Tub' dit:Galahad dit:...
Pas mieux. Un Colovini, ça se mérite .
ouais une peine de prison aussi ça ce mérite !!
et faire penser que ses jeux sont réservés a une élite, c'est un peu limite.
lepatoune dit:alors pour quoi ce silence
La population ludique évolue énormément depuis deux ou trois ans. Elle s'élargit. Et, même s'il a commis Intrigues à Venise, Colovini n'est pas un auteur grand public. Ses créations sont la plupart du temps des jeux abstraits déguisés, qui plaisent plutôt à des joueurs cérébraux. On continue à en parler - Tub' a même été faire une TT TV - mais les "joueurs exigeants" - je ne sais pas comment les appeler sans être taxé d'élitiste - sont de moins en moins audibles dans un contexte de plus en plus mainstream.
lepatoune dit:
c'est marrant il me semblait que colovini avait une petite côte par ici..;et je trouve que Aztl'an est d'une épure parfaite tout en étant très agressif (loin d'un jeu cérébral) on se pourrit allégrement...
et je dois avouer par rapport à essen plus m'éclater sur celui-ci que sur keyflower qui m'a laissé froid mais froid...
Ouais, une petite, mais pousser par seulement 2-3 gars (bon un peu plus), mais ça reste hyper fermé et il faut vraiment trouver des joueurs motivés pour apprécier du Colo.
Je n'ai malheureusement pas pu vraiment testé Aztlan, mais j'ai adoré Keyflower, qui ne m'a pas laissé froid du tout avec ses enchères et toutes ces possibilités. Mais, je serais incapable de comparer.
Harrycover dit:
et faire penser que ses jeux sont réservés a une élite, c'est un peu limite.
Je sais que tu as du mal avec ce concept, mais en quoi c'est limite.
Après, dire d'un jeu qu'il ne se révèle qu'après un certain nombre de parties, et que tout le monde n'est pas capable (ou n'a pas envie, ce qui revient au même au bout du compte) de redonner sa chance à un jeu qui a laissé froid à la première partie, ce n'est pas forcément élitiste. C'est juste un constat, et il n'y a pas de raison de faire partie d'une "élite" quand on est prêt à rejouer à des jeux. Ce n'est pas élitiste, c'est juste une manière différente d'aborder le truc. C'est bizarre de vouloir taxer d'élitiste des gens qui "consomment" le jeu différemment, non ?
quel concept ?
c'est juste la phrase de Tub' qui m'a fait marrer
du genre "oh, là là c'est pas pour tout le monde, faut faire parti du club des vieux "cons" pour savoir apprécier !! "
mais ta réaction est encore plus amusante je trouve
De mon côté, c'est surtout un manque de temps, d'envie et un ras le bol (a force, ça ne rime plus a rien ce zapping et cette course a la nouveauté). Trop de jeux sortent pour qu'on puisse jouer a tout. Je me concentre sur les jeux que j'apprécie et que je prends le temps de savourer.
Avec l'expérience, on sélectionne et cible beaucoup plus les jeux qui pourraient nous plaire. Comme le dit Loïc, cet Essen a été assez exceptionnel mais certains hits ne me font guère envie (Tzolkin, Terra Mystica) et Atzlan fait les frais de cette sélection.
Ce n'est pas grave : j'ai Carolus, Alexandros, 2 très bons Colo. Et puis il me reste à découvrir Magna Grecia et Justinian.