Et pendant ce temps, Birmingham continue de grimper au classement BGG (147e).
Je pense qu’il va depasser son aine (29e actuellement).
T-Bow dit :Et pendant ce temps, Birmingham continue de grimper au classement BGG (147e).
Je pense qu'il va depasser son aine (29e actuellement).
Oui. Je pense que l'un finira devant l'autre et franchement, c'est mérité!
Avant-hier soir rebelotte avec Unkle et Stfrantic.
Unkle est reparti sur les caisses et ce fut difficile pour lui (il parviendra je crois à la VI). Je suis parti sur les filatures et voulais arriver à planter toutes les III et toutes les IV. Je développerai donc massivement en canal et parviendrai à poser et activer les 3 filatures III en canal. En rail, je poserai vite les 2 filatures IV et déciderai (en sachant que ça me plomberait sans doute pour la victoire) de prendre un joker, un emprunt supplémentaire et une action vente en plus pour arriver à poser et activer la dernière. Ce sera fait. Et Stfrantic jouera le à présent classique mines, sidérurgies et brasseries. Les mines vont s’avérer d’autant plus lucratives qu’Unkle avec ses caisses et moi avec mes grosses filatures allons particulièrement piocher dans le marché du charbon. Il posera évidemment plus de brasseries que nous et parviendra à jouer sur l’ensemble de la partie en ayant joliment en tout et pour tout fait uniquement 2 emprunts (logique avec le couple mines + brasseries). Il fera de nombreux tours à plus de 20 Livres en revenu…
Stfrantic l’emportera logiquement avec 175 points, je suivrai avec 157 et Unkle avec 149. J’aurais pu sans m’entêter volontairement à faire la dernière filature lui faire un peu d’ombre sur les brasseries et construire un peu plus de liaisons, ce qui aurait resserré le score entre nous (j’accuserai un retard de près de 50 points de liaison par rapport à Stfrantic sur l’ensemble de la partie…). Mais je pense qu’il l’aurait tout de même emporté au final.
La partie, malgré la décision commune de fermer préalablement Warrington (aucune vente possible sur toute la partie nord), a été un peu plan-plan et moyennement interactive chacun étant sur son axe (filatures, brasseries/mines, manufactures) et les autres ne venant grignotter que sporadiquement sur les plattes-bandes de chacun. La dernière partie à 3 avait été beaucoup plus tendue car on avait abandonné les filatures rendant la concurrence sur les poteries quasi obligatoire, concurrence bien plus violente de par le peu d’emplacements disponibles pour cette industrie.
En conclusion, beaucoup de confirmations:
-C’est indéniablement mieux à 4 joueurs qu’à 3 et là où Lancashire reste pour moi très bon à 3 joueurs, ce n’est pas le cas pour Birmingham où il y a un fossé qualitatif très conséquent entre le jeu à 3 et le jeu à 4.
-les brasseries sont de loin l’industrie la plus lucrative et la plus souple (dans le sens notamment où elles peuvent être construites sans jamais avoir à être connectées pour résoudre des contingences de ressources): pas chères, lucratives en terme de points directs, de revenus et de points de liaison.
-les manufatures me semblent définitivement presque exclusivement tactiques ce qui ne les empêche pas encore une fois d’être un des apports les plus rigolos et originaux de Birmingham par rapport à Lancashire. Les seules manières potentiellement compétitives de les jouer massivement à mon niveau d’expérience et de réflexion sont de soit jouer les grosses et de démarrer donc leur construction à partir de la IV ou la V, soit de jouer celles qui ne sont pas soumises aux liaisons pour l’appro du charbon (les II, IV, VI, VII (réseau à priori suffisamment développé à ce stade pour la caser sans problème avec son seul et unique charbon) et VIII). Sinon, soit les ignorer totalement, soit les ignorer quasi totalement en les jouant de manière très tactique au coup par coup en fonction des circonstances.
-les Poteries, les Manufactures et les Filatures sont vraiment très difficiles et aléatoires à mener de bout en bout en étant potentiellement compétitives de par notamment la prédominance et la force des brasseries et la quasi obligation d’entrer dans la lutte pour les liaisons et donc, les double-rails qui participent du coup (via leur contribution à l’épuisement rapide du marché de la bière) à rendre encore plus difficile la menée d’une stratégie poussée gros édifices (sans même parler de la dépendance assez marquée à sa main qui là aussi peut inciter à vite se rabattre assez rapidement et massivement sur le rail qui reste la seule alternative rentable et non dépendante de telle ou telle carte quand tu t’es engagé dans une voie grosses industries).
Bref, je rejoins l’avis de Grunt selon lequel Birmingham se résume un peu à faire plein de liaisons et valoriser ses liaisons au mieux avec d’autres tuiles.
Comme exposé antérieurement, les diverses ruptures mises en place et imposées par Wallace dans Lancashire (l’aléatoire du marché extérieur; le contraste énorme entre une liaison canal et une liaison rail; la tension dans les 4-5 derniers tours sur l’ordre du tour amputé des emprunts; la concurrence à la vente tournant frontalement autour d’un seul édifice; l’imposition sans préavis, directe et factible de ce qu’implique une construction via une double-carte) font que le jeu imposera ici quoi qu’il arrive des soubressauts générateurs quasi automatiquement de tensions et de problématiques à réévaluer. Ces tensions constantes et ces problématiques subites ont été limées et applanies par ROXLEY dans Birmingham (ce que j’appelle plus haut “l’uniformisation”). Mais du coup le jeu, si il est certes du coup périphériquement sensiblement différent de son grand frère, en est aussi potentiellement plus plat et/ou plus facilement jouable par les uns et les autres en relative autarcie. Il est en effet plus aisé qu’à Lancashire pour chacun de suivre “tranquillement” sa voie si tout le monde reste dans une optique stratégique différente ou en bordure de celle des autres (schéma induit et favorisé par la présence d’une industrie supplémentaire (6 au lieu de 5) et de 3 type de bâtiments vendables au lieu d’1 seul). La concurrence y est donc au final moins forte (ou avec bien moins d’impact comme on préfère) sur à peu près tout et le jeu sera plus facilement soumis à un rythme et à un déroulé linéaire et donc, à une lassitude potentielle des joueurs sans doute bien plus rapide qu’avec son aîné.
Birmingham est un excellent jeu qui n’est ni plus ni moins complexe, ni plus ni moins scripté, il est à mon sens juste moins bien que Lancashire.
palferso dit :Birmingham est un excellenet jeu qui n’est ni plus ni moins complexe, ni plus ni moins scripté, il est à mon sens juste moins bien que Lancashire.
Je cite avant que sa disparaisse.
Je pense que, comme tu l'as deja dit precedemment, il est au final plus moderne. Avec toutes les consequences qui vont avec.
Et on a parfaitement le droit de ne pas aimer la modernite.
T-Bow dit :Je pense que, comme tu l'as deja dit precedemment, il est au final plus moderne. Avec toutes les consequences qui vont avec.
Et on a parfaitement le droit de ne pas aimer la modernite.
Yep.
Allez, je retourne dans ma grotte...
Il n’y a pas de KS prévu prochainement afin d’avoir le(s) jeu(x) en français ?
Merci bcp
A part la regle aucune différence en Vf et le KS vient d’être livré donc évidemment non.
De plus les règles VF (pour BL comme BB) sont disponibles sur le net…
palferso dit :
les manufatures me semblent définitivement presque exclusivement tactiques ce qui ne les empêche pas encore une fois d'être un des apports les plus rigolos et originaux de Birmingham par rapport à Lancashire. Les seules manières potentiellement compétitives de les jouer massivement à mon niveau d’expérience et de réflexion sont de soit jouer les grosses et de démarrer donc leur construction à partir de la IV ou la V, soit de jouer celles qui ne sont pas soumises aux liaisons pour l’appro du charbon (les II, IV, VI, VII (réseau à priori suffisamment développé à ce stade pour la caser sans problème avec son seul et unique charbon) et VIII). Sinon, soit les ignorer totalement, soit les ignorer quasi totalement en les jouant de manière très tactique au coup par coup en fonction des circonstances.
En ce qui concerne l'option Manufactures demandeuses en fer (les II, IV, VI, VII et VIII), cette option présente l'intérêt de ne quasiment pas solliciter le marché du charbon et de tendre dans le même temps celui du fer (et donc d'affaiblir sensiblement au moins en théorie l'option mines-sidérurgies-brasseries puisqu'à la fois les mines seront potentiellement moins rentables et les sidérurgies plus en danger d'écrasement potentiel).
Nouvelle partie à 4 joueurs hier soir.
Les scores : 129-128-127-119
Ere du canal : 39-44-38-16
Ere du rail :
- points de liaisons : 37-34-39-43
- points d’industries : 53-50-50-60
En ouverture, je construis un canal entre Kidderminster et Worcester pour me réserver la brasserie adjacente. J’arriverai à activer 2 filatures I, une erreur de calcul m’empêchera de vendre ma filature II à Birmingham au dernier tour (je voulais faire Brasserie + Vente mais il me manquait un canal entre Dudley et Kidderminster). J’étais donc seul sur les régions jaune et violette et j’ai dû développer le réseau fluvial seul.
En rail, je n’ai que 2 points d’ancrage : Birmingham et Coventry. Heureusement, comme en canal, j’ai une main jouable pour faire de la filature dans le sud ouest. Je fais donc du rail depuis Coventry jusqu’à la Brasserie Kidderminster/Worcester, en ne posant aucun double rails pour 1) ne pas trop dépenser et 2) recycler ma main pour temporiser. J’avais construit 2 sidérurgies en canal et je construis ma sidérurgie III afin m’autoriser un écrasement en cas de pénurie.
Antépénultième tour : je fais un double emprunt.
Avant dernier tour : je claque 57$ (le charbon était à 8$, le fer à 4$) pour faire double filature IV à Worcester. Il ne me reste que 4$ en banque mais mon revenu (10$) me permettra de financer mes ambitions au dernier tour.
Dernier tour : brasserie Kidderminster/Worcester + double vente filature IV.
Je m’impose d’un tout petit point en ayant fait 4 emprunts et sans avoir pris de joker.
Toutes mes filatures ont été soit développées, soit construites.
palferso dit :
Comme exposé antérieurement, les diverses ruptures mises en place et imposées par Wallace dans Lancashire (l'aléatoire du marché extérieur; le contraste énorme entre une liaison canal et une liaison rail; la tension dans les 4-5 derniers tours sur l'ordre du tour amputé des emprunts; la concurrence à la vente tournant frontalement autour d'un seul édifice; l'imposition sans préavis, directe et factible de ce qu'implique une construction via une double-carte) font que le jeu imposera ici quoi qu'il arrive des soubressauts générateurs quasi automatiquement de tensions et de problématiques à réévaluer. Ces tensions constantes et ces problématiques subites ont été limées et applanies par ROXLEY dans Birmingham (ce que j’appelle plus haut “l’uniformisation”). Mais du coup le jeu, si il est certes du coup périphériquement sensiblement différent de son grand frère, en est aussi potentiellement plus plat et/ou plus facilement jouable par les uns et les autres en relative autarcie. Il est en effet plus aisé qu’à Lancashire pour chacun de suivre "tranquillement" sa voie si tout le monde reste dans une optique stratégique différente ou en bordure de celle des autres (schéma induit et favorisé par la présence d’une industrie supplémentaire (6 au lieu de 5) et de 3 type de bâtiments vendables au lieu d’1 seul). La concurrence y est donc au final moins forte (ou avec bien moins d’impact comme on préfère) sur à peu près tout et le jeu sera plus facilement soumis à un rythme et à un déroulé linéaire et donc, à une lassitude potentielle des joueurs sans doute bien plus rapide qu'avec son aîné.
Je suis à 100% en phase avec ce que tu dis. Même dans des parties à 4 (ex de ma partie d'hier soir), tu peux arriver à être assez pénard et à te faire ton pré carré. Après, je ne pense pas m'en lasser de si tôt tout simplement parce qu'il y a encore des choses à creuser, surtout au niveau du fonctionnement des manufactures et des poteries mais aussi grâce aux tuiles marchand qui, pour moi, une vrai bonne idée pour apporter de la variété dans les parties.
Finalement, je trouve qu'il faut user/abuser des emprunts justement pour se donner les moyens de sauter sur les opportunités pour aller flinguer les autres et ainsi accroître en quelque sorte la tension du jeu. Je pense définitivement qu'il faut emprunter un max pour tirer son épingle du jeu sauf à donner dans les brasseries et les mines.
yoann1979 dit :A part la regle aucune différence en Vf et le KS vient d'être livré donc évidemment non.
Tu as le dos de la boite en anglais si je ne m'abuse non ?
Puis même de toute façon je préfère de base acheter les jeux (films ça marche aussi) en VF car au moins ça force les boites à sortir de la version française plutôt que de rester sur de la VO.
Du coup je ne sais pas trop si je vais le prendre même si la version KS me parait bien jolie!
Tu attendras donc car Brass en VF??
Du coup j’ai bien compris, sans doute vais je résoudre à prendre une VO de fait
Suite à ma dernière partie relatée plus haut, je n’osais trop le dire, notamment par jurisprudence par rapport à BRASS, mais l’option mines-sidérurgies-brasseries en y réfléchissant un peu me semblait quand même ultra forte: brasseries hyper compétitives en soi (pas chères, lucratives en terme de points directs, de revenus et de points de liaison); impossible de ne pas avoir une carte qui cadre (3 industries impliquées); aucune action à dépenser pour une vente ou juste pour faire chier les adversaires (en fonction de sa main et des points de vente (notamment ceux qui rapportent des bonus en points) une Poterie I, une Manufacture I ou une Filature I); un gain en revenus assez énorme (liquidités directes importantes via l’injection de fer et charbon sur un marché plus demandeur à B qu’à L et sur une piste plus lucrative + augmentation en terme de revenus forte et rapide grace notamment aux mines et brasseries); points de liaisons ultra rentables (surtout en canal) en particulier via ses propres brasseries; une dépendance à la main quasi nulle ici aussi vu que pour les liaisons on fourgue “n’importe quelle carte”; strictement aucune nécessité de faire le moindre développement; gain en actions au final assez colossal (moins d’emprunts, pas ou peu de ventes, pas ou peu de dev) qui libère donc encore plus de possibilités pour faire des liaisons (simples ou doubles d’ailleurs en fonction des contextes). Bref, c’est safe, flexible, rentable et donc très, très fort… De plus, et c’est le plus gênant, ça me semblait du coup sceller toute possibilité de mener de manière compétitive une stratégie gros édifices.
J’ai fait part à T-Bow de mes réflexions et il m’a soumis l’idée de faire un test. J’ai donc lancé ce test pour éprouver ce que T-Bow appelle la stratégie BIC (Beer-Iron-Coal) et la viabilité des grosses industries face au BIC. Je n’ai pas joué avec les cartes afin de permettre aux gros industriels de pouvoir être optimisables et je suis donc parti sur un schéma avec un joueur grosses filatures, un joueur poteries, un joueur manufactures “fer” (le plus à même à mon sens de faire chier le BIC tout en restant potentiellement compétitif avec projet de construction des 2 manufactures II, de la IV, de la VI, de la VII et des 2 VIII) et évidemment un BIC avec l’idée de mettre les grosses industries dans des configs idéales et de favoriser leur essor au max tout en restant réaliste et logique en terme de décisions de jeu. J’ai aussi installé les points de vente de manière à priori favorable à ces industries. A tout moment, je prenais l’option qui me semblait le plus à même d’emmerder le BIC et quant à ce dernier, je ne lui facilitais jamais la tâche (tout en restant ici aussi réaliste et logique tant ludiquement que par rapport à ses visées, ses possibilités et les ouvertures concrètes des contextes).
Au final, le cotonnier aura construit et activé 7 filatures (1 II et les 3 III en canal / les 3 IV en rail), le manufacturier aura construit et activé 7 caisses (les 2 II, la IV et le VI en canal / la VII et les 2 VIII en rail), le Potier aura construit et activé les 3 grosses Poteries (la I, la II et la III en canal / la V en rail) et le BIC toutes ses brasseries (les 2 I, les 2 II et 1 III en canal / la 2ème III et la IV en rail) et les résultats sont les suivants:
CANAL:
Potier: 46 points (17 de liaison (4 canaux) / 29 d’industries (21 de résilience) pour donc un score réel projeté de 67 points)
Manufacturier: 45 points (13 de liaison (3 canaux) / 25 d’industries (25 de résilience) + 7 de points de bonus de vente (4+3) pour donc un score réel projeté réel de 70 points)
Filature: 46 points (11 de liaison (3 canaux) / 35 d’industries (32 de résilience) pour donc un score projeté réel de 78 points)
BIC: 62 points (26 de liaison (5 canaux) / 36 d’industries (24 de résilience) pour donc un score projeté de 86 points)
RAIL:
Potier: 103 points (36 de liaison (7 rails) / 67 d’industries) pour un score total final de 149 points
Manufacturier: 101 points (24 de liaison (4 rails) / 70 d’industries + 7 de points de bonus de vente (4+3)) pour un score total final de 146 points
Filature: 104 points (24 de liaison (4 rails) / 77 d’industries + 3 de points de bonus de vente) pour un score total final de 150 points
BIC: 124 points (61 de liaison (11 rails) / 63 d’industries) pour un score total final de 186 points
Les grosses industries sont donc nulles et non avenues en terme de compétitivité potentielle à B. Pourquoi?
1-l’auto suffisance (produire sa propre bière) n’est qu’un mirage théorique car, à moins d’avoir 28 tours au lieu de 16, on ne pourra pas développer, emprunter, construire, vendre en plusieurs fois et en plus construire soi-même nos propres brasseries (en demandant aux autres d’avoir la gentillesse de bien vouloir te laisser tes bières pour que tu puisses les utiliser dans le bon timing)
2-si l’on veut participer à la bataille du rail (plus violente et plus élitiste à B. qu’à L.) on peut faire une croix sur nos vélléités de grosses industries car on tappe trop dans la bière et dans l’économie pour rendre viable toute construction et activation de gros édifices. De plus, faire de grosses industries implique faire des emprunts et donc avoir peu de revenus quand le BIC enquille des revenus énormes qui le rendent encore plus compétitif pour les rails (mon BIC finira le canal à 15 de revenus là où aucun autre n’était au-dessus de 5 et il finira le rail avec un revenu de 22 Livres quand par exemple le manufacturier était à 3 et le cotonnier à 7…)
3-le boycott et/ou front commun pour ne pas activer les brasseries du BIC (notamment en canal) n’est même pas vraiment gênant pour lui. En effet, il plante un peu de Fil., Pot. et/ou Man. I de ci, de là pour s’activer quelques brasseries en canal et si les autres jouent les grosses industries plus en autarcie (sans même espérer du coup construire les plus hautes cf 1), le BIC utilise ses éventuelles quelques bières restantes en canal pour faire du double rail assez vite (et facilement vu qu’elles volent pour lui) en entrée de phase, laissant dans tous les cas les pseudos gros loin derrière en terme de fric/revenus et avec encore bien moins d’emplacements de bières à prendre (vu qu’ils auront aussi contribué de leur côté à utiliser ces emplacements pour construire leurs propres brasseries et activer leurs industries), scellant définitivement leurs rêves de grandeur
4-les actions perdues en terme d’emprunts, de dev, de ventes et plus marginalement de Joker sont monstrueuses par rapport au BIC (hier le BIC a fait en tout et pour tout 2 emprunts quand les autres ont dépensé pour ces types d’actions entre 10 et 14 actions pour pouvoir subvenir à leurs besoins et remplir leurs objectifs de placer toutes leurs plus grosses industries)
Birmingham se résume donc à faire de la bière dès qu’on a les cartes pour (afin de ne jamais prendre le risque de laisser un BIC trop seul), de faire du charbon et/ou du fer dès qu’il y en a l’opportunité (notamment d’injection directe de liquidités, afflux bien plus important à B qu’à L) afin de ne pas être largué économiquement pour pouvoir notamment greffer là dessus des liaisons lucratives et des industries type Filatures et/ou manufactures de bas niveau et/ou Poteries I en fonction des contextes et circonstances. Un jeu purement tactique (ce qui ne veut pas dire qu’il ne sera pas rigolo) qui élimine tout le pan stratégique du jeu (à moins que l’on veuille jouer pour le fun et pour perdre).
On voit à la lumière des résultats de mon test que ROXLEY a de toute évidence pensé à l’équilibre des industries vendables qui sont dans un mouchoir de poche en terme de points. Par contre, ils sont de manière tout aussi évidente passés complètement à côté de cette option BIC (et la profusion de matériel inutile l’atteste: en effet pourquoi avoir des Filatures IV, des Manufactures VII et VIII, etc., si ils ne pensaient pas que cela puisse être compétitivement viable?). Comment est-ce possible? Entre autres, parce que selon moi, ils se sont arrêtés au réflexe Brassiste classique selon lequel il serait de facto débile d’offrir des bières à nos adversaires, de construire du canal à foison et de ne pas développer alors que la stratégie BIC est très forte justement en particulier parce qu’il est rentable d’offrir des bières, de construire des canaux et de ne pas développer (va dire à un ancien joueur de Brass de construire des brouettes de canaux et de ne pas développer!!!)… D’ailleurs, les premières réflexions développées sur ce post l’attestent: personne sur les premières parties ne pensait que cela puisse être viable et beaucoup, moi y compris, étaient assez certains qu’il fallait autarciser et thésauriser sa bière.
T-Bow, bien plus à l’aise dans la langue de Shakespeare que moi, a créé ICI un post sur BGG dans lequel bonne partie des réflexions et constats développés ici sont repris. On attend une réponse de Roxley…
De mon cote, malgre mes convictions forgees a travers toutes ces donnees, reflexions et echanges (qui sont en accord avec celles de palferso), je prefere eviter d’etre trop assertif dans les conclusions, ainsi que dans les raisons et responsabilites derriere ces conclusions. Aussi evidentes qu’elles puissent nous paraitre.
Je continue d’alimenter le debat sur BGG, en esperant que Roxley va intervenir.
Je tiens aussi a effectuer la meme precision que sur BGG : le probleme n’est pas le BIC en soi. Le BIC permet d’exposer le probleme potentiel des grosses industries.
D’ailleurs meme BIC est assez mal choisi, vu qu’il repose massivement sur les liaisons (links). Plutot BLIC donc.
Une question : comment le BIC fait pour marquer 63 PVs d’industries en rail?
C’est presque ce point qui parait le plus fou. Il marque quasi autant que les gros industriels sur ce qui est cense etre leur point fort.
Pour moi dans B. ou L., on ne peut pas gagner sans faire de rail.
Donc pour moi 2 joueurs qui ne font que 4 rails vont forcement perdre et laisser trop de place au autre pour poser des rails “rentables”.
Après mes 4 parties de B., je pense que tous le monde doit faire du rail en début d’age de de chemin de fer.
Pour la bière, pour moi c’est une ressource comme le fer ou le charbon donc tous le monde devrait en faire.
C’est comme si dans L. on laisserai un gars poser toutes ces mines de charbon. Ils exploserait tout ces adversaires.
Et poser des brasseries/rails n’est pas incompatible avec les strats ventes. Juste il faut mettre en pause en début d’age de chemin de fer ces strat pour poser des rails qui sont plus rentable. Une fois les rails posé, je pense 6 ou 7 par joueurs. Ce qui va les départager est comment ils vont réussir à optimiser leur ventes après.
La dernière parties (contre des débutants) j’ai réussi à poser toutes mes poteries, poser toutes mes brasseries sauf la dernière et poser 8 ou 9 rails.
L’idée de ton test est pas mal palferso. Je vais essayer d’en faire une avec ce que je pense une partie équilibré.
T-Bow dit :Une question : comment le BIC fait pour marquer 63 PVs d'industries en rail?
C'est presque ce point qui parait le plus fou. Il marque quasi autant que les gros industriels sur ce qui est cense etre leur point fort.
Oui, et même en canal il tire la bourre aux gros... J'en revenais pas moi non plus et j'ai recompté 2 fois ses points d'industrie tant en canal qu'en rail!!!
Ses édifices en canal: Brasseries I, II et 1 III (25 points), Mine I et 1 II (3 points), Sidérurgie I et II (8 points) soit 36 points d'industrie.
En rail: Brasserie III et IV (17 points), Sidérurgie III (7 points), Mine II et 1 III (5 points), Poterie I (10 points) + les 24 de résilience du canal...