"Casse-toi pov'con" interdit par la mairie

genji dit:Si tant est que la menace soit réellement mise à exécution. Est-ce si certain que cela ?


Le maire allait-il oser mettre sa menace à exécution ?

Comme nous l'enseigne la sagesse populaire : "Les cons ça ose tout".

Emlyn dit:
genji dit:Si tant est que la menace soit réellement mise à exécution. Est-ce si certain que cela ?

Le maire allait-il oser mettre sa menace à exécution ?
Comme nous l'enseigne la sagesse populaire : "Les cons ça ose tout".


Faut voir la suite de l'affaire, mais ce que tu écris là c'est limite je trouve. :|

boloj dit:
Emlyn dit:
genji dit:Si tant est que la menace soit réellement mise à exécution. Est-ce si certain que cela ?

Le maire allait-il oser mettre sa menace à exécution ?
Comme nous l'enseigne la sagesse populaire : "Les cons ça ose tout".

Faut voir la suite de l'affaire, mais ce que tu écris là c'est limite je trouve. :|


En même temps, ce monsieur le maire fait partie des 80 députés opposés à l'enseignement aux lycéens en classe de première sur la construction sociale de l'identité sexuelle... c'est déjà beaucoup oser :)

Moi ce qui m'amuse, c'est que la Mairie ça veut rien dire. C'est pas la Mairie qui fait pression, c'est quelqu'un en chair et en os.

J'attends juste de savoir qui a fait pression avant de m'emballer sur une Mairie UMP etc....

La réponse de Martin Vidberg c'est
"Je répète que la dédicace a bien été annulée ainsi que le reportage de France 3 et que les raisons qui m’ont été données par les organisateurs sont bien celles que je livre dans cette note.
Je mets au défi qui que ce soit d’affirmer que j’ai bien dédicacé samedi".

S'il n'a pas pu, il n'a pas pu.

Après, "la mairie" c'est le maire. Il est élu par le conseil municipal, il donne des consignes. Si quelque chose est fait sans son accord, il dit qu'il n'est pas d'accord et prend ses dispositions, c'est tout.

Si quelque chose dérape, d'abord il nie, puis il dit que c'est faux, puis il tape sur les doigts d'un brave couillon qui pourra se faire oublier en échange d'un susucre.

Il a d'abord répondu "ce mail semble ne pas m'être destiné", puis "j'ai jamais rien demandé". Attendons la troisième étape.

Bonjour,
Journal "Le bien public" d'aujourd'hui :

La une et l'article


Cordialement.

Thierry

et un article ds le canard enchainé d'aujourdhui

mrf

Allez, histoire de jouer les avocats du diable:

- Prenons pour hypothèse que le maire, apprends une couverture nationale pour un jeu appellé "casse toi pov' con". Sans information plus précise, le jeu apparait partisan et orienté politiquement.

- Ce même mère est élu UMP, et subventionne ledit festival. S'il laisse faire, il craint qu'on apprenne alors au niveau national qu'il a utilisé les fonds de sa mairie pour subventionner le passage en chaine nationale d'un groupuscule politique, qui plus est certainement pas de sa couleur politique.

- Connaissant directement ou indirectement l'organisateur, il le contacte et s'apercois/savait qu'il peut le faire changer d'avis a peu de frais et retirer la couverture nationale (et locale par la même occasion) de ce groupuscule partisan et provocateur, après un simple échange téléphonique.

Avis perso, quand on joue avec des alumettes, faut pas s'étonner de l'odeur de souffre, hein... (la remarque s'adresse aux deux parties)

Il est vrai qu'en utilisant le fameux "Casse toi pov'con", l'éditeur et l'auteur souhaitaient faire le buzz. Au final ils sont gagnants sur toute la ligne et, comme cela a été dit, le festival est LA victime collatérale.

Je ne suis pas d'accord avec les propos précédents.

Le jeu existe, on en pense ce que l'on veut, mais il existait avant cet événement. Martin Vidberg est invité avec une dédicace annoncée. La télé s'invite puis il y a des pressions, alors l'organisateur fait marche arrière.

C'est une forme de censure, l'organisateur trop bien intentionné arrive au résultat inverse de ce qui était recherché...

Le reste c'est de la com, argumentée et factuelle du coté de Martin Vidberg, pleine d'hésitations et d'erreurs de l'autre.

C'est les faits qui comptent et les faits c'est l'annulation de la dédicace et le retrait d'une partie des jeux du festival : c'est en soit scandaleux.

Que Coktail Games en profite, c'est tant mieux... et en plus, ils n'ont rien à faire, les autres se chargent de la com pour eux !

La télé s'invite puis il y a des pressions, alors l'organisateur fait marche arrière.
C'est une forme de censure, l'organisateur trop bien intentionné arrive au résultat inverse de ce qui était recherché...


Franchement, v'la le pov' chou d'organisateur qui "cede face aux pressions". Non mais vous vivez chez les bisounours? :babypouic: Un organisateur, ça en encaisse bien d'autres, allez. C'est par pour ça qu'il faut dire "amen" a tout.

Ici, l'organisateur a voulu profiter du buzz et a jugé qu'il risquait de se bruler les doigts (mais en même temps, c'est son métier, hein, de gérer ces différentes sensibilitées) et décidé de ne pas prendre le moindre risque.

Parce que, franchement, parler de "pressions de la mairie" la menace verbale de dégager les subventions... les éditeurs de jeux, voisins de la manif, associations pour les bonnes moeurs, ect. ne sont pas en reste dans ce genre de choses!