Il y a Kounen et son blueberry aussi (que j’aime et fier de l’aimer).
Enter The Void : (merci à Kounen pour les hallu au début) le mot claque est un peu faible. Lorsque je suis sortie de la salle j’avais du mal à regarder à l’horinzontal.
Le film n’est pas exempt de défaut, il tire en longueur c’est vrai. Mais clairement il a 10 ans d’avance et met un gros coup de pieds dans la famille du cinéma et de l’art en général.
Je ne suis pas fan des précédants film de noé, que j’ai toujours trouvé prétentieux et vide. Pour une fois il est à la hauteur de ses prétentions, et il parle du vide comme aucun autre film.
Je viens de le voir.
C’est bien hallucinant c’est vrai. Au niveau réalisation c’est vraiment très, très bon.
Le début où l’on ressent réellement tout ce que sent le personnage principal tient du génie. On se prend un trip de malade quasiment d’entrée.
Puis ça devient carrément l’inverse : on flotte littéralement au-dessus des scènes, le processus est juste un poil répétitif et on est peu frustré par rapport à ce qu’on a pris dans la tête au début. Mais le “délire” visuel me paraît vraiment justifié.
Cette vision stroboscopique et fluorescente de Tokyo m’a vraiment aspiré aussi.
Et puis il y a le final qui pas mal malgré un côté un peu ado rebelle. Bon.
En tous cas Noé assume jusqu’au bout son parti-pris contre vents et marées. Dommage qu’il nous perde un peu au milieu du film.
J’aime beaucoup l’idée de rapprocher l’expérience psychédélique de la mort
Je ne comprends pas trop ce qui fait dire à Moz que le propos est réactionnaire.
Voilà tout ça est un peu en vrac mais moi aussi!