[Cinéma] Le jeu des captures (partie 1)

C’est du CINÉMA, avec des outrances, de bons moments, du rythme ou au contraire des scènes qui s’étirent, mais bravo c’est très bien.
c’est le 3eme film qui traite le passage du muet au parlant, avec chantons sous la pluie et The artist, et the artist est le plus faible (et pourtant c’est bon), donc oui à Babylon.

Oui mais c’est degueulasse, ça salit les années 20 et le l’ambiance gominée du great Gatsby.

Pas du tout, à l’époque c’était le nawak, s’intéressaient au cinéma des marginaux et des artistes, rien n’était structuré, les figurants étaient des péons quelconques ou des indiens qui végétaient encore là et qu’on exploitait comme qui rigole. Avec la crise de 29 des industriels et des investisseurs ont cherché à se réorienter et sont venus en Californie, amenant flouze, organisation et syndicats (dont les femmes étaient exclues, du coup elles ont massivement dégagées alors qu’il y avait plus de femmes cinéastes à l’époque, les hommes avaient une vraie activité non sulfureuse).
du coup oui il y avait des fêtes sans limite (notez que je n’y étais pas, je me suis documenté) et à l’époque il y avait moins d’artistes vegan, Healthy ou écolo, Fairbanks ne marchait pas à l’eau et Chaplin avait du goût pour la jeunesse.

avec l’avènement du parlant il a fallu apprendre Hollywood à parler, ou aller chercher des acteurs à Broadway qui savaient poser la voix (mais aussi chanter, danser) d’où l’enchaînement avec les comédies musicales, il est un peu question de ça dans Babylon (un peu). Mais oui c’est très bien, 3h de spectacle qui passent bien (contrairement a avatar chez les hommes poissons).

En ce qui concerne le sexe, la pisse et le degueli franchement il y a bien pire dans d’autres films (vous avez vu sans filtres, le film ?).

oui c’est bien, c’est du spectacle, Margot Robbie est très très bien. Ce n’est pas culcul comme lalaland (qui était quand même pas mal). C’est fait par un amoureux du cinéma, avec une référence marquée à chantons sous la pluie (avec la scène des rires lors de la projection de film).

Donc oui oui à Baylon 

edit: B Pitt est sobre et a des répliques et réflexions intelligentes (je crois qu’il a mis des sous dedans du coup…)  ET en plus il n’y a PAS Gosling dans le film (il est donc fatalement meilleur que lalaland)

J’ai beaucoup hésité, et ai finalement fait le choix de ne pas aller voir Babylon au cinéma, principalement à cause de la durée, qui est un calvaire pour le fumeur que je suis, et aussi en raison du sujet abordé, qui, au contraire de bachi semble-t’il, ne me passionne pas du tout.

Reste que Chazelle m’a doublement bluffé avec Whiplash et Lalaland, alors que je ne cours pas les comédies musicales, et exècre le jazz. Le twist final de Lalaland m’a particulièrement touché, bien moins que celui de Whiplash quand même.

Je le verrais donc, la chose est entendue, mais chez moi, au chaud, avec une plus grande latitude pour faire des nuages.

Vos avis m’intéressaient et me confortent dans mon choix.

Lalala


(choisir un lien sous l’affiche, le 3eme marche bien, fermer les pages qui s’ouvrent au début (en général des sites de boules) puis le film se lance. Avec le rétro projecteur à la maison, c’est top (tu peux même cloper).

bachibouzouk dit :
Pas du tout, à l’époque c’était le nawak, s’intéressaient au cinéma des marginaux et des artistes, rien n’était structuré, les figurants étaient des péons quelconques ou des indiens qui végétaient encore là et qu’on exploitait comme qui rigole. Avec la crise de 29 des industriels et des investisseurs ont cherché à se réorienter et sont venus en Californie, amenant flouze, organisation et syndicats (dont les femmes étaient exclues, du coup elles ont massivement dégagées alors qu’il y avait plus de femmes cinéastes à l’époque, les hommes avaient une vraie activité non sulfureuse).
du coup oui il y avait des fêtes sans limite (notez que je n’y étais pas, je me suis documenté) et à l’époque il y avait moins d’artistes vegan, Healthy ou écolo, Fairbanks ne marchait pas à l’eau et Chaplin avait du goût pour la jeunesse.

C'est le gros point fort du film, clairement, cette manière de démystifier les années 20 et la naissance de Hollywood, en montrant le cinéma comme un art de forain. Oui, c'est pas vegan et healthy, mais on peut noter aussi une vraie tolérance pour l'homosexualité et le travestissement, par exemple (si on veut chercher des valeurs plus "progressistes").
Il y a une scène démentielle qui montre un tournage d'époque, avec des dizaines de films qui sont tournés en même temps et au même endroit dans un bordel sans nom. C'est montré de manière stylisée bien sûr, mais c'est je crois assez représentatif de l'état d'esprit de l'époque. Et des moments de grâce absolue naissent de ce chaos ambiant.

Le film montre bien le passage vers le Hollywood que l'on connaît mieux et le retour aux valeurs morales, effectivement car le passage au parlant attire les acteurs de théâtres plus respectables et les mécènes new-yorkais.
Il y a une autre scène absolument folle, miroir de la précédente, qui montre un tournage au tout début du parlant où l'acteur doit respecter les marques, trouver le micro, le bon volume sonore pour sa voix, l'ingé son qui s'arrache les cheveux etc. Le contraste entre les deux scènes de tournage, qui ont à peine 10 ans de différence, est saisissant.

Comme je l'ai dit, ça reste par moment un peu trop bourrin à mon goût, et il y a quand même beaucoup de redite par rapport à Chantons Sous La Pluie, qui est cité trop abondamment. Mais il y a d'autres propos assez chouettes, essentiellement via le personnage de Brad Pitt ("le cinéma, c'est plus fort que toi", pour paraphraser une célèbre marque de console).

Bref, je vous trouve une relance, j'ai dit. 

@bachi: merci. Mes soirées hivernales de célibataire thouarsais me paraîtront moins longues.

Yes j’ai tout dit tout pareil que Chakado qui a bon goût et qui dit bien les trucs qu’il dit, joie!

@govin: heu… moi je t’ai invité à fermer les pages de pub qui se lancent avant le film.angel


Bon, puisque Babylon nous a fait remonter l’histoire du cinéma, on va se farcir un bon vieux classique.
Allez, hop, au boulot !

On se demande bien ce que fait son patron en ce moment.  no

Le patron passe des vacances en famille, enfin, que vas-tu t’imaginer ?

Du coup, il est libre ? Je mets une option.

Lymon Flowers dit :On se demande bien ce que fait son patron en ce moment.  no

Caca?


(oui j’ai honte, ça mérite un ban sans jugement)


Et le miroir se brisa…

Oups, j’étais parti sur le procès pardon (pas vu la deuxième capture)

bon garçon, un demi citron s’teup

(cette fois je suis sur de mon coup)

Chakado dit :Le patron passe des vacances en famille, enfin, que vas-tu t'imaginer ?

Chouette appartement en tout cas !

Oui je sais bien, on a tous un petit crush sur la fille de l’ascenseur…


(Bon, tout le monde l’a apparemment, on laisse encore les autres chercher un peu avec tous les indices et celui qui veut relance.)

(N’empêche, quel film fabuleux )

Je l’ai pas vu celui là.

Pour une fois que je trouve. Je relance, parce qu’avec les propositions habituelles, je n’ai aucune chance de prendre la main.

Tric Trac
Je suis censé donner le titre de l’énigme précédente, ou Chakado s’en charge ? Ceci dit avec l’indice Shirley Maclaine et Jack Lemmon, il n’y a que deux titres possibles, et aussi douce soit-elle, Shirley ne se prénomme pas Irma dans ce film.

Je ne sais pas pourquoi mais j’ai une soudaine envie de pizza.

Je suis bluffé par tant de perspicacité.

Govin dit :
Je suis censé donner le titre de l'énigme précédente, ou Chakado s'en charge ? Ceci dit avec l'indice Shirley Maclaine et Jack Lemmon, il n'y a que deux titres possibles, et aussi douce soit-elle, Shirley ne se prénomme pas Irma dans ce film.

J'aurais dit que c'était à toi de le faire, mais allez, pour Rodenbach :


Le pitch : Jack Lemmon joue CC Baxter, employé dans une compagnie d'assurance, sans grande envergure mais il est très très bien vu de ses supérieurs car il leur prête régulièrement son appartement, pour héberger leurs relations adultérines en tout quiétude. Baxter, de son côté, en pince pour la jolie fille de l'ascenseur (Shirley McLaine). Situations embarrassantes et quiproquos vont évidemment s'enchaîner. Et il y a un petit côté Mad Men avant l'heure, avec tous ces messieurs en costume-cravates très sûrs de leur pouvoir et qui couchent à droite à gauche.
Encore un gros chef-d'oeuvre de Billy Wilder.

Sinon, j'ai l'impression que Govin, à l'instar de Bachibouzouk, tape dans le film très récent.