Comment connaître la pérennité d’un jeu dans le temps?

Tasmat dit :Pourquoi vivre dans la peur de rater un jeu : ça arrivera forcément, et ce n'est pas un drame. Aucun jeu n'est devenu indispensable à mon humble avis. Même si j'ai moi-même le goût de la nouveauté et la faiblesse de me faire "hyper", je me rends compte aussi (ou plutôt j'essaye de me persuader) que l'offre actuelle et disponible permet de se faire plaisir avec d'autres jeux. Encore une fois, et ça n'engage que moi, aucun jeu ne présente un mix mécanique/thème/mettez votre critère de choix totalement inédit qui fait qu'on doit le posséder absolument.


Thomas

Ceci n'est pas forcément valable pour une extension. Si tu adores le jeu de base, il vaut parfois mieux se dépécher pour obtenir l'extension avant qu'elle ne soit plus éditée.

Y'a aussi une autre variable : plus un jeu est gros et cher à produire, moins il a de chance d'être réédité.

En effet, les extensions sont un des problèmes. Si j’aime bien le jeu de base, et que je pense être intéressé par une extension, je l’achète dès sa sortie, plutôt que d’attendre. Il m’arrive aussi de ne pas acheter certains jeux car certaines extensions sont introuvables.

L’autre problème sont les éditions en VF, on n’est jamais sûr que l’éditeur va aussi sortir les extensions. Pour l’instant je suis par exemple frustré que Funforge ne sorte pas les extensions pour la nouvelle version d’Agricola. L’autre cas était pour moi l’extension de CS Files, mais on dirait que finalement Iello va la sortir. Et pour les fans de Summoner Wars qui ont investi dans la VF…

Effectivement, je comprends ce point de vue sur les extensions.
Mais j’y mettrais un bémol (bémol que je nuance plus loin), celui de l’intérêt de l’extension.
Une grande partie des joueurs ne jouent généralement pas “assez” au jeu de base pour en faire réellement le tour et donc n’ont pas “besoin” d’une extension pour en prolonger son intérêt. Dans la majorité des cas, c’est pour le plaisir d’avoir l’extension plus que pour un besoin réel.
Je dis ça car j’en fait partie. Je joue plus de 200 parties par an depuis 5-6 ans, mais combien de jeux ai-je “rincé” ? Très peu. Dans ma ludothèque, seule une dizaine de jeux doit dépasser les 15 parties jouées (et seulement 3 dépassent les 40 parties).

Après mon bémol se nuance grandement.
1 - Par le fait que certains joueurs aient effectivement fait le tour d’un jeu et donc qu’une extension est bienvenu.
2 - Par le fait que l’extension soit en fait un “correctif” du jeu de base, et donc nécessaire pour en apprécier le contenu.
3 - Par le fait que l’extension apporte un apport au gameplay (joueur supplémentaire, etc.).

Après, c’est difficile de savoir en avance si on va “rincer” un jeu et donc si on doit attendre pour prendre l’extension (et donc risquer sa rupture).

J’ai un peu de mal à comprendre le concept « rincer un jeu », et encore moins ce lui de jouer « assez » à un jeu.
Une extension a simplement pour objectif de proposer un plus à un jeu, une variante, une complexité, bref un plaisir en plus proposé par l’editeur et l’auteur.  Pas la peine de chercher plus loin. Parfois même un jeu sans l’extension peut être moyen ou simplement bon et devenir excellent avec. Le premier exemple qui me vient à l’esprit est elfenland / elfengold.

Un jeu peut être plus intéressant avec une extension. Il faut attendre de s’etre Lassé de la version de base pour jouer avec l’extension ?
Personnelement, quand j’ai la sensation d’avoir fait le tour d’un jeu ou plutôt  de ne plus avoir envie d’y jouer (de l’avoir « rincé » ?), je n’achète pas l’extension. 

Donc, j’achete une extension de jeu quand j’ai envie de le faire, quand j’ai toujours envie de jouer à ce jeu. Et en effet, parfois, je guète et il m’arrive de précommander.

Et je n’ai jamais « besoin » d’un jeu ou d’une extension. J’en ai envie, cela me fait plaisir, mais cela fait partie du luxe, du superflu. J’ai eu besoin de manger, de dormir, de me protéger des intempéries et de me réchauffer, d’un contact humain, mais jamais d’un jeu de société. 


Enfin,  cela pour pour dire que chacun fait ce qui lui plaît.

Et pour répondre à la question initiale… Il n’y a pas de recette. A part des pistes…

1 un jeu d’un grand éditeur a peu de chance d’etre en rupture dans les 6 mois, avec un petit éditeur, c’est moins sur.
2 une extension est plus rapidement en rupture qu’un jeu de base, certaines de sont jamais rééditées alors que le jeu est suivi (Tiger in the snow…).

La limite de deux ans donnée plus haut n’est vrai que pour les succès ou quelques gros éditeur, pour un petit éditeur, cela peut être beaucoup moins. Par exemple Nippon, sorti en 2017 est en rupture en 2018.

Attendre le marché de l’occasion est, si on est très motivé, très illusoire. Les très bons jeux ne vont pas beaucoup sur le marché de l’occasion, ou alors très cher.

jmguiche dit :Et pour répondre à la question initiale... Il n’y a pas de recette. A part des pistes...

1 un jeu d’un grand éditeur a peu de chance d’etre en rupture dans les 6 mois, avec un petit éditeur, c’est moins sur.
2 une extension est plus rapidement en rupture qu’un jeu de base, certaines de sont jamais rééditées alors que le jeu est suivi (Tiger in the snow...).

La limite de deux ans donnée plus haut n’est vrai que pour les succès ou quelques gros éditeur, pour un petit éditeur, cela peut être beaucoup moins. Par exemple Nippon, sorti en 2017 est en rupture en 2018.

Attendre le marché de l’occasion est, si on est très motivé, très illusoire. Les très bons jeux ne vont pas beaucoup sur le marché de l’occasion, ou alors très cher.

D'accord avec tout cela. Bien vu aussi sur ce qui se passe concernant le marché de l'occasion. 

Mais de nos jours, les ruptures durables concernant les jeux reconnus comme excellents sont moins fréquentes. Je trouve que nous sommes d'ailleurs rentrés depuis quelques années dans l'ère des rééditions, qu'elles soient simples, "deluxes" ou  "Big box", 
.... et ce sont surtout les "deluxes" qui disparaissent vite maintenant.