Concours : [Cyclades Ext.] de Matagot

Reviens donc par ici douce et belle Aphrodite
Pas dans un lustre ou deux, bel et bien tout de suite
Seule aux usurpatrices, ton absence profite
Livre toi à présent, plus besoin de cette fuite

Aphrodite tu m'émeus,
Je me prépare les yeux,
tu occupes tous mes voeux,
Aphrodite on te veut.

(toute nue ce serais mieux :) )

Aphrodite je me languis,
de ta vision bénie,
daigneras-tu enfin,
nous montrer ton popotin !

Mon popotin ? Non... pas tout à fait, mais je vous montre le haut avec grand plaisir. Messieurs, languissez-vous bien de moi jusqu'à octobre... L'attente va être longue.

Héphaïstos time... Passer après Aphrodite ça va faire mal. A la forge ! Tous !

Héphaïstos, toi le divin bossu,
De l'Olympe tu chus (ou plutôt on te balança).
Pour retrouver ta place (ou plutôt te venger :mrgreen: ),
Tu usas de ta masse.

Dans les entrailles de l'Etna,
Tu forgeas un présent pour Héra.
Un beau siège doré,
Qu'elle s'empressa d'essayer.

La mégère fut emprisonnée (et c'était bien fait)
et te supplia de la pardonner (et ça aussi c'était bien :mrgreen: )
Tu acceptas de bonne grâce,
Et retrouvas enfin ta place.

Hephaitos t'as beau être moche comme un cul
tu nous prouve qu'avec un gros coup de cul
ou peut, d'une beauté, épouser le cul
même si, bien sur, on est vite cocu.

(Le ciel se teinte de rouge, un orage gronde au loin).

Nono, encore d'injurieux propos et je vous bannis de la terre pour vous faire rejoindre Hadès et ses tréfonds !

Banni ! J'ai bien envie de te bannir. Est-ce que je me retiens Nono ?

Une ode d'excuses t'empêchera d'être exclu, puis, si le coeur m'en dit tu pourras revenir concourir pour une ode faites d'éloges.

Puissance et Tonnerre !
Ecoutez la complainte du Dieu
Qui de son Marteau de Fer
Forge les eclaires radieux
Tes Bras musclé luisant de sueurs
Me font frisonner de peur
Mais je te venere, car tu es le seul !
De peur de me faire decalquer la geule

Grand incompris, vraiment, je suis
Et bientôt me voilà Banni
Est-ce injurieux, ou même stupide
Que d'être parfois un peu lucide ?

Ce que voulait dire mes propos
C'est que malgré ta bosse sur le dos
Tu as plein d'autres qualités
Qui te donne une "certaine" beauté.

Veux-tu bien considérer
c'est quelques mots comme plates excuses
Et me dire de me relever
afin que trop mes genoux ne s'usent.

Hephaïstos n'est pas si affreux dites,
il ne serait pas l'époux d'Aphrodite
pourtant on m'a dit qu'il était difforme
même quand il porte un beau haut de forme

Alors pour séduire la belle donzelle
il a du forger de nombreux dons, elle
les apprécie autant que les caresses.
Tout ça pour qu'elle le trompe avec Arès!

Hépaïstos,
N'écoute pas cette bande de boloss,
Qui trouve que tu n'es pas un beau gosse,
Car lorsque tu bosses,
Tu renforces tes gros biscotos,
Et avec ta force de molosse,
Pas besoin d'une crosse,
Pour leur broyer les os

:mrgreen:

Nono, relève-toi. Tes mots ont été comme des lances plantées dans ma chair mais te voilà pardonné.

Arthas, on m'en a dit d'aimables choses à votre propos. Les dames de l'Olympe vous apprécient. Que tu compètes parmi nous (compéter tout à fait, pardonnez Héphaïstos, il n'a pas fait Lettres Modernes) est une joie. Je forgeais et tantôt j'entendis ton ode.
Et dis-moi, quel secret est le tien pour attirer à toi toutes ces catins... Humf reines.

Sten, bienvenue aussi, grand inconnu jusqu'alors (des vacances aux Caraïbes peut-être?), ton ode m'a également arrêté le geste. Eloigner un dieu de sa forge et de son feu, bel exploit.

Le bruit du travail de la forge me broie les oreilles et les sens. Hurlez, criez, mettez de l'acier et de la foi dans vos mots qu'au dessus de la musique de l'acier je vous entende.

(Héphaïstos abat son poing sur le fer d'une future lame).

Arrive donc pour abattre le tonnerre
Tu n'es pourtant pas le dieu de la guerre
Mais de ton père tu héritas du feu
Du ciel pour forger, Ô divin boiteux

Car mille guerriers seraient bien inutiles
Si Hephaïstos de ces mains habiles
Ne créait pas parfaites lames ou bien
faucilles, forgeant du soir jusqu'au matin

De leur gloire artificielle, voilà bien qu'ils se gaussent
Les dieux qui ne se prélassent que dans leur statut
Du bellâtre à sa femme de petite vertu

Arès, tremble donc face au déchu créateur
Celui sans qui tes mains cherchent vainement l'honneur
Il est temps d'honorer le grand Hephaïstos

&#928 que cette épée soit tienne en gage de remerciements.

(Une épée habilement taillée apparait dans les mains de &#928).

Je ne me dévoilerai pas encore. Au milieu de flatteries et de pamphlets je ne sais vraiment si les mots sont pensés.

Diable ! Ce bouclier n'est pas encore terminé ! (chglong ! chglong !). Bossu ou non je vais te montrer moi !

Que cette épée témoigne de tes dons insensés
Qu'elle montre au monde entier de quoi tes doigts sont faits
Si la belle qui partage ta couche ne le sait
Peut-être qu'avec l'âge elle saura t'apprécier

Montre-lui le doigté
Dont Zeus t'a gratifié
Sers t'en pour autre chose
Et puis mets-y la dose

Que cette divine offrande
Soit de loin la plus grande
Qu'elle évince Le Guerrier
Tout comme Le Messager

Pour qu'enfin la toute belle et frivole Aphrodite
Sache que devant toi ne ploiera nul métal
Fais lui goûter la joie du plaisir ... qui fait mal
Pour que plus jamais loin de toi elle ne gravite

C'est vrai qu'elle est bien roulée cette coquine d'Aphrodite. Je vais l'épater autant que vous tous ! (rire caverneux et joyeux).

&#928 mon ami, ton ode, quel impact ! Une telle force ! Un mortel serait donc capable de m'émouvoir, moi dieu et toi si périssable et fragile.
L'immortalité peux-tu imaginer ? Tu as tout mon respect étant le seul et unique à m'avoir aussi bien cerné.

Mais quelle erreur, vous, autres mortels. Dans toutes odes pourquoi m'avoir toujours imaginé repoussant et handicapé. Vous ne voyez que le mauvais côté ! Héra n'aurait jamais du me jeter du haut de l'Olympe, car je suis et je serai à jamais le grand et puissant Héphaïstos.

Quelqu'un a écrit, "À ces mots, le Bancal monstrueux et poussif quitta
Le pied de son enclume en agitant ses jambes grêles".
Je me moque de cette vile représentation ! car le contact de métaux lourds et puissants ont au contraire taillé mon corps et développé ma musculature.

Oubliez les écritures et embrassez mon image.

Encore un effort, de l'endurance ! Que les inconnus viennent proposer leur talent au milieu des excellents orateurs précédents.

Devons-nous donc vanter les mérites assommants
Chantons-donc haut et fort Héphaïstos puissant
Qu'il soit loué celui forgé par tant de maux
Chassé par la farouche n'en voyant que fléaux

Toutes les afflictions dont parfois on t'affuble
Ne sont jamais pour toi un problème insoluble
Car chaque épreuve marqua ton corps de toute sa force
Érigeant sur ta peau cette fidèle écorce

Quand on est comme toi féroce au fond d'un gouffre
Il y a bien des jours, ça doit sentir le soufre
Grimpe fièrement sur ce mont d'où tu fus mis à bas

Lève-toi face à eux pour lancer ce débat
Car quand toi le viril, Aphrodite t'engouffre
De tous les olympiens, quel est celui qui souffre ?