[Dawn of Peacemakers]
Salut, ce jeu coopératif finlandais m’interpelle : mode campagne basé sur de l’histoire narrative, univers animalier tout mignon, jolies figurines, et surtout le thème : on doit tous coopérer pour faire régner la paix ! C’est y pas beau ?
En savez vous un peu plus sur ce jeu qui fait gravement envie ?
Personne ?
Tout comme à toi, il me fait de l’œil, mais je n’arrive pas à retrouver l’article que j’ai lu à son sujet et qui avait l’air prometteur !
On va attendre alors
J’ai lu le pitch sur bgg mais j’attends des avis de joueurs francophones…
Bon voilà j’ai eu l’occasion d’y jouer hier (1e aventure qui fait office de tutoriel).
On doit faire la paix entre 2 factions qui se font la guerre, c’est à dire que l’on doit descendre le curseur “envie de se battre” de chaque armée pour le ramener à 1 ou 2. Mais attention, s’il l’un des deux curseurs descend à zéro, ça veut dire qu’une armée a perdu toute motivation et se rend, du coup c’est l’autre qui gagne, et on perd la partie ! Il faut donc gérer le conflit en choisissant de faire tuer d’abord tel personnage, puis un autre, mais de manière équilibrée. Drôle de façon de faire la paix… Genre on empoisonne untel, mais on le garde suffisamment en vie parce que si on le tue trop vite on avantage trop l’autre camp. C’est un jeu basé sur l’anticipation, c’est à dire qu’il faut quelquefois choisir de ne pas jouer pour garder des cartes au tour suivant.
Le matériel est vraiment magnifique, et tout est fait pour donner envie de jouer : enveloppes scellées, decks sous cello à ouvrir plus tard. J’adore les illustrations.
J’avoue que je n’ai pas été bluffée par cette 1e partie, même si j’ai envie d’aller voir ce qu’ils nous proposent pour la suite. Les cartes ne sont pas très variées dans ce 1er opus, on fait toujours un peu la même chose, les combats sont loin d’être épiques. Je crois qu’il faut du temps pour prendre en main cette mécanique étrange, qui ne ressemble à rien que je connaisse. Bref, à suivre !
Merci pour ce premier avis. J’espère que tu reviendras nous raconter la suite de tes impressions sur ce jeu. Mais comme tu dis, drôle de façon de faire la paix que de tuer les leaders.
Bonjour,
Je l’ai rapporté d’Essen.
Le matériel est superbe.
Le système où il faut tenter d’affaiblir de façon graduelle et équilibrée les deux factions pour qu’elles fassent la paix es vraiment intéressante. Mais à la première partie on se sent démunie, à la fin on entrevoit des tactiques, mais déjà le scénario suivant ajoute de la difficulté… A voir sur la durée.
Comme Harry Potters Hagwarts Battle, ce n’est pas un legacy, on peut rejouer la campagne complète. Et il y a un mode mission en dehors de la campagne.
Aaaaattention, si le leader est éliminé, son camp se rend immédiatement, et la partie est perdue. Sinon l’auteur précise dans le livret que les troupes éliminées ne sont pas forcément tuées, elles sont juste “hors de combat”…
Je suis ressortie de ma première partie avec un mouaif bof au bord des lèvres et l’impression que le jeu joue tout seul, sans moi. Comme j’aime beaucoup l’univers et l’idée de départ, j’ai persisté, refait le premier scénario et mieux compris la mécanique (ainsi qu’une erreur de règle commise). Je viens de terminer le troisième scénario et clairement le jeu monte en puissance. En gros si on laisse faire le jeu, sans intervenir, l’histoire est écrite d’avance. Il revient donc aux joueurs d’influer sur le cours des événements, à coup d’interventions subtiles. Pour moi il s’agit d’analyser les positions sur le plateau, les cartes d’ordre déjà passées, les priorités des uns et des autres, et de les modifier à l’aide des faibles actions qu’un individu isolé et désarmé peut entreprendre. L’information coûte cher, il faut cibler celles qui nous sont réellement nécessaires. Sur mes trois vraies parties je n’ai pas fait grand chose sur les deux-trois premiers tours, histoire de voir quelle tournure prennent les événements et d’accumuler des cartes. Les tours suivants deviennent nettement plus tactiques, avec parfois des moments critiques où l’on joue toute sa main pour éviter à un camp de sombrer ou le motiver à attaquer précisément sur le point faible de l’adversaire. Pour le moment j’ai gagné mes trois parties, mais une in extremis et une autre avec un retournement de situation qui m’a collé des sueurs froides.
L’univers est d’une grande cohérence, un grand soin a été apporté à l’intrigue et à la caractérisation de chaque peuple.
Bref je n’ai pas l’impression que le jeu proposera des batailles épiques avec des affrontements dantesques. Son intérêt réside plutôt dans le fait d’intervenir à la marge pour modifier le cours d’un affrontement déséquilibré sur le papier.