@Beri
Oui, pardon, je ris, même si je vois bien que ce fut douloureux.
Mais c’est sur quel jeu que tu t’es fait torturer ainsi ?
Tu peux le dire, on est entre nous ici, tu risques rien voyons…
Cela dit, tout est relatif car j’ai vu des gens galérer sur Bora-Bora…
Et bien pour cet après-midi, dans une configuration 4 joueurs, que dis-je, 4 agents chargés des missions les plus dangereuses par une grande corporation spécialisée dans les voyages spatiaux (le plus souvent à but commercial), nous avons embarqué à bord de l’Aftermath afin d’accoster un vaisseau qui ne donne plus nouvelle depuis un moment. Mais qu’est-ce qui a bien pu se passer là-dedans. ?
Certains d’entre vous auront reconnu Nemesis, avec son extension de l’Aftermath, joué en coopération (car nous étions au moins deux à découvrir le jeu).
Et c’est le Mécanicien Palferso qui s’est lancé dans les explications des règles, pour le Soldat Meeeuuhhh, le Capitaine Cormyr, et moi-même, une Eclaireuse ( qui tient dans une main une bouteille qu’on devine ne pas être remplie d’eau gazeuse) :
A notre départ, notre employeur (on va dire que c’est la Wayland Corporation) a fixé des objectifs précis (et nous en rajouter d’autres en cours de mission, super…) et rapidement, nous avons compris que nous allions plonger dans un enfer encore pire que le pénitencier installé sur Titan (vous le connaissez pas ? Tant mieux pour vous!) : Des aliens, des trucs énormes, inspirés d’un vieux film de la fin du XXième siècle !! Ils sont difficiles à détruire, ils sont super agressif, ils repèrent le moindre bruit… Mon fusil a énergie s’est vite retrouvé déchargé (oui, j’ai un peu paniqué à la sortie d’un conduit), mais j’ai galopé de salle en salle (car dans le mission, il faut toutes les visiter pour retrouver des objets, oeufs, carcasse d’alien…)
Le premier à tomber fut Palf, le mécano…Un coup dur ! Il s’est fait avoir assez rapidement par imprudence et il nous a manqué hein, parce qu’on aurait pu réussir… mais avec les blessures graves, ces saletés de portes qui se referment, les bestioles qui nous sautent dessus, on en a zigouillé quelques-unes, mais ce fut pas suffisant…et pourtant on avait presque tout ce qui était demandé, et même plusieurs oeufs…
Voilà. Moi, l’Eclaireuse (vous pouvez m’appeler Ripley si vous voulez), dernière survivante de l’Aftermath, je suis parvenue à regagner notre vaisseau qui est reparti (automatiquement) sans mes deux compagnons (qui étaient encore en vie) restés derrière moi…je vais me déboucher ma dernière bouteille pour me remettre de mes émotions mais bon, on va pas se mentir, la mission est un échec et les patrons vont pas être contents (enfin, je ramène un oeuf quand même)…m’en fout, moi au moins, je suis rentrée…
Un thème très présent, c’est dynamique, inventif, plein de suspens…évidemment, il y a une part de hasard, mais c’est aussi ça l’aventure dans en huis-clos oppressif avec le danger qui rôde partout. Le matériel est superbe (belle figurines), toutefois vu le prix du jeu, on ne pouvait pas attendre moins. Alors nous avons joué en coop, mais évidemment, j’ai pu mesurer combien le semi-coop devait être terrible avec des objectifs divergents et un danger supplémentaire : les autres joueurs.